1 | Auteur(s): ASSEMIAN Assiè Emile, SANGARE Youssouf, DIOMANDÉ Beh Ibrahim. N° Page : 7-21 |
ANALYSE DE LA VARIABILITE SPATIO-TEMPORELLE DE LA RECHARGE DU SOCLE DE LA SOUS-PREFECTURE DE KORHOGO, NORD DE LA COTE D’IVOIRE.
Résumé de l'article
La sous-préfecture de Korhogo, est située au nord de la Côte d’Ivoire. Celle-ci dispose d’un seul type d’aquifère, dont le socle formé d’un horizon fissuré recouvert d’une couche altéritique. Cet aquifère est très sollicité pour l’approvisionnement en eau potable dans les zones rurales et urbaines. Cependant, il est très sensible à la variabilité climatique. Le but de ce travail est d’étudier la variabilité spatio-temporelle de la recharge (infiltration efficace) dans le socle de la sous-préfecture de Korhogo. Ainsi, la méthode du bilan hydrologique appliquée a permis de montrer que cet aquifère de socle ne reçoivent pas les mêmes recharges au fil des années et dans l’espace. En période humide (1950-1971), les recharges sont généralement fortes, alors qu’en période sèche (1971-2019), ces recharges sont faibles. Au plan spatial, en période humide, les recharges varient entre 210 mm et 251 mm, alors qu’en période sèche, celleci fluctue entre 136 mm et 251 mm. Cette inégale répartition spatio-temporelle des recharges réduit la quantité d’eau souterraine dans cette localité.
2 | Auteur(s): KANGA Kouakou Hermann Michel, DIOMANDE Béh Ibrahim, KODJO Aka Jean-Eudes, TRA Bi Zamblé Armand. N° Page : 22-39 |
EUTROPHISATION DES LACS DANS LA VILLE DE YAMOUSSOUKRO (COTE D’IVOIRE) : ENTRE FACTEURS CLIMATIQUES ET HUMAINS
Résumé de l'article
De nombreuses études ont démontré le lien entre les variations climatiques et les ressources en eau dans le monde et spécifiquement en Côte d’Ivoire. Avec le réchauffement climatique, les populations riveraines des lacs dont les activités humaines sont aussi liées à cette ressource subissent inéluctablement les effets pervers de l’eutrophisation des lacs. Ainsi, cette étude vise à montrer les causes de l’eutrophisation des lacs à Yamoussoukro. Les traitements statistiques des données climatiques (par le test de MANN KENDALL), microbiologiques et physicochimiques ont été réalisés, à l’aide du support informatique, EXCEL 2016. Ensuite, des images satellitaires et les données démographiques ont fait l’objet d’une analyse. Ces différents traitements et analyses ont permis de déterminer l’évolution tendancielle entre 1987 et 2017 la pluviométrie à Yamoussoukro et de caractériser l’état eutrophique des lacs. Des résultats ont été obtenus à l’issue de l’analyse. En général, au cours de ces trente dernières années, la pluviométrie a observé une tendance à la hausse qui accentue le ruissellement naturel vers les lacs à Yamoussoukro. L’analyse géochimique a permis de confirmer l’eutrophisation des lacs due à la température élevée des eaux des lacs. La forte croissance démographique a pour conséquence la multiplication des déchets solides et liquides dont leur source d’évacuation sont majoritairement les lacs aménagés. Ainsi, cette hausse de la pluviométrie favorise l’acheminement des déjections humaines, des eaux usées ménagères et des ordures ménagères vers les lacs. De ce fait, la forte concentration des matières fécales et des déchets solides et liquides dans les lacs est à l'origine de l'eutrophisation des lacs. Face à cette eutrophisation des lacs aménagés on assiste à des répercussions sur diverses activités socio-économiques.
