LA GESTION PARTICIPATIVE, UNE SOLUTION A L’ORPAILLAGE CLANDESTIN AU NORD DE LA COTE D’IVOIRE
Publication Date : 15/12/2019
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Sur 258 sites d’orpaillage clandestin identifiés en Côte d’Ivoire, plus de 62% sont localisés dans le Nord de ce pays. Le code minier ivoirien qui ne permet pas cette forme d’extraction minière s’est avéré très répressif engageant une politique de déguerpissement très musclée. La riposte des orpailleurs clandestins ne s’est pas fait attendre s’attaquant parfois à des forces de l’ordre peu préparées à la réalisation de ces opérations. Malgré tous les moyens déployés par l’État, l’exploitation minière clandestine se poursuit encouragée par les politiciens locaux à la quête de numéraires pour financer leurs activités politiques. L’objectif de cette contribution est de faire de propositions en vue de favoriser une coopération gagnant-gagnant entre les protagonistes que sont l’Etat et les orpailleurs. La méthodologie se fonde sur les écrits antérieurs sur l’organisation de l’orpaillage dans les pays de la sous-région ayant une longue tradition d’exploitation aurifère et des enquêtes de terrain auprès des localités où cette activité a été à la base d’une dynamique socio-économique perceptible. Les résultats montrent que les pouvoirs publics doivent sortir des logiques coercitives pour ouvrir un cadre de négociation avec les populations dans la gestion des sites vu que ces orpailleurs trouvent l’extraction artisanale plus rentable que les indemnités octroyées par les industries d’extraction moderne.
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