ACCÈS A L’EAU POTABLE ET POTENTIELLES IMPLICATIONS SANITAIRES DANS LES CAMPS DE RÉFUGIÉS DE GORE AU SUD DU TCHAD – Riges

Riges

ACCÈS A L’EAU POTABLE ET POTENTIELLES IMPLICATIONS SANITAIRES DANS LES CAMPS DE RÉFUGIÉS DE GORE AU SUD DU TCHAD

Publication Date : 15/12/2020


Auteur(s) :

LEMOUOGUE Joséphine, GUELNODJI Arsène.


Volume/Numéro :
Volume 9
,
Issue 1
(12 - 2020)



Résumé :

Le taux d’accès à l’eau potable au Tchad est passé de 21% en 2000 à 53% en 2015. Cette amélioration est le résultat des efforts de l’État et des ONGs. Ces efforts ont ainsi permis de construire dans les camps de réfugiés d’Amboko et Doholo à Goré, respectivement 23 et 11 forages. Toutefois, les difficultés d’accès à l’eau persistent. Il est question de démontrer dans cet article que malgré les aménagements en eau potable, les difficultés d’accès à l’eau persistent dans les camps des réfugiés. Il s’ensuit la prolifération de plusieurs maladies liées à l’eau. Les analyses qualitatives et quantitatives ont permis de démontrer que l’accès à l’eau est entravé par des pannes et des actes de vandalisme sur les ouvrages. L’arrêt et l’absence de certains forages a impacté la couverture en eau et augmenté le temps de l’approvisionnement des ménages. Ces obstacles induisent un stress dans les ménages qui ne se contentent que d’une quantité limitée d’eau pour les usages quotidiens. Seulement 10,9 litres et 15,9 litres d’eau respectivement à Amboko et à Doholo sont utilisés par un réfugié par jour. En prenant en compte les indicateurs du JMP (Type de la source, la distance, le temps et la densité) pour les analyses, le taux d’accès à l’eau est de 62,5% à Amboko et 80% à Doholo. Nombre de maladies liées à l’eau découlent par ailleurs des difficultés d’accès à la ressource eau et/ou des comportements des consommateurs. Il demeure donc impératif de travailler davantage à faciliter l’accessibilité à l’eau potable tout en promouvant une hygiène adaptée, pour améliorer la santé des réfugiés.


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