CONDITION DE VIE ET RESILIENCE DES ETUDIANTS MIGRANTS A BRAZZAVILLE
Résumé
En même temps que capitale politique et administrative, Brazzaville joue un rôle de
capitale universitaire. Le Congo ne compte, sur toute l’étendue de la République, que
deux universités publiques, l’Université Marien NGOUABI et l’Université Denis
SASSOU NGUESSO, qui sont localisées à Brazzaville. Cette étude, utilise les données
de l’enquête sur la migration scolaire de 2024. Les principaux résultats montrent que,
les deux universités attirent un nombre important d’élèves qui, contribuent
fortement à la croissance démographique de la ville. On y observe une très grande
mobilité des étudiants, d’un établissement à l’autre. Cette migration pour raison
d’étude est généralement subie, car liée aux difficultés de la vie urbaine dont les
migrants font très tôt l’apprentissage d’un métier tout en manifestant le désir
profond de se fixer définitivement dans la capitale. Actuellement nombre de familles
Brazzavilloises hébergent de jeunes villageois qui leur sont confiés dans l’espoir de
poursuivre leur étude après le baccalauréat. Mais, ces enfants sont malheureusement
confrontés à de nombreux problèmes (logement, nutrition etc.). Ils sont soit logé chez
un parent, un ami, au campus ou locataire. Lorsque les activités des parents
biologiques ne suffisent plus à faire vivre l’enfant en ville par un système de transfert
monétaire, les enfants sont mis au travail, apprentis ou encore vendeurs de détail,
compromettant ainsi leur avenir.
Mots-clés : Condition de vie, résilience, étudiants migrants, Brazzaville