Auteur(s) :

AG AHMED Elmahmoud, AZIHOU Akomian Fortuné, SANOGO Mamoutou, TOYI Mireille Scholastique, TOURE Moussa, AMAKE Sagaba, YATTARA Elmouloud, SINSIN Brice.

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Résumé :

La cogestion des aires protégées a été conçue comme un modèle innovant à implémenter dans le but d’améliorer les conditions de vie des populations riveraines et d’assurer une conservation des ressources biologiques. L’objectif général de l’étude est d’analyser les perceptions des forestiers et population sur la mise en place de la cogestion. La méthodologie s’est appuyée sur des questionnaires et entretiens auprès de différents acteurs pour un total de 93 informateurs (72 membres des populations locales,21 forestiers). Les résultats démontrent que les populations sont impliquées dans la gestion de la réserve de biosphère de la boucle du Baoulé (RBBB) à travers des stratégies adaptées du zonage, de la création de cadre de concertation, des initiatives locales telles que la radio de proximité. Les analyses en composantes principales ont été exécutées sur les variables des perceptions des populations pour évaluer leurs rapports avec les forestiers et les rapports entre les forestiers et populations en décelant les insuffisances de concertations et leur impact sur la cogestion. En plus les analyses factorielles des correspondances (AFC) ont été réalisées sur les données liées aux acteurs qui animent les concertations relatives à la gestion de la réserve et sur les activités de conservation des ressources. Ainsi, la cogestion connait de blocage dans sa mise en œuvre à la RBBB, même si les forestiers ont une bonne perception de celle-ci. Les populations n’ont pas une bonne connaissance de la cogestion, mais sont à 99% pour sa mise en place dans la réserve qui regorge de plusieurs sites favorables à l’écotourisme. Cette étude a démontré que la non implication des populations riveraines de l’espace de la Réserve de Biosphère de la Boucle du Baoulé pourrait constituer un frein voire, un blocage à la valorisation de ses sites touristiques. Ainsi, cette étude met en valeur le potentiel touristique de la réserve et constitue une nouvelle approche pour une gestion participative des ressources.

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