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Auteur(s):
SANGARE Youssouf, ASSEMIAN Assiè Emile, DIBY Hose Prunel.
N° Page : 7-21
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CARACTERISATION SPATIO-TEMPORELLE DE LA VARIABILITE PLUVIOMETRIQUE DANS LA SOUS-PREFECTURE DE KORHOGO, NORD DE LA COTE D’IVOIRE
Résumé de l'article
La sous-préfecture de Korhogo, située au nord de la Côte d’Ivoire est soumise à un
contexte climatologique varié, fragilisé par les conséquences du réchauffement
climatique. Ce travail propose d’étudier la variabilité spatiale et temporelle des
pluviométries de la sous-préfecture de Korhogo. Il est donc question de caractériser
les variabilités spatio-temporelles de la pluviométrie dans cette région. Les résultats
des tests de détection des ruptures appliquées (indice pluviométrique, test de Pettitt)
à la série pluviométrique de 1950 à 2019, mettent en évidence une rupture unique en
1971, avec une période humide de 1950-1971 et une période sèche de 1971-2019. Les
pluies sont fortes en période humide, avec une valeur moyenne de 1400 mm, alors
qu’en période sèche, on a en moyenne 1149 mm, soit une baisse de 251 mm. Au plan
spatial, en période humide, les pluies annuelles fluctuent entre 1360 mm et 1420 mm,
alors qu’en période sèche, celles-ci varient entre 1200 mm et 1240 mm. Tous ceux-ci
montrent la diminution spatio-temporelle de la pluviométrie sous l’effet du
réchauffement climatique. Cependant, durant les deux périodes, l’ouest demeure le
plus arrosé que l’est, car le gradient pluviométrique évolue de l’ouest vers l’est. Ce
phénomène peut être certainement au facteur biophysiques.
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Auteur(s):
KONÉ Karnon, DÉCAHOU octave, SORO Nambegue.
N° Page : 22-49
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L’ EVOLUTION RECENTE DU CLIMAT ET SON IMPACT SOCIOENVIRONNEMENTAL DANS LE DEPARTEMENT DE BOUNDIALI (COTE D’IVOIRE)
Résumé de l'article
La variabilité climatique et la perte de la diversité biologique sont des problématiques
cruciales pour les régions sèches d’Afriques où ils conjuguent leurs effets pour éprouver
les moyens de vie des populations les plus pauvres. Elle est une réalité à laquelle la Cote
d’ivoire est confronté aujourd’hui et les zones les plus impactées sont les zones de
savane. La plupart de ces zones présentes une baisse de la pluviométrie; élément
fondamental car elle conditionne la disponibilité des ressources en eaux nécessaires aux
cultures et à la consommation. De ce fait, Les activités agricoles sont influencées car
tributaires de la pluie. L’accès à l’eau de boisson devient difficile avec l’assèchement des
principaux cours d’eaux. C’est dans cette zone que le département de Boundiali est
situé. La saison des pluies reste courte pendant que la saison sèche s’allonge. Durant la
période de saison sèche, le stock d’eau dans le sol n’arrive plus à satisfaire les besoins
hydriques des plantes. De ce fait, l’activité maraichère prend un coup et l’activité
économique baisse considération pour les ménages agricole. Tous ces facteurs vont
entrainer des migrations temporaires dues à l’insécurité alimentaire.
Cette étude a pour objectif de contribuer à une meilleure connaissance des conditions
climatiques actuelles du département de Boundiali afin de mieux réorienter les
politiques d’aménagement de l’espace. Nous avons utilisé les données pluviométriques
sur la période de 1980 à 2018, les températures, et les indices nécessaire pour caractériser
le climat.
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Auteur(s):
ADIKO Cho Evelyne Judicaël R., N’GORAN-HADDAD Evelyne Patricia Abo, DAN Chepo Ghislaine, EBAH-Djédji Bomoh Catherine.
N° Page : 50-67
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UTILISATION D’UN NOUVEAU TYPE DE FERMENT POUR L’AMÉLIORATION DE LA QUALITÉ D’UN MET IVOIRIEN « PLACALI »
Résumé de l'article
Le Placali, est un aliment sous forme de pâte gélatineuse préparé à partir de manioc
fermenté. C’est un met très prisé par la population ivoirienne généralement
confectionné avec la seule Yacé. C’est en ce sens que vu la diversité des variétés de
manioc à chair colorée cultivées en Côte d’Ivoire, il serait bénéfique de les vulgariser
par la fabrication de Placali. L’objectif général de ce travail est de contribuer à
valoriser trois (3) variétés de manioc améliorées à partir d’un nouveau type de
ferment pour la préparation du placali. Ainsi, les analyses physicochimiques,
microbiologiques et sensorielles ont été réalisées sur les échantillons de pâtes fraîches
de manioc issus de ces variétés. D’après les résultats physico-chimiques obtenus,
toutes les pâtes analysées ont un pH acide compris entre 3,73 ± 0,006 et4,59 ± 0,015.
