CARTOGRAPHIE DES SITES FORESTIERS DE LA VILLE DE BRAZZAVILLE DANS LA PERIODE DE 1946 A 2016 ET ETUDE DES CAUSES DE LA DEFORESTATION
Publication Date : 15-12-2017
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Dans un contexte international de lutte contre les changements climatiques par la préservation des écosystèmes forestiers pour leurs rôles comme puits de carbone, les documents d’archives révèlent que la ville de Brazzaville possédait des superficies importantes de forêts. La présente étude s’est proposé de suivre l’évolution de ces superficies forestières dans la période de 1946 à 2016. Pour cette étude, nous avons utilisé des anciennes photographies aériennes ainsi que l’image Landsat de 2016. Les objectifs de cette étude étaient : (i) d’estimer les superficies des anciennes forêts de la ville de Brazzaville ; (ii) de suivre leurs évolutions sur soixante dix ans ; (iii) Etudier les causes directes et indirectes des pertes de ces forêts. Afin d’atteindre ces objectifs, ces photographies aériennes ont été vectorisées pour extraire les surfaces forestières. Les statistiques des classes de l'image vectorisée ont été représentées sous forme graphique. Les résultats révèlent qu’il existait six massifs forestiers pour l’année 1946 : la forêt de la Patte d’Oie avec une superficie de 223 ha, de la Tsiémé avec 105 ha, de Diata avec 28 ha, de la Glaciaire avec 29 ha, de la Corniche avec 14 ha et du Tchad avec 9 ha. Cependant vingt ans après (1966) il n’en restait que quatre massifs. Cinquante ans après (2016), il ne reste que la forêt de la Patte d’Oie avec une superficie de 74 ha. La pression anthropique est la principale cause de la déforestation et de la dégradation des forêts de Brazzaville. Mots clés : Forêt, Déforestation, Urbanisation, Cartographie, Brazzaville
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