| 1 | Auteur(s): Mbaindogoum DJEBE. N° Page : 7-21 |
CONTRAINTES PHYSIQUES ET LA PROBLEMATIQUE DE L’AMENAGEMENT DE LA VILLE D’ABECHE AU TCHAD
Résumé de l'article
Dans les zones montagneuses, une extension géographique provient de l’interaction entre facteurs naturels (géologie, relief, climat, hydrologie, végétation) et facteurs culturels. L’absence de la platitude de terrain donne lieu à des habitations humaines élargies à un haut risque naturel. En effet, en raison d’une adaptation constante à des difficiles conditions naturelles notamment en fonction du relief et de sa structure géologique, les "dos de baleine" et ouadis à Abéché sont sources des principales difficultés dans le processus d’installation et d’extension des infrastructures. Ils représentent ainsi des contraintes physiques pour l’aménagement du territoire et l’équilibre environnemental. Leurs impacts visibles et variables sur la dynamique urbaine obligent la population à fournir des efforts onéreux et lourds. Ce travail vise à analyser les impacts des contraintes des "dos de baleine" et ouadis sur l’organisation de la ville d’Abéché. De là, résulte de l’analyse des données collectées que la mise en place des habitations et le développement des activités humaines dans la cité interagit avec le relief et la structure géologique ; ce qui pose des problèmes à l’organisation de la ville d’Abéché.
| 2 | Auteur(s): SALIOU MOUSSA, BAÏYABE Il-Mataï, BALNA Jules. N° Page : 22-39 |
DYNAMIQUE DE LA VEGETATION LIGNEUSE DANS LE SITE D’ESSAI NATUREL DE LAF (EXTREME-NORD CAMEROUN)
Résumé de l'article
Il y’a plus de trois décennies l’essentiel des besoins en bois de feu de la région de l’Extrême-Nord du Cameroun était fourni par les savanes arborées et arbustives. Ces savanes faisaient face aux activités anthropiques telles que les prélèvements anarchiques du bois et les feux de brousses. Fort de ce constat, des préoccupations ont débouché en 1985 à la mise en place d’un essai sylvo-pastoral de 48 ha à Laf. Le but de cet essaiétait de mener des études sur les effets respectifs et éventuellement combinés du feu, du pâturage et de la coupe de bois sur la dynamique de la végétation, et sur la production en bois et en fourrage de la savane. C’est dans ce cadre précis que s’incrit le présent travail.L’objectif principal étant d’y étudier la dynamique de la ressource ligneuse. La méthode des transects a été utilisée pour la prise des données. Des résultats, il ressort que la composition floristique de la réserve de Laf est constituée de 571 individus repartis en 40 espèces, 31 genres et 15 familles. L’espèce dominante de cette réserve est Anogeissusleiocarpus. Toutefois, l’indice de Shannon montre une diversité assez importante de ce site (Ish=3). Les familles les plus représentées sont celles des Combretaceae et des Mimosaceae avec 8 espèces chacune. La végétation présente une structure en « L » dominée par les individus ayant une hauteur comprise dans l’intervalle ]1,30-2] m et un diamètre à hauteur de poitrine inférieur ou égal à 5 cm. La régénération dans la réserve de Laf laisse voir une dominance de Dichroctachyus cinerea (240 individus) et un taux de régénération de 39,7%. Les images satellitaires ont montré une diminution de la végétation suite aux activités anthropiques qui sont pratiquées dans le site. La sensibilisation et la prise de conscience de la population contribueront très fortement à la remise sur pied de la réserve de Laf.