3 | Auteur(s): Songanaba ROUAMBA, Pawendkisgou Isidore YANOGO, Vioho Abraham MANA, Joseph YAMEOGO. N° Page : 40-65 |
LES CONSEQUENCES DE L’EXPLOITATION ARTISANALE DES CARRIERES LATERITIQUES SUR L’ENVIRONNEMENT PHYSIQUE ET HUMAIN DANS LA COMMUNE DE DEDOUGOU
Résumé de l'article
L’exploitation artisanale des carrières latéritiques engendre des conséquences importantes sur l’environnement naturel et humain dans la commune urbaine de Dédougou, située au Nord-Ouest du Burkina Faso. L’activité est en pleine expansion dans cette zone à cause de la forte demande en pierres latéritiques pour la construction de logements, de bâtiments administratifs ainsi que de l’usage de la latérite dans la construction des routes. Les sites d’extraction de BLT couvrent une superficie d’environ 18 hectares dans la commune. L’objectif de cette étude est d’évaluer les conséquences environnementales et humaines de l’exploitation artisanale des blocs latéritiques dans la commune de Dédougou. L’hypothèse principale stipule que l’extraction des pierres latéritiques a des répercussions sur l’environnement et l’homme dans la commune de Dédougou. La méthodologie est basée sur les méthodes mixtes et les données ont été traitées avec Excel et ArcGIS. Les résultats montrent que l’extraction artisanale des pierres latéritiques dégrade le sol, le relief et la végétation. En effet, les exploitants de pierres décapent les couches superficielles du sol, modifient le relief initial et réduisent le nombre de végétaux des sites. L’activité influence négativement la santé des exploitants qui sont confrontés à la fatigue générale, aux douleurs musculaires et à des maladies respiratoires comme la toux et le rhume. Ces maladies sont dues à la pénibilité du travail et à l’inhalation régulière de la poussière sur les sites. Quant aux riverains des carrières latéritiques, ils sont exposés surtout au paludisme, à la dengue et aux maladies respiratoires. Ces maladies sont causées par la stagnation des eaux de ruissellement qui deviennent des eaux usées surtout pendant la saison humide et par l’existence des ordures ménagères et des déchets biomédicaux. Ainsi, ces carrières deviennent propices au développement des moustiques du genre Anophèles et Aedes, vecteurs respectifs du paludisme et de la dengue. Par ailleurs, l’activité génère des revenus pour les exploitants, les livreurs et les maçons.
4 | Auteur(s): DJEUANI NKADJI Joseph Darethmy, DJIANGOUE Berthin, KOSSOUMNA LIBA’A Natali. N° Page : 66-85 |
LA PLURIACTIVITE : UNE CONDITION DE SURVIE DES ARTISANS (SCULPTEURS SUR BOIS, FONDEURS DE BRONZE ET VANNIERS) FRAGILISES PAR LA PANDEMIE DE COVID-19 A FOUMBAN (OUESTCAMEROUN)
Résumé de l'article
Au Cameroun, l’environnement de production artisanale est fragilisé par la covid-19, occasionne des revenus très faibles. Ce qui amène les artisans à s’ouvrir à la pluriactivité pour leur survie. L’objectif de cette recherche est de mettre en exergue le rôle de la pluriactivité des artisans dans la réduction de la pauvreté et de l’amélioration de leur condition d’existence. L’étude a été menée dans la commune de Foumban sur un échantillon aléatoire à boule de neige de 202 artisans suivie des entretiens exploratoires avec des Délégués départementaux des arts et de la culture, des Délégués départementaux du Ministère des Petites et Moyennes entreprises de l’Economie Sociale et de l’Artisanat, des responsables communaux de l’artisanat et l’observation directe. Cette étude montre que les artisans se servent des outils spéciaux fabriqués localement pour réaliser des objets majoritairement sur commande (40,5%). Moins de la moitié de ces artisans avant covid-19 (45%) et plus de la moitié durant cette crise sanitaire (59,4%) exercent une activité secondaire. Le revenu moyen mensuel issu de l’artisanat est de 40126,34 FCFA et le revenu moyen mensuel issu des autres activités est de 25837,91 FCFA. La combinaison de ces deux revenus donne un revenu général moyen mensuel de 48696,34 FCFA aux artisans soit une augmentation de 21,36%. Cet argent est dépensé pour acheter des biens et subvenir aux besoins familiaux (logement, éducation, santé, nutrition). Cette étude a permis d’aboutir à la conclusion selon laquelle, la pluriactivité a été un moyen de résilience des artisans face aux effets néfastes de la crise sanitaire induits par la covid-19 au Cameroun.
5 | Auteur(s): YÉO Namongo, SORO Dotieha Firmin, KONÉ Basoma. N° Page : 86-103 |
LA TRANSFORMATION DES GRAINES DE NERE EN SOUMBARA DANS LA REGION DU PORO (AU NORD DE LA CÔTE D’IVOIRE)
Résumé de l'article
Le néré « Parkia Biglobosa » est un arbre spontané à multiples fonctions. Les fruits contiennent des graines que les populations de la région transforment en produits dérivés « soumbara ». Le soumbara est un produit obtenu à partir des graines de néré à l’issu d’un processus de transformation manuel. La présente étude porte sur les procédés de production du soumbara. Dans la région du Poro, l’activité de production du soumbara est l’œuvre des femmes. Cette activité leur permet de promouvoir le bienêtre social et économique au sein de leur ménage. Cet article dont l’objectif est d’analyser la production du soumbara dans la région du Poro, s’est appuyé sur une recherche documentaire et une enquête de terrain. Les résultats obtenus relèvent que laproduction du soumbara est une activité exclusivement féminine à l’échelle de la région du Poro avec des étapes dans la quasi-totalité manuelle.