S’agissant des analyses microbiologiques, les charges en germes aérobies mésophiles
(GAM) ont varié de 2,9± 0,14.10
8
à 6,35± 0,21.10
7
UFC/g. Tandis qu’en Bacillus, en
bactéries lactiques et en levures, elles étaient situées respectivement entre7,45 ± 0,77.
10
8
et 3,55± 0,63.10
8
UFC/g, ensuite entre 2,23± 0,42.10
8
et 8,4± 0,56.10
7
UFC/g puis
entre 2,96± 0,03.10
8
et 6,75± 0,35.10
9
UFC/g. Du point de vue sensorielle, les
échantillons de Placali obtenus à partir de ferment séché présentaient un meilleur
goût car moins acides et un très bon arôme qu’à l’accoutumé. Aussi, les trois variétés
de manioc étaient beaucoup appréciées avec des notes globales comprises entre 7,6 et
7,8sur 10. En définitif, il serait intéressant de préconiser l’utilisation de ce type de
ferment lors de la préparation du Placali.
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Auteur(s):
Judith N. SEMPORE, Laurencia T. OUATTARA/SONGRE, Vianney W. TARPAGA, Mamoudou H. Dicko.
N° Page : 68-80
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CARACTERISATION MORPHOLOGIQUE ET POTENTIALITE NUTRITIONNELLE DE QUATORZE (14) ACCESSIONS DE NOIX DE CAJOU (ANACARDIUM OCCIDENTALE L.) AU BURKINA FASO
Résumé de l'article
L’anacardier (Anacardium occidentale L.), une plante considérée autrefois comme une
espèce forestière de lutte contre l’érosion et la désertification est aujourd’hui reconnu
pour présenter des opportunités socioéconomiques grâce à son fruit, composé de la
pomme et de la noix. La culture de la noix de cajou est en croissance au Burkina Faso
avec une grande diversité variétale. L’amande provenant de la noix de cajou est un
aliment très consommé pour son goût et sa richesse en composés nutritionnels. En
effet la noix occupe la troisième place d’exportation au Burkina Faso, après le coton et
le sésame. Cependant, la filière anacarde au Burkina Faso à l’instar de nombreux
pays producteurs est confrontée à plusieurs contraintes. Entre autres il s’agit
notamment de la production hétérogène, la faiblesse des rendements des vergers, la
méconnaissance des variétés de l’anacardier existantes et des potentialités de leurs
fruits ainsi que de leurs produits dérivés, l’insuffisance de plants améliorés, le faible
niveau technologique des unités de transformation. L’objectif de cette étude est
d’effectuer une caractérisation morphologique, nutritionnelle et antinutritionnelle de
quatorze accessions de noix de cajou pour une optimisation de la culture des
accessions les plus rentables. Les dimensions (longueur, largeur, épaisseur) et le nombre de noix par kilogramme de chaque accession ont été mesurés. Le taux
d’humidité et la quantité de cendres ont été déterminés respectivement selon les
méthodes décrites dans la norme NF V03-707 (2000) et la norme internationale ISO
2171 (2007). Les lipides et les protéines ont été déterminés respectivement par la
méthode d’extraction de type soxhlet avec l’hexane et par la méthode Kjeldahl à
partir des amandes broyées. Les phytates ont été déterminés par la méthode
spectrométrique selon (Latta et al., 1980 et Vaintraubet al., 1988). D’une accession à
une autre, l’on a noté une différence significative de la longueur des noix
(3,03±1,15cm à 3,5±1,66cm), largeur (2,40±1,29cm à 2,88±2,00), l’épaisseur
(1,67±2,42cm à 2,01±0,95cm) et du nombre de noix par kilogramme (110 à 192). Les
teneurs humidité, cendre, lipides et protéines variaient respectivement de
(4,32±0,09% à 5,31±0,49%) ; (2,06±0,02% à 3,14±0,36%), (45,99±0,56% à 55,55±0,41%) ;
(17,53±0,02% à 22,67±0,69%). Les teneurs en phytates variaient de 3,82±0,69mg/gMS
à 13,52±0,56mg/gMS. Cette étude a montré que la plupart des accessions étudiées
ont un grainage excellent et présente un potentiel nutritionnel considérable. Ces
accessions peuvent contribuer à la création de vergers pour l’obtention des noix de
qualité améliorée.