| 3 | Auteur(s): Daouda SYLLA, WADJAMS Hugues Auguste R., Yaya BAMBA, Adjoba Marthe KOFFI-DIDIA. N° Page : 40-51 |
DETECTION DES CHANGEMENTS D’OCCUPATION ET D’UTILISATION DU SOL À SONGON, UN TERROIR DU FRONT D’URBANISATION OUEST D’ABIDJAN
Résumé de l'article
Le Sud-est ivoirien, en particulier, les zones périphériques autour de la ville d’Abidjan sont au cœur d’importantes mutations spatiales. La sous-préfecture de Songon à l’Ouest d’Abidjan n’échappe pas à cette problématique. Face à la dynamique de transformation ayant cours dans ce terroir, il est opportun de disposer d’une fine cartographie et à jour de l’occupation et de l’utilisation du sol. La présente étude analyse les différents changements d’occupation et d’utilisation du sol intervenus entre 1987 et 2022 dans cet espace. Pour ce faire, une approche diachronique basée sur le recours à des images satellites est mise en œuvre à travers l’approche post-classification par Maximum de vraisemblance (Maximum Likelihood). La cartographie obtenue avec respectivement, une précision globale de 77,38 % et 79,17 % pour les dates de 1987 et 2022 pour des coefficients kappa de 70 % et 75 % révèle d’importantes mutations au niveau de l’occupation et de l’utilisation du sol. L’approche méthodologique identifie des mutations se traduisant principalement pour les Surfaces Forestières par une régression de-3,94 % avec une vitesse de -355,94 ha/an et un accroissement de 2,32 % soit une vitesse de 307,66 ha/an au niveau des Cultures et/ou Jachères.
| 4 | Auteur(s): AGBAMARO Mayébinasso, KOUMOI Zakariyao, NANOINI Damitonou. N° Page : 52-74 |
ÉVALUATION DES IMPACTS SOCIO-ECONOMIQUES DE L’AMENAGEMENT DE LA VOIRIE DANS LA VILLE DE KARA : ANALYSE DU PARCOURS SOS VILLAGE D’ENFANTS- COLLEGE CHAMINADE
Résumé de l'article
L’extension de la ville de Kara a suscité des aménagements à travers la construction des infrastructures socio-collectives. Cette recherche vise à montrer les problèmes socio-économiques corolaires créés par les aménagements de la rue SOS Village d’Enfants-Collège Chaminade. La recherche documentaire, l’observation du paysage urbain et les enquêtes de terrain ont été les méthodes utilisées pour collecter les données. Au total, 329 personnes ont été enquêtées. Il se révèle que les travaux d’aménagement de l’aménagement du parcours SOS Village d’Enfants-Collège Chaminade ont créé pendant près d’un an des problèmes socio-économiques aux populations des quartiers concernés. Avec ces aménagements viaires, 92% des riverains ont un accès difficile à leur domicile, 74% des commerçants et artisans ont fermé leurs boutiques ou ateliers et 84% des ménages ont eu de fréquentes coupures d’eau potable. Les impacts positifs se traduisent par la fluidité de la circulation et développement socio-professionnel des quartiers desservis.
| 5 | Auteur(s): Moussilima DABA, Kabirou SOULEY, Waïdi SEYDOU, Euloge OGOUWALE. N° Page : 75-88 |
VARIABILITE PLUVIOMETRIQUE ET VULNERABILITE AU PALUDISME DANS LA ZONE SANITAIRE DE KANDI, GOGOUNOU ET SEGBANA (BENIN)
Résumé de l'article
Cette étude porte sur la variabilité pluviométrique et la vulnérabilité au paludisme dans la zone sanitaire de Kandi, Gogounou et Ségbana. Elle vise à contribuer à une meilleure connaissance des impacts de la variabilité pluviométrique sur la survenue du paludisme dans la zone sanitaire de Kandi, Gogounou et Ségbana. La démarche méthodologique utilisée a consisté en la recherche documentaire, les investigations socio-anthropologiques auprès des populations cibles (362chefs de ménages enquêtés), le traitement des données et l’analyse des résultats par le modèle PEIR (Pression, Etat, Impact et Réponse). Les résultats révèlent que l’augmentation des précipitations a entrainé une augmentation de cas du paludisme sur la période de 2011 à 2020. Cette variabilité pluviométrique est à l’origine des perturbations de l’état de santé des populations. Ainsi, 57 % des personnes interviewées souffrent du paludisme en saison pluvieuse contre 43 % en saison sèche. Ces statistiques révèlent que le paludisme sévit de façon endémique. Les hausses observées en saison pluvieuse sont dues à la multiplication des moustiques anophèles vecteur du paludisme, dont la piqûre entraine des conséquences néfastes. La prévalence du paludisme est associée aux facteurs naturels parmi lesquels figurent la pluie, la végétation, les flaques d’eaux, l’humidité relative et le sol. Dans ce contexte, les populations de la zone sanitaire de Kandi, Gogounou et Ségbana, développent des stratégies comme dormir sous moustiquaire, porter des vêtements longs au coucher du soleil et boire de la tisane pour lutter contre cette maladie.