6 | Auteur(s): KONAN Kouakou Attien Jean-Michel, YOMAN N’Goh Koffi Michael, ADAMA Bakayoko. N° Page : 104-120 |
ÉLEVAGE INTRA-URBAIN ET PROBLEMES ENVIRONNEMENTAUX A SAKASSOU (CENTRE, COTE D’IVOIRE)
Résumé de l'article
L’Etat ivoirien à travers le décret n° 98-70 du 13 février 1998 fixant les règles générales d’installation des exploitations d’élevage a interdit la création d’exploitation d’élevage à l’intérieur des périmètres urbains sur toute l’étendue du territoire national. Cependant, malgré ces mesures, la pratique de l’élevage se maintien dans les villes ivoiriennes avec son corollaire de nuisance. A Sakassou, l’élevage urbain composé majoritairement de volailles, d’ovins, de caprins et de bovins est pratiqué de manière plus ou moins intensive avec ses nombreux problèmes environnementaux qu’il engendre. La présente étude vise à contribuer à une meilleure connaissance des problèmes environnementaux suscités par l’élevage intra-urbain à Sakassou.À cet effet, une recension bibliographique sur l’élevage intraurbainet des enquêtes de terrain ont été menées. Les résultats des investigations révèlent que les citadins de Sakassou s’intéressent de plus en plus à la pratique de plusieurs types d’élevage intra-urbain avec des acteurs au profil diversifié. L’étude montre également que de nombreux problèmes environnementaux (insalubrité avec les déjections des animaux, obstruction des voies de circulation par les animaux errants, exposition à des maladies, etc.)sont liés à la pratique de l’élevage sur l’espace urbanisé de Sakassou. Cette étude a donc permis d’aboutir à la conclusion selon laquelle, l’élevage intra-urbain est un générateur de problème environnementaux à Sakassou.
7 | Auteur(s): Dombor Djikoloum Dingao, Djimouko Sabine, Mahamat Ali Mustapha. N° Page : 121-135 |
PERCEPTION DE LA PANDEMIE DU COVID 19 ET PRATIQUE DES MESURES BARRIERES DANS LES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES ET UNIVERSITAIRES DE LA VILLE D’ABECHE (TCHAD)
Résumé de l'article
La perception des phénomènes et des risques encourus, de leurs causes et de leurs conséquences conduit les habitants à s'exposer à ces menaces. La perception d’une maladie impacte sur les moyens de protection contre cette maladie. Cette contribution analyse les comportements des élèves et étudiants en fonction de leur perception du COVID 19 et leur pratique des mesures barrières. Pour atteindre les objectifs fixés, l’étude est réalisée à partir d’un échantillon 183 enquêtés répartis différemment par établissement. Il en résulte que 100% des élèves et étudiants ont eu connaissance de la pandémie du COVID 19 et des mesures barrières. Dans la pratique des mesures barrières, 100% ne pratiquent pas la distanciation physique, 14,75% seulement pratique le port des masque, 23,52% pratique le lavage des mains. Il est nécessaire de mettre en place des réseaux de surveillance épidémiologique, et une meilleure coordination de la lutte contre le COVID 19 à Abéché
8 | Auteur(s): KANGA Konan Victorien. N° Page : 136-153 |
COHABITATION ENTRE ACTIVITES ET HABITATS EN MILIEU PORTUAIRE D’ABIDJAN (COTE D’IVOIRE)
Résumé de l'article
Le Port d’Abidjan est une infrastructure très déterminante dans le dynamisme économique de la Côte d’Ivoire. Il favorise non seulement les échanges avec les autres pays entre la Côte d’Ivoire mais contribue également à la création de milliers d’emplois directs et indirects. À l’instar de toutes les régions portuaires du monde, Abidjan attire de nombreuses populations autochtones et étrangères. Cela est à l’origine de la croissance démographique accélérée, obligeant certains à bâtir des habitations et à loger à proximité du port en violation des dispositions élémentaires en matière de construction. Nombre d’habitants de ces lieux se retrouvent dans une situation sociale dégradée, exposés à la promiscuité, à l’insalubrité, aux incertitudes du lendemain et s’entremêlent aux activités portuaires. Cette étude montre l’impact des habitats sur les activités en milieu portuaire d’Abidjan. La méthodologie adoptée prend en compte la recherche documentaire, les enquêtes sur le terrain à savoir les questionnaires, les interviews et les focus group discussion. Les résultats montrent qu’il existe des nombreuses zones d’habitations constituées au fil des années autour des installations portuaires. Ces quartiers sont pour la plupart précaires et non respectueux des règles d’urbanisme et pourtant, l’Etat et les autorités semblent laisser faire. Lorsque survient la question des aménagements portuaires, on assiste parfois à des conflits entre résidents et autorités portuaires. Cette situation influence négativement les activités au niveau du port.