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Auteur(s):
ZOU Rosine Affoué Mathilde, NASSA Dabié Désiré Axel.
N° Page : 81-95
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ACTIVITÉS COOPÉRATIVES CAFÉ-CACAO ET RECOMPOSITION SOCIOSPATIALE DANS LA SOUS-PREFECTURE DE SAN-PEDRO (SUD-OUEST CÔTE D’IVOIRE)
Résumé de l'article
Sous la pression des partenaires au développement, l’État ivoirien engage en 1999, le
processus de la libéralisation de la filière café-cacao. Face à la politique de
libéralisation, les producteurs ivoiriens se sont organisés en coopératives pour mieux
prendre en main la gestion du secteur café-cacao. Cette étude s’inscrit dans un
contexte de libéralisation et développement rural dans la sous-préfecture de SanPedro.
L’objectif
vise
à
montrer
les
actions
menées
par
les
activités
coopératives
cafécacao
dans
la
recomposition
socio-spatiale
de ladite sous-préfecture. Pour atteindre
cet objectif, l’étude s’est basée sur deux techniques à savoir la recherche
documentaire et l’enquête de terrain. Par cette démarche méthodologique, il en
résulte d’abord qu’il existe deux typologies de coopératives, notamment les
coopératives multi-sectorielles (hévéa, palmier, café et cacao) et les coopératives
mono-sectorielles (café ou cacao), ensuite la localisation de ces coopératives est dû à
la volonté d’être plus proche des lieux de production pour faciliter la collecte, et enfin
les coopératives café-cacao mènent des actions pour le développement rural de la
sous-préfecture de San-Pedro. Ainsi, ces actions se résument entre autres à la
réalisation des infrastructures de base (le dispensaire, l’école et l’hydraulique
villageoise) et la lutte contre la pauvreté (l’emploi, la micro-finance et la subvention).
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Auteur(s):
YMBA Maïmouna.
N° Page : 96-119
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ANALYSE DU VOLUME ET DE LA VARIATION SAISONNIERE DES ACTIVITES DES STRUCTURES DE SOINS A ABIDJAN : REVELATRICE DE DISPARITE D’UTILISATION DES SERVICES DE SANTE
Résumé de l'article
L’objectif de cette étude est d’analyser l’impact des variations saisonnières sur les
volumes d’activités des structures de santé dans la ville d’Abidjan. A partir de l’analyse
des registres de santé de 2021 de sept structures de soins; les résultats montrent que les
maladies telles que le paludisme subissent des fluctuations saisonnières. En effet, le
paludisme sévit toute l’année dans les services de santé, mais il est plus important
pendant la grande saison des pluies, où le maximum des cas apparaît en juin et en
juillet. Quant aux maladies diarrhéiques, on observe également une variation
saisonnière, elles sont plus fortes de mai à juin et en août. Pour les infections
respiratoires aigu, la variation saisonnière est inverse, c’est plutôt en saison sèche et
chaude que nous avons les maximums (mars, avril, décembre). Par contre les maladies
dermatologiques, cardiologiques et gynécologiques ne sont pas soumises aux variations
saisonnières climatiques.
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Auteur(s):
GOHOUROU Florent, YAO-KOUASSI Quonan Christian.
N° Page : 120-133
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SYSTÈME DE GESTION DES DÉCHETS ET VULNÉRABILITÉ DES POPULATIONS DE BONON (CÔTE D’IVOIRE)
Résumé de l'article
La gestion des déchets dans les villes africaines s'effectue le plus souvent selon une
ségrégation socio-spatiale très marquée. Les populations les plus défavorisées ont de
moins en moins accès aux services de collecte communale et sont le plus exposées
aux nuisances des déchets non collectés. Pourtant, les difficultés de Bonon à gérer ses
déchets ont conduit à une territorialisation des déchets dans la ville. En effet, à Bonon
la crise de salubrité avec les problèmes de décharges sauvages ne fait pas apparaitre
les différenciations socio-économiques et d’accès au service de collecte des déchets.
