AGROFORESTERIE A BASE DE ELAEIS GUINEENSIS EN TANT QU’OPTION DU DEVELOPPEMENT DURABLE DANS LA COMMUNE DE COVE (SUD-EST DU BENIN) : POSSIBILITES, PRATIQUES ET LIMITES
Publication Date : 29/06/2019
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La pratique agroforestière avec ses avantages socioéconomiques et écologiques semble répondre au principe de durabilité et de résilience et mérite d’être promue surtout dans les pays africains comme le Bénin. La présente recherche vise à analyser les atouts et contraintes liées à l’agroforesterie à base de Elaeis guineensis dans la commune de Covè en vue de dégager des pistes d’actions de développement de cette pratique agricole dans le milieu. Pour collecter les données relatives à la pratique agroforestière (cultures associées, durée d’association, avantages, difficultés) des entretiens directs individuels et de groupes de discussion (focus group) ont été réalisés. Un effectif de 180 exploitants agricoles a été pris en compte de façon raisonnée et 16 placettes ont été installées dans le milieu de recherche. Le traitement des données est fait par l’analyse statistique descriptive appuyée par des illustrations graphiques. La majorité des producteurs agricoles (72,28 %) associent les cultures comme le maïs, l’arachide, le manioc à l’espèce Elaeis guineensis. Les terres sont Revue Ivoirienne de Géographie des Savanes, Numéro 6 Juin 2019, ISSN 2521-2125 70 rapidement occupées par un peuplement arbustif de rejets du palmier à huile dont la densité est au-delà de 350 pieds à l’hectare contre 70 à 100 recommandée par les agents des Eaux et Forêts et du CARDER, ce qui réduit la durée d’association et les rendements des cultures associées. Il s’ensuit la nécessité de politiques publiques fortes en soutien aux exploitations familiales agricoles porteuses d’innovations agroécologiques en termes notamment de formation et de financement.
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