9 | Auteur(s): AGODIO Gobé Elysée, KOUADIO Konan Eugene, KOFFI Yao Didier, KOFFI Aboa Paul, Mamadou KALOGA. N° Page : 154-171 |
EVOLUTION DE LA PREVALENCE SPATIO-TEMPORELLE DE L’ULCERE DE BURULI DANS LES DEPARTEMENTS DE BOUAKE (CENTRE, COTE D’IVOIRE) ET SINFRA (SUD, COTE D’IVOIRE)
Résumé de l'article
’ulcère de Buruli (UB) représente la deuxième maladie mycobatérienne dans le monde après la lèpre et la tuberculose. Elle atteint préférentiellement la peau. En l’absence de traitement précoce, l’os peut être atteint entrainant parfois des séquelles invalidantes. Il s’agit d’une étude rétrospective et l’objectif est de rendre visible au plan spatial et temporel par des cartes, l’ulcère de Buruli dans les départements de Bouaké et Sinfra de 2009 à 2018. L’analyse spatiale a été utilisée comme méthode pour l’atteinte de l’objectif. Ainsi, les données épidémiologiques, démographiques et cartographiques ont été nécessaires. La représentation cartographique a été réalisée à l’aide des logiciels ArcGIS 10.5 et Adobé Illustrator. Les résultats de la présente recherche ont montré que la distribution de la prévalence de l’UB est focalisée au niveau des départements, sous-préfectures et villages ou campements avec une variation de l’endémicité selon les territoires et les années d’observation. Il a été observé une diminution de l’endémicité de la maladie au cours de la période d’observation. Ainsi, le nombre de malade passe de 152 patients en 2009 à 04 malades en 2018 pour le département de Bouaké, tandis que dans le département de Sinfra les effectifs des malades passent de 188 cas en 2009 à 25 cas en 2018. Les données qui ressortent de cette étude ont permis d’appréhender au mieux l’épidémiologie de l’UB dans les départements à travers sa distribution géographique. Dans un contexte ou le mode de transmission n’est pas encore bien élucidé, et où il n’existe pas de vaccin contre la maladie, la bonne connaissance de sa distribution et les facteurs de risque permettront de focaliser au mieux les stratégies de lutte.
10 | Auteur(s): KOUAME Kanhoun Baudelaire, OUATTARA Koffi Daniel, KOFFI Guy Roger Yoboué. N° Page : 172-195 |
PRODUCTION MARAÎCHERE ET SES EXTERNALITES SOCIOECONOMIQUES ET SANITAIRES DANS LA SOUS-PREFECTURE DE TIEBISSOU (CENTRE, COTE D’IVOIRE)
Résumé de l'article
La demande alimentaire a induit le développement des activités agricoles maraîchères. Pour s’assurer une rentabilité financière, les producteurs ont recours aux pesticides chimiques dans la production maraîchère de la sous-préfecture de Tiébissou. Cette étude vise à analyser les effets socioéconomiques et sanitaires de l’usage des pesticides dans la production maraîchère. Les résultats de cette étude reposent sur l’exploitation des données secondaires et des enquêtes de terrain qui se sont déroulées de mars à mai 2021. Cette étude s’est réalisée auprès de 210 producteurs et 18commerçants de pesticides chimiques dans sept localités de la sous-préfecture de Tiébissou. Il ressort de cette étude que le contexte agro-écologique favorable et la demande alimentaire ont induit le foisonnement des sites de production maraîchère dans la sous-préfecture de Tiébissou. La production maraîchère est une activité rentable qui génère des revenus moyens par récolte qui oscillent entre 100 000 F CFA et plus de 1 000 000 F CFA selon la typologie des produits et les superficies exploitées. Ces revenus contribuent à l’autonomisation sociale des producteurs et à l’acquisition de biens matériels. Cependant, le manque de formation des producteurs et le non-respect des prescriptions d’usage des dits produits entraînent des effets néfastes sur la santé. Les producteurs sont exposés aux brulures de la peau (38,58%), aux rhumes (15,71%), aux maux de tête (15,71%) et aux troubles respiratoires (10%). Cette étude aboutit à la conclusion selon laquelle l’usage des pesticides constitue un facteur de risques sanitaires malgré son importance dans la production maraîchère.