L’analyse systémique du mode de gestion des déchets à Bonon révèle une ville à
l’abandon où les déchets sont loin d’être un marqueur social des modes de
consommation. Ainsi, la composition des déchets combinés aux mêmes pratiques
sociales se retrouvent dans l’ensemble des quartiers de la ville. Les ménages évacuent
leurs déchets dans les fosses septiques, les décharges sauvages ou dans les
différentes rues. Au-delà des enjeux liés à la typologie des déchets et de la
vulgarisation des mauvaises pratiques sociales, l’étude révèle le lien entre les
différentes pathologies (paludisme, diarrhée et fièvre typhoïde) et l’absence de
collecte communale à travers le spectre de l’insalubrité croissante de la ville.
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Auteur(s):
KOMADAN Marcel, SOULEY Kabirou, HOUNTO Gyslain, AGBON A. Cyriaque, YABI Ibouraïma.
N° Page : 134-150
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ANALYSE DE LA DISPONIBILITE ALIMENTAIRE DANS LES COMMUNES DE LOKOSSA ET DE DOGBO (BENIN)
Résumé de l'article
La disponibilité des produits alimentaires est indéniablement une condition sine qua
non de la sécurité alimentaire. L’objectif de la présente recherche est d’analyser la
disponibilité alimentaire dans les Communes de Lokossa et de Dogbo dans la
perspective de la sécurité alimentaire des populations.
L’approche méthodologique adoptée est basée sur la collecte, le traitement des
données et l’analyse des résultats. La technique utilisée pour le choix des personnes
enquêtées repose sur la méthode raisonnée suivant des critères bien déterminés. Au
total, 367 ménages agricoles ont été soumis à l’enquête réalisée au moyen de
l’application KoBoCollect v1.27.3 installée sur les smartphones. Une base de données
Excel est obtenue. A partir cette dernière, des tableaux, graphes ont été réalisés et ont
fait l’objet d’analyse.
Cette recherche révèle que les rendements des cultures vivrières traduisent fort bien
la qualité agro-environnementale médiocre des Communes de Lokossa et de Dogbo.
Entre 1995 et 2020, soit en 25 ans, les productions agricoles ont légèrement augmenté
dans la Commune de Lokossa et très peu dans la Commune de Dogbo. En ce qui
concerne les rendements, ils ont chuté dans l’ensemble. Les récoltes sont stockées en août où les produits agricoles sont moins chers et abordables en raison de leur
abondance. Mais après huit mois de stockage (en avril), seuls 23,48 % des enquêtés
dans la Commune de Lokossa et 21,10 % dans la Commune de Dogbo disposent
encore de réserves alimentaires. Aussi, les pertes et gaspillages alimentaires, le
bradage des récoltes, les difficultés d’importation alimentaire, la quasi inexistence
d’aide alimentaire et l’augmentation de la population influencent-ils la disponibilité
des ressources alimentaires dans les deux Communes. Il est donc plus qu’urgent que
des dispositions soient prises afin d’améliorer la disponibilité alimentaire gage de la
sécurité alimentaire des populations dans le secteur de recherche.
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Auteur(s):
TOHOUENOU Coffi Norbert, GBADGUIDI Acakpo Nonvignon Magloire, NASSIHOUNDÉ Cocou Blaise, DOSSOU GUÈDÈGBÉ Odile.
N° Page : 151-172
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DIMENSIONS SOCIO-ECONOMIQUES DU MARAICHAGE DANS L’ARRONDISSEMENT DE GRAND-POPO AU SUD-OUEST DU BENIN
Résumé de l'article
L’objectif de la présente recherche est de contribuer à une meilleure connaissance de
l’importance socio-économique du maraîchage à Grand-Popo. L’approche
méthodologique adoptée s’articule autour de la recherche documentaire, des
investigations en milieu réel auprès de 144 personnes dont 3 élus locaux et 3 cadres
de l’Agence Territoriale pour le Développement Agricole (ATDA) et du traitement
des données.
Les résultats montrent que 31% des acteurs enquêtés investissent dans la
scolarisation des enfants ; 26% (le logement) ; 17% (l’épargne) ; 13% (l’achat de
moyens de déplacement) ; 10% (l’achat de domaine) et 3% utilisent leurs revenus
pour diverses fins. Les principales contraintes auxquelles cette activité est confrontée,
sont pour 32% des producteurs maraîchers interrogés des problèmes de
ravitaillement en matières premières, 22% le manque d’encadrement, 16% les aléas climatiques, 15% les organismes nuisibles, 10% le manque d’organisation des acteurs
et 5% déclarent l’appauvrissement des sols.