| 6 | Auteur(s): DIHOUEGBEU Deagai Parfaite. N° Page : 76-90 |
MARCHE IMMOBILIER LOCATIF ET FIXATION DU LOYER A BINGERVILLE (SUD – COTE D’IVOIRE)
Résumé de l'article
L’accessibilité difficile au logement est une réalité que connaissent les villes ivoiriennes en général. La cherté des coûts de location en constitue une forme difficilement vécu en milieu urbain. Dans le cadre de cet article, l’étude vise à montrer les facteurs de la détermination du loyer dans la ville de Bingerville. L’approche méthodologique s’appuie sur l’observation directe, la recherche documentaire et l’enquête menées de mars à Mai 2022. L’analyse révèle que l’habitat locatif est couteux à Bingerville. La location de logement requiert en moyenne 135 000 FCFA dans la ville pourtant la Côte d’Ivoire affiche un SMIG de 60 000FCFA. Le loyer moyen est de 45000 FCFA pour les studios, de 76 000 FCFA pour les 2 pièces, de 117 000 FCFA pour les 3 pièces, de 140 000 FCFA pour les 4 pièces et de 17 500 FCFA pour l’habitat précaire. Ces coûts de location émanent essentiellement des coûts de construction et des prix fixés par zone. La situation géographique du logement, les caractéristiques socioprofessionnelles des populations et le contexte macro-économique constituent des facteurs supplémentaires d’une influence mineure. Devant le cherté de la location , la construction de son propre logement et le recours aux logements sociaux constituent les stratégies adoptées par les populations.
| 7 | Auteur(s): NDZANI Ferdinand. N° Page : 91-102 |
EVOLUTION DE LA COVID-19 ET DE LA COUVERTURE VACCINALE EN REPUBLIQUE DU CONGO
Résumé de l'article
L’objectif général de cette étude est d’analyser l’évolution de la COVID-19 ainsi que la couverture vaccinale en république du Congo. La présente étude utilise les données du ministère de la santé et de la population à travers les différents rapports de situation de la maladie à coronavirus, COVID-19. Il ressort de l’analyse de ces données que du 14 mars 2020 au 04 février 2022, 352932 tests RT-PCR et antigéniques ont été réalisés pour un total de 23792 cas confirmés de COVID-19, 21391 cas guéris, 2003 cas actifs, 375 décès pour un taux de létalité de 1,6%. Brazzaville et Pointe-Noire demeurent les épicentres de la covid-19 en république du Congo. A la 4ème semaine épidémiologique de l’année 2022, l’incidence a été réduite à son niveau le plus bas depuis l’année 2021, avec 60 nouveaux cas. Ces données encourageantes appellent à plus de vigilance et de suivi des contacts ainsi qu’à l’intensification de la surveillance aux principaux points d’entrée.
| 8 | Auteur(s): DJIFITA MOUDSOU Emmanuelle, KOSSOUMNA LIBA’A Natali, GANOTA Boniface. N° Page : 103-120 |
DEGRADATION DES LIGNEUX ET ENJEUX DE SEQUESTRATION DU CARBONE EN ZONE SOUDANO-SAHELIENNE : CAS DE LA RESERVE FORESTIERE DE GASCHIGA NORD-CAMEROUN
Résumé de l'article
Confronté à une démographique galopante et une exploitation grandissante des ressources naturelles, le milieu soudano-sahélien est une zone au potentiel naturel incontournable. Il se caractérise d’ailleurs par la présence de plusieurs aires Protégées qui démontrent la richesse aussi bien faunique que floristique du milieu. Créé en 1947, la réserve forestière de Gaschiga a été mis sur pieds pour participer à la préservation du couvert ligneux au nord Cameroun. Toutefois, cet espace est victime d’une dégradation des ligneux. Ce travail a pour objectif d’évaluer les facteurs de la dégradation des ligneux et leur impact sur la quantité de carbone pouvant être séquestré par la réserve forestière de Gaschiga. A cet effet, une cartographie a été réalisée afin de montrer l’évolution des différents éléments d’occupation du sol sur trois périodes. De même, un inventaire floristique suivant la méthode aléatoire simple a été fait en fonction de l’emplacement des placeaux situés dans la réserve forestière. Les placeaux constituent des zones de plantation d’une même espèce. 25 placettes d’une superficie de 100 m X 100 m de côté ont été implantées dans la réserve. L’inventaire a permis d’évaluer le stock de carbone à partir d’une méthode non destructive des arbres. Les résultats montrent que plusieurs activités anthropiques sont menées dans la réserve forestière de Gaschiga. Il s’agit des activités agro-pastorales, la coupe du bois à divers fins, l’envahissement urbain. Elles évoluent au fil des années et ainsi dégradent le couvert ligneux. En 2020, les espaces agricoles occupent 50% de la superficie totale, l’habitat 7% et les espaces dégradés par les coupes 23%. Suivant la méthode d’évaluation à partir du biovolume et l’estimation à base des équations allométriqque, l’espèce qui capture le mieux le carbone dans la réserve forestière de Gaschiga est l’Azadiracta indica. En utilisant l’équation allométrique, elle séquestre 229,74 t/ha de carbone soit un EqCO2 de 843,16 TeqCO2/ha. Lorsqu’il est utilisé le volume de bois dans l’estimation du carbone séquestré, il résulte que l’Azadirachta indica est l’essence qui capte le mieux le carbone soit 204,17 tC/ind en moyenne un volume de bois moyen de 756,2 m 3 . Malgré l’évolution régressive des périmètres de reboisement, il ressort que ces espaces contribuent de façon considérable à la réduction du CO2 dans l’atmosphère et constitue des réservoirs de carbone.
