LE BOIS DE TECK DANS LA SOUS-PREFECTURE DE BROBO (CENTRE DE LA COTE D’IVOIRE)
Publication Date : 03-06-2017
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Résumé :
Le déclin de la culture du coton et celle du café a rendu les populations de la sous-préfecture de Brobo vulnérables. La culture de l’anacarde en laquelle les paysans ont porté leur espoir a connu ces dernières années des difficultés de commercialisation. Face à la pauvreté encore existante dans les ménages agricoles des villages de Brobo, la culture du bois de teck se présente comme une opportunité. A Brobo, sa production est de plus en plus importante. L’objectif de cette recherche est d’analyser les impacts de la production du bois de teck dans le monde rural de cette souspréfecture. La méthodologie adoptée est principalement constituée d’enquêtes de terrain à travers des questionnaires adressés aux producteurs agricoles. Un échantillon de 60 paysans à raison de 12 par village est retenu. 5 (cinq) villages répartis équitablement dans l’espace de cette sous-préfecture ont été visités pour ces travaux. Les résultats révèlent que les avantages agro-écologiques de ce bois notamment ses qualités en tant qu’essence de reboisement militent en faveur de son adoption. De plus, il a un caractère commercial. En effet, sur les 60 enquêtés, 46 pratiquent la culture de bois de teck soit environ 77 %. Dans les villages, les plantations de teck sont pratiquées à 77 % comme activité de rente et seulement 23 % des enquêtés font d’autres activités. L’ensemble des superficies dédiées à cet arbre est de 87 hectares dans les villages enquêtés. Les ventes de ces bois de teck rapportent des revenus intéressants déjà à la cinquième année de croissance. Les ventes à partir de 15 ans peuvent rapporter jusqu’à une moyenne de 10 millions par hectare dans les localités rurales de la sous-préfecture de Brobo.
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