LES FACTEURS PHYSIQUES FAVORALES AUX INONDATIONS A N’DJAMENA (TCHAD)
Résumé
Les inondations sont les phénomènes qui ont entrainé de nombreuses pertes dans le
monde. Le Tchad pays du Sahel, malgré son climat de type semi-aride, enregistre des
évènements pluvieux de très forte intensité qui entrainent des inondations. La
population de la ville N’Djamena est exposée à des inondations, chaque année, dues
aux conditions favorables du milieu physique. L’étude portée sur « les facteurs
physiques favorables aux inondations à N’Djamena » a pour objectif d’identifier les
conditions physiques qui favorisent les inondations à N’Djamena. L’hypothèse qui
sous-tend cette recherche est que les inondations à N’Djamena sont favorisées par un
contexte de plaine alluviale et de fortes intensités des pluies. Une démarche
méthodologique hypothético-déductive basée sur la collecte des données
documentaires, des observations, l’enquête de terrain et les entretiens avec 196
ménages a été appliquée. Les données des pluviométries, des débits ont été collectés
et analysées pour identifier l’occurrence des aléas d’inondation survenus. Les
résultats obtenus attestent que la ville de N’Djamena est sujette à des inondations
parce que les aspects physiques de son milieu offrent des conditions favorables aux
inondations. N’Djamena est une ville bâtie sur une plaine d’inondation avec une
topographie presque stable, le sol est de type argileux-sableux par zone. N’Djamena
est une zone de confluence des deux principaux cours d’eaux du Tchad (les fleuves
Chari et Logone). Les inondations enregistrées dans cette ville sont celles dues à la
forte intensité des eaux pluviométriques au mois d’août et septembre, aussi aux
débordements des eaux des fleuves Chari et Logone pendant les mois d’octobre et
novembre.