| 9 | Auteur(s): Amadou ADOUM FORTEYE. N° Page : 121-134 |
FEMME ET SPIRULINE EN CONTEXTE DE CRISES MULTIFORMES DANS LA PARTIE TCHADIENNE DU LAC TCHAD : UNE ACTIVITE RURALE DE RECONVERSION
Résumé de l'article
La partie tchadienne du Lac Tchad vit dans une situation de changement climatique et de crises sécuritaires. Le changement climatique impacte négativement l’exploitation de dihé par la diminution de la superficie des ouadis par l’ensablement. Par contre les crises sécuritaires changent positivement le secteur par la ruée des centaines de femmes victimes de Boko Haram vers cette activité. Cette étude vise à analyser l’impact de l’exploitation de la spiruline par les femmes en contexte des crises multiformes et son importance dans l’économie agricole de la province. Le résultat issu des enquêtes de terrain, des entretiens et la lecture documentaire montre que la production de dihé attire de plus en plus d’acteurs non impliqués dans cette activité avant les crises Boko Haram et demeure une source complémentaire de revenus aux familles victimes.
| 10 | Auteur(s): Model DJEMON, Naïmou SEGUEM, Naskida MBATBRAL. N° Page : 135-149 |
MORPHOLOGIE DE LA VILLE DE MOUNDOU (SUD–OUEST DU TCHAD) ET INONDATIONS RECURRENTES
Résumé de l'article
Moundou, chef-lieu de la province du Logone Occidental et par ailleurs deuxième ville du pays est située au Sud-ouest du Tchad. Bénéficiant du climat soudanien, cette ville enregistre un cumul pluviométrique au-delà de 1000 mm/an. L’objectif principal de cette étude est la recherche des causes de l’inondation récurrente dans la ville de Moundou, pour en fait proposer des pistes de solutions. Les résultats de cette étude ont montré que la morphologie de la ville avec une altitude variant entre 360 à 444 m par rapport au niveau de la mer, offre une opportunité aux inondations par l’entremise des pluies abondantes, le débordement des cours d’eau et la saturation de la nappe souterraine. Les informations obtenues sur la Cartographie des Zones à risque d’inondation par télédétection, les données Sentinel 2 de résolution 10 m ont donné des informations plus précises sur l’occupation du sol et celles de SRTM de résolution 30 m offrent la connaissance sur la forme géomorphologique qui génère les inondations. En plus des données climatiques et satellitaires, les enquêtes et l’observation du terrain ont permis d’identifier les facteurs, les impacts et les stratégies d’adaptation contre les inondations dans la ville de Moundou.