11 | Auteur(s): Daniel SAIDOU BOGNO, Abel TÉWÉCHÉ. N° Page : 196-210 |
INFLUENCE DE LA COUPE DE BOIS SUR LES RESSOURCES LIGNEUSES DANS LE BASSIN DU LAC TCHAD : CAS DE TERROIR DE NDJAGARE (EXTRÊME-NORD DU CAMEROUN)
Résumé de l'article
La Région de l’Extrême-Nord est devenue depuis 2012, le théâtre des conflits armés qui ont forcé 514 747 personnes à fuir leurs villages d’origine (OIM, 2016). De 2 721 500 habitants en 2001, sa population est passée à 3 111 792 en 2016 (INS, 2016) entrainant une pression sur les ressources ligneuses déjà exposées aux variations climatiques. Afin d’évaluer l’influence de la coupe de bois sur les ressources ligneuses dans le bassin du lac Tchad, des relevés botaniques ont été faits dans 40 placettes de 900m², appuyés par des enquêtes ethnobotaniques. Ces inventaires ont permis de dénombrer 18 espèces représentant 08 familles soit 248 individus, dominées par les Combrétacée (27%) et Hymenocardiacée (19%). Malgré leur capacité de régénérations respectives 0,7, 2,2 et 04%, Prosopis africana, Anogeissus leiocarpus, et Isoberlinia doka restent les espèces les plus recherchées présentant les indices de rareté les plus élevés respectivement 98, 98 et 97. D’où la nécessité de les protéger.
12 | Auteur(s): DOHO Bi Tchan André, KOUAME Dhédé Paul Eric, YAO Blé Konan Aristide. N° Page : 211-225 |
LA CONSTRUCTION DE L’AUTOROUTE YAMOUSSOUKRO-BOUAKE : LES EFFETS INDUITS SUR L’ENVIRONNEMENT BIOPHYSIQUE AUTOUR DE LA VILLE DE YAMOUSSOUKRO
Résumé de l'article
Le développement durable est un choix de développement auquel la Côte d’Ivoire a souscrit au même titre que la communauté internationale. Un choix dicté au niveau national, non seulement par la rationalisation de la gestion des ressources naturelles, gage du développement socioéconomique d’un pays. Le droit à un environnement sain est de ce fait un principe fondamental de la politique nationale en matière de gestion environnementale. Les résultats de cette recherche démontrent que la construction de cette autoroute a un véritable impact négatif sur l’environnement physique, naturel et humain à Yamoussoukro. Dès lors, le suivi environnemental devient une priorité pour l’évolution des composantes du milieu naturel et humain affectés par le projet de construction de l’autoroute Yamoussoukro-Bouaké qui porte atteinte à l’environnement dans toute sa composante. Cette étude vise à analyser l’impact environnemental de l’autoroute en construction dans la ville de Yamoussoukro. La démarche méthodologique adoptée s’est appuyée sur la recherche documentaire. Elle repose également sur des observations directes de terrain et des entretiens auprès des autorités administratives.
13 | Auteur(s): Alassane FATAHALA. N° Page : 226-238 |
GESTION DES DECHETS SOLIDES MENAGERS DANS LA COMMUNE URBAINE DE TOMBOUCTOU AU MALI
Résumé de l'article
Produits quotidiennement par les populations locales, les déchets solides ménagers font l’objet de gestion impliquant divers acteurs communaux à Tombouctou. L’objectif principal de l’étude est d’analyser la gestion des déchets solides ménagers dans la municipalité de Tombouctou. Les résultats sont issus de la recherche documentaire et de l’enquête de terrain. Dans la Commune Urbaine de Tombouctou, la composition des déchets solides ménagers est hétéroclite. Elle est essentiellement constituée de ferraille, de plastiques, de papiers, de fragments d’os, de cendres de bois, de piles usées, de morceaux de cuir. La gestion des déchets implique un nombre pléthorique d’acteurs parmi lesquels figurent les ménages, les groupements d’intérêt économique, les Organisations Non gouvernementales, les élus municipaux et les services techniques qui collaborent avec la mairie. A Tombouctou, les sites de dépôts des déchets solides ménagers sont localisés dans les quartiers de Bellefarandi, d’Abaradjou et d’ Hammabangou. Pour une gestion efficiente des déchets solides, les ménages, la société civile doivent être fortement sensibilisés.Aussi, les fonds alloués à l’assainissement de la Commune doivent être nécessairement revus à la hausse.