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Auteur(s):
KARAMBIRI Bienvenue Lawankiléa Chantal Noumpoa, SANA Mohamed, WETTA Claude.
N° Page : 173-189
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LES BARRAGES A USAGE MULTIPLES DANS LE BASSIN VERSANT DU NAKANBEAU BURKINA FASO
Résumé de l'article
Le Burkina Faso dispose d’un potentiel en eau qui pourrait être mieux exploité afin
d’augmenter l’approvisionnement en eau de la population, des écosystèmes et des
activités socio anthropiques. Ces ressources en eau subissent des pressions suite aux
besoins croissants de la population ainsi qu’à l’augmentation de cette population.
L’objectif général de cette étude est d’étudier les problèmes liés aux usages multiples
de l’eau par les populations des barrages, deKoubri, Zoungou, Tikaré, Kanazoé et
Titao. Pour mener à bien cette étude, une approche qualitative a été adoptée. Des
enquêtes socio-économiques ont été faites en administrant des questionnaires
individuels aux différents usagers. Au total 94 personnes ont été interviewé par
choix raisonné. Les résultats montrent que l’eau des barrages est surtout utilisée pour
le maraîchage, la pêche, l’abreuvement des animaux, la lessive et la confection des
briques en terre.Les mauvaises pratiques d’utilisation de l’eau causent une
dégradation de ces ouvrages hydrauliques. Ce constat est fait par 37 % des personnes
qui reconnaissent que la dégradation des barrages est avancée, ce qui crée des
conflits sur les sites. Un des résultats majeurs de cette étude est que les usagers de
l’eau de ces barrages trouvent qu’ils sont confrontés à des risques climatiques.
Effectivement 62,8 % des personnes enquêtées reconnaissent qu’elles sont
régulièrement informées de ce phénomène. Face à ces risques climatiques, 81,9 % des
enquêtés sont prêts àpartager l’eau de leur barrage en cas de réduction de la quantité
et à réduire la superficie de leur parcelle.
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Auteur(s):
KOUASSI Konan, OKA Koffi Blaise, KOFFI Yao noël, ASSI-KAUDJHIS Joseph P., DJAKO Arsène.
N° Page : 190-204
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VALORISATION AGRICOLE DES DEJECTIONS ANIMALES A M’BATTO (VILLE DU CENTRE-EST DE LA COTE D’IVOIRE) : DE L’AMELIORATION DES RENDEMENTS AUX ENJEUX ENVONNEMENTAUX ET SANITAIRES
Résumé de l'article
En Afrique Subsaharienne, l’agriculture se caractérise par sa faible productivité. Pour
accroître le rendement agricole, les petits exploitants agricoles ont souvent recours à
la fumure animale. Dans la ville de M’Batto, les déjections animales issues de
l’élevage intra-urbain sont utilisées par les petits exploitants agricoles pour la
fertilisation des sols en vue d’accroître les rendements des cultures vivrières et
pérennes. La chaîne de la valorisation agricole des déjections animales implique
plusieurs acteurs parmi lesquels figurent les éleveurs, les commerçants et les
producteurs agricoles. Cette étude vise à analyser les enjeux économiques,
environnementaux de la valorisation agricole des déjections animales à M’Batto. Les
résultats de cette étude reposent sur l’exploitation des données auprès de 321 chefs
de ménages impliqués dans la chaîne de valorisation des déjections animales. Il
ressort de cette étude que la valorisation agricole vise à redonner de la valeur
économique aux déjections animales. Plutôt que d’être considéré comme des rejets,
les déjections animales, sont utilisés comme des ressources pour la fertilisation des sols en vue de l’amélioration du rendement des cultures vivrières et pérennes. La
valorisation agricole des déjections animales est également une option avantageuse
pour l’amélioration de la salubrité urbaine. En effet, l’enlèvement régulier des
déjections animales au niveau des espaces domestiques et péridomestiques en vue de
la valorisation agricole a permis de réduire les risques d’exposition aux piqures de
poux rouges et aux infections respiratoires aigües à travers l’amélioration des
conditions d’hygiène intra-domiciliaires et prédomicilaires. Cette étude a permis
d’aboutir à la conclusion selon laquelle la valorisation agricole des déjections
animales a permis d’améliorer les rendements des cultures vivrières et pérennes, le
niveau de salubrité urbaine et de réduire les risques d’exposition aux piqures de
poux rouges et des infections respiratoires aigües.
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