| 11 | Auteur(s): Amadou Lamine NDIAYE, Modou NDIAYE, Meissa Birima FALL. N° Page : 150-168 |
ÉVOLUTION DU DÉCOUPAGE TERRITORIAL AU SENEGAL : ANALYSE À PARTIR DU CAS DU DÉPARTEMENT DE THIÈS
Résumé de l'article
Les réformes administratives et territoriales qu’ont connues les pays africains depuis les indépendances n’ont pas épargnées le Sénégal. Il est évident que le découpage territorial au Sénégal est fortement tributaire de son passé d’ancien colonie. Ainsi, dès la prise du territoire par le colonisateur français, un schéma de découpage territorial motivé par les intérêts purement d’exploitation voire mercantilistes semble être mis en œuvre. Thiès, par sa position géographique entre Saint Louis et Dakar, occupe une place forte dans la conquête du Sénégal. De ce fait son peuplement a été très vite marqué par l’installation des quartiers blancs qui côtoient celui des noirs. L’évolution du découpage territoriale au Sénégal est caractérisée par la réforme de 2013 qui concerne l’Acte III de la décentralisation. Sa population n’a depuis cessé de s’accroître faisant du département la plus peuplé de la région après celui de Mbour d’après le dernier recensement général de la population. L’objectif de cette étude est de mettre en relation l’évolution de la population et le découpage territorial du département. L’étude s’appuie, d’une part, sur une revue documentaire qui nous a permis de revisiter l’historique du découpage territorial au Sénégal notamment à Thiès. Et, d’autre part, sur des enquêtes de terrain renforcer par une observation directe. Le résultat de ce travail montre que Thiès a toujours occupé une place centrale dans le dispositif de maîtrise du territoire sénégalais à travers la colonisation, sa population d’origine s’est retrouvée aux périphéries de la ville. Cependant, le découpage territorial a occasionné des problèmes de gouvernance entre les Acteurs territoriaux par rapport aux compétences qui sont transférées par l’Acte III de la décentralisation.
| 12 | Auteur(s): Abasse SIBABI, Koudzo SOKEMAWU. N° Page : 169-185 |
L’ECONOMIE CIRCULAIRE ET SA CONTRIBUTION A LA GESTION DES DECHETS SOLIDES DANS LE GRAND LOME AU TOGO
Résumé de l'article
La gestion des déchets solides fait appel à des méthodes qui, de manière pratique, renvoient aux techniques et comportements nouveaux ; ce qui donne lieu à l’activité de l’économie circulaire. Il se pose le problème inhérent aux solutions innovantes pour contribuer à améliorer la gestion des déchets solides dans la ville de Lomé. La présente étude s’attache à identifier les pratiques de l’économie circulaire qui contribuent à la gestion des déchets solides dans le Grand Lomé au Togo à travers les activités innovantes, l’action des acteurs et ces impacts. La méthodologie adoptée est basée sur la recherche documentaire, l’observation, la collecte des données sur le terrain (255 enquêtés) puis leur analyse. Il ressort d’abord que le cadre physique et humain est favorable à la pratique de l’activité de l’économie circulaire. Ensuite, qu’avec le tri sélectif à la base, la récupération, le traitement, la transformation, la valorisation, le compostage, la vente de ces produits de récupération (95% masculin et 5% féminin), la gestion a connue une amélioration. Enfin, ces pratiques procurent non seulement du revenu aux acteurs (80% des enquêtés) mais aussi réduit l’effet des déchets solides sur la santé, sur l’environnement et sur l’esthétique du paysage. L’innovation des acteurs dans leur stratégie de récupération permettra d’accroître d’avantage leurs revenus quotidiens. Un encadrement est nécessaire afin de permettre à tous les acteurs de bénéficier de l’évolution de cette activité.
| 13 | Auteur(s): EVIAR Ohomon Bernard, GOZE Thomas, TANO Affoua Virginie, GOGBE Téré. N° Page : 186-200 |
LES ESPACES ÉVÉNEMENTIELS : ENTRE OBJET D’AMÉNAGEMENT ET DE DÉGRADATION DU CADRE DE VIE DANS LES QUARTIERS MAROC ET ANANERAIE A YOPOUGON (CÔTE D’IVOIRE)
Résumé de l'article
Cette étude des espaces événementiels à Yopougon, à travers les quartiers Maroc et Ananéraie montre ces places spectaculaires en très forte progression et qui ont instauré un paradigme festif et culturel dans la plus grande commune de Côte d’Ivoire. En effet, dans ces quartiers, l’offre d’activités de ces espaces événementiels s’organise autour d’événements tradi-moderne, festifs et religieux dont l’ambiance et l’animation sont des indices de qualité de vie et révélateur de la vitalité de ces quartiers. L’objectif de cet article est de questionner à travers l’exemple de ces deux sous quartiers l’impact des espaces événementiels sur le paysage urbain dans lequel ils se déploient. Les résultats d’analyse révèlent que par leur ampleur, leurs acteurs et les moyens techniques et financiers qu’ils mobilisent, les espaces événementiels participent de l’organisation comme outils d’aménagement et de développement de ces quartiers qui attirent du capital et des habitants mais aussi constituent des facteurs de dégradation importante de l’environnement.
