ANALYSE DE LA PERCEPTION PAYSANNE ET DE L’ADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUE ET A LA PRESSION ANTHROPIQUE DANS LE BASSIN VERSANT DE RIVIERE DAVO (SUD-OUEST DE LA COTE D’IVOIRE) – Riges

Riges

ANALYSE DE LA PERCEPTION PAYSANNE ET DE L’ADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUE ET A LA PRESSION ANTHROPIQUE DANS LE BASSIN VERSANT DE RIVIERE DAVO (SUD-OUEST DE LA COTE D’IVOIRE)

Publication Date : 15/12/2020


Auteur(s) :

Dickens Noumh Kouakou ATCHEREMI, Jean Kan KOUAME, Bachir Mahaman SALEY, Roger Jean Patrice JOURDA, René BALLIET.


Volume/Numéro :
Volume 9
,
Issue 1
(12 - 2020)



Résumé :

Le bassin versant de la rivière Davo (BVRD) située au Sud-Ouest de la Côte d’Ivoire couvre une zone dont la principale activité économique est basée essentiellement sur l’agriculture. Toutefois, cette agriculture est tributaire du climat. De ce fait, la variation et le changement du climat ont des conséquences considérables sur le rendement des cultures. L’objectif de ce travail est d’évaluer les mesures endogènes d’adaptation en réponse au changement climatique et à la pression anthropique en vue de leur amélioration. L’évaluation des mesures endogènes d’adaptation a nécessité la réalisation d’une enquête dans les localités habitées du bassin. La majorité des enquêtés a constaté une baisse des précipitations, un raccourcissement de la période pluvieuse et l’apparition de poches de sécheresse pendant les saisons pluvieuses. Les hivernages, et surtout les saisons sèches, sont devenus chauds ; l’intensité et la durée de l’harmattan ont baissé et les vents sont plus violents. Quant à l’environnement naturel, il s’est dégradé selon les enquêtés. Les ressources naturelles telles que l’eau, les espèces animales et végétales sont en baisse car beaucoup exploitées. En conséquence, 95% des enquêtés soutiennent que les rendements agricoles ont énormément baissé et cette situation entraine des conflits entre les communautés par rapport à l’accès aux terres cultivables réduites. Pour faire face à cette situation, les paysans choisissent d’augmenter les surfaces agricoles (35%), préfèrent multiplier les champs (19%), sèment précocement (14%), adoptent des variétés de cultures précoces (9%) tandis que 23% des paysans optent pour d’autres pratiques comme l’utilisation d’engrais ou le semis tardif. Ils attendent essentiellement des gouvernants des formations (25%), une facilitation de l’accès au crédit bancaire (25%), des dons d’engrais (24%) et des dons de semences (15,5%).


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