| 14 | Auteur(s): KONE Levol, KOFFI Guy Roger Yoboué. N° Page : 200-218 |
RECOURS AUX SERVICES VETERINAIRES DANS LA SOUS-PREFECTURE DE BOUNDIALI (NORD-COTE D’IVOIRE)
Résumé de l'article
L'utilisation des services vétérinaires est l'un des facteurs favorisant une meilleure santé des animaux, mais aussi un déterminant de sécurité sanitaire. A l’échelle de la sous-préfecture de Boundiali, le niveau de recours aux services vétérinaires et à la campagne de vaccination reste faible. Seulement 31,30 % des éleveurs ont recours aux techniciens d’élevage pour les soins des animaux. La sous-préfecture de Boundiali, zone de sédentarisation et de transhumance située au nord de la Côte d’Ivoire est donc confrontée à un faible recours aux services vétérinaires. Cette étude vise à appréhender les déterminants de la faible fréquentation des services vétérinaires dans la sous-préfecture de Boundiali. À partir d’une recherche documentaire et d’une enquête de terrain, nos résultats montre que 49,52% des éleveurs estiment que le coût des prestations offertes par les vétérinaires est très élevé. L’accès aux médicaments à moindre coût est rendu difficile par les fréquentes ruptures de stocks à la pharmacie vétérinaire ce qui du coup à une répercussion sur les stocks des médicaments disponibles dans les centres vétérinaires. Nos enquêtes révèlent que plus de la moitié soit 66,19% des éleveurs ont un regard dépréciatif sur le plateau technique. La médecine vétérinaire est inconnue des populations qui laissent les animaux malades guérir au gré de leur résistance immunologique. En dehors de l’aire sanitaire de Boundiali qui est couverte à 90% en personnel vétérinaire, aucune autre localité de la sous-préfecture ne bénéficie d’une couverture sanitaire vétérinaire. L’abattoir qui est aussi le lieu idéal pour les services vétérinaires pour effectuer un autocontrôle comme des recherches régulières de certaines bactéries pathogènes pour l’homme est dans un état de dégradation avancée. Cette étude a permis d’aboutir à la conclusion selon laquelle un faisceau de facteurs est à l’origine de la faible fréquentation des services vétérinaires dans la sous-préfecture de Boundiali.
| 15 | Auteur(s): KOUASSI Konan, BAMBA Mariam. N° Page : 219-232 |
EXPANSION DU MARCHÉ INFORMEL DE MÉDICAMENT ET CONSOMMATION DES MÉDICAMENTS DE RUE PAR LES ACTEURS DU SECTEUR INFORMEL DANS LA VILLE DE MAN (OUEST, CÔTE D’IVOIRE) DANS UN CONTEXTE POST-CRISE EN CÔTE D’IVOIRE
Résumé de l'article
Cette étude vise à analyser l’influence de l’expansion du marché informel sur la consommation des médicaments de rue par les acteurs du secteur informel dans la ville de Man dans un contexte de reconstruction post-crise en Côte d’Ivoire. Les résultats de cette étude reposent sur l’exploitation des données recueillies auprès de 6 grossistes, 52 détaillants et 360 acteurs du secteur informel. Il ressort de cette étude que le recours au marché informel de médicament constitue la première étape des itinéraires thérapeutiques de 36,66% des acteurs du secteur informel. Le marché informel de médicament de la ville de Man est fortement alimenté à partir de la Guinée et du Libéria en raison de leur proximité et de la porosité des frontières. En 2019, le marché informel de médicament de la ville de Man comptait 136 points illicites de vente, dont 46% implantés au niveau des marchés et gares routières et 54% à l’échelle des espaces prédomestiques. Il offre une gamme hétérogène de médicaments de rue très accessibles aux acteurs du secteur informel. Le taux de consommation des antipaludiques (85,56%) et antibiotiques est élevé (82,78%). Cette étude permet d’aboutir à la conclusion selon laquelle, la consommation de médicament de rue s’explique par le fait que le marché informel offre une gamme variée de médicaments très accessibles aux acteurs du secteur informel.
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