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Auteur(s):
ASSEMIAN Assiè Emile.
N° Page : 7-25
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CARACTERISTIQUES MORPHOLOGIQUES ET HYDROGRAPHIQUES DU BASSIN VERSANT DU BANDAMA ROUGE, CENTRE DE LA COTE D’IVOIRE
Résumé de l'article
La présente étude aborde le problème de la méconnaissance de la morphologie du
paysage et du réseau hydrographique engendré dans le bassin versant du Bandama
rouge. L’objectif de cette étude est de mettre en évidence les caractéristiques des
formes, des types de relief et le réseau hydrographique dans ce bassin versant, car elles
conditionnent les activités économiques des populations qui y vivent. Pour atteindre
cet objectif, la méthodologie utilisée s’est appuyée sur la cartographie des facteurs
d’organisation de la morphologie du paysage et l’extraction du réseau
hydrographique en utilisant une image du modèle numérique de terrain (MNT) de 30
m de résolution spatiale. Le logiciel utilisé pour les traitements est Arcgis version 10.5.
La méthode de Gravelius a permis de déterminer la forme du bassin versant. Les
résultats montrent que le bassin versant du Bandama rouge est une zone de plateau
d’altitude variant entre 80 à 500 m, avec des chaines de collines à l’extrême nord. Les
pentes varient entre 0 à 73%. Ce plateau est très disséqué avec des vallées servant la
circulation des cours d’eaux. Les résultats indiquent aussi que ce bassin versanta une
forme allongée. La méthode de Strahler appliquée montre que le réseau
hydrographique est d’ordre cinq. En s’appuyant sur les traitements automatiques et
les lois relatives à l’analyse du réseau hydrographique, nous avons faire ressortir
l’organisation, la hiérarchisation et le degré de développement du réseau
hydrographique. La densité de drainage évolue entre 0,12 km/ km
2
et 1,11 km/ km
2
.
L’indice de hiérarchisation diminue lorsque l’ordre augmente. Par ailleurs, le résultat
de densité de drainage montre qu’il y’a une bonne couverture du réseau
hydrographique.
2 |
Auteur(s):
ALLARAMADJI MOULDJIDE, BAOHOUTOU LAHOTÉ, Robert MADJIGOTO.
N° Page : 26-42
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GEOMATIQUE APPLIQUÉE À L’ANALYSE HYDROLOGIQUE ET HYDROGÉOLOGIQUE DANS LA PROVINCE DU LOGONE OCCIDENTAL AU TCHAD
Résumé de l'article
La province du Logone Occidental est l’une des 23 entités administratives du Tchad.
L’étude portée sur cette province a pour objectif de cartographier les eaux
superficielles et celles souterraines. La démarche méthodologique pour cette étude
est basée sur l’utilisation des données de forages fournies par le Centre de
Documentation et d’Information Géographique, les images SRTM et l’enquête de
terrain. Le logiciel QGIS Desktop 3.22.11 du SIG et le tableur Excel ont permis de
traiter les données recueillies. Les résultats de cette étude montrent que le relief de
la Province du Logone Occidental s’étale sur une altitude située entre 358 à 558 m
avec une pente de 0 à 1,25°. Cependant, les zones ayant un niveau d’altitude élevé
ont un niveau de profondeur, statique et débit élevé tandis que celles ayant un
niveau d’altitude faible (358 à 403 m) constituent le bassin des cours d’eau de ladite province.
3 |
Auteur(s):
Babacar FAYE.
N° Page : 43-65
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APPORTS SOCIO-ECONOMIQUES DE PARKIA BIGLOBOSA ((JACQ.) R.BR. EX G. DON) DANS LES TERROIRS VILLAGEOIS DE KARTIACK ET MLOMP (BIGNONA, ZIGUINCHOR, SENEGAL)
Résumé de l'article
L’exploitation forestière a été pendant longtemps une activité sociale permettant
d’améliorer les conditions de vie de la population rurale du Sénégal. Ainsi, le
changement climatique et les crises économiques ont poussé ces populations à la
commercialisation des produits forestiers ligneux et non ligneux. D’une activité sociale
à la production de revenus, les produits forestiers ligneux et non ligneux ont tout le
temps joué un rôle primordial dans le monde rural, surtout dans la partie sud du pays.
C’est pour ces raisons qu’une étude est menée pour avoir une meilleure connaissance
de l’importance socio-économique de Parkia biglobosa, particulièrement dans les
terroirs villageois de Kartiack et de Mlomp. Une méthodologie de recherche, allant de
l’inventaire, l’enquête ménage jusqu’aux entretiens, a permis de montrer la
disponibilité de Parkia biglobosa avec les contraintes liées à sa conservation sans oublier
le système de l’organisation de son exploitation et son dividende socio-économique
dans ces terroirs. Les résultats ont montré que l’espèce a un important potentiel de
production avec une densité importante et variable d’un terroir à l’autre. Ainsi, tous
les organes de l’espèce sont utiles pour les êtres humains et le fruit constitue plus une
valeur économique que sociale. Des perspectives de valorisations sont dégagées pour
faire de cette ressource une chaine de valeur au cœur du développement local, national
et voir même internationale.
4 |
Auteur(s):
COULIBALY YVONNE, Nassa Dabié Désiré Axel.
N° Page : 66-86
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PROBLÉMATIQUE DE LA HAUSSE DES PRIX DE LÉGUMES SUR LE MARCHÉ DE DÉTAIL DE SONGON-AGBAN (ABIDJAN-CÔTE D’IVOIRE)
Résumé de l'article
Le présent article vise à apprécier la hausse des prix des légumes sur le marché de
détail de Songon. La méthode de ce travail se fonde d’abord sur une analyse
documentaire. Pour ce qui est de l’enquête de terrain, l’aspect qualitatif domine
l’aspect quantitatif. Car ni une base de données fiable au niveau de la mairie, ni une
comptabilité précise au niveau des acteurs n’existent. Des interviews et guides
d’entretiens ont été adressés aux enquêtés. Les résultats mettent à nu l’instabilité des
prix des légumes à Songon. Toute chose liée respectivement, à la faible disponibilité
des légumes sur le marché de détail de Songon et les coûts de transport qui, par
ailleurs, sont tributaires de la provenance des légumes de contre-saison.
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Auteur(s):
KOTCHI Koffi Joachim, Dien Kouayé Olivier, KANGA Koco Marie-Jeanne, N’GUESSAN Kouassi Guillaume, KONAN Kouamé Pascal.
N° Page : 87-102
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LA TRANSFORMATION DU RIZ PADDY, UN DEFI MAJEUR POUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE DE LA RIZICULTURE DANS LA REGION DU GOH (COTE D’IVOIRE)
Résumé de l'article
La région du Goh est une zone de production de riz. Elle fait partie des dix (10) grandes
zones de production de riz en Côte d’Ivoire. Si les conditions de production sont assurées
par les structures de l’Etat à travers l’Agence de Développement de la Riziculture
(ADERIZ), au niveau de la transformation, la situation est tout autre. Les producteurs
réunis en coopératives éprouvent des difficultés à transformer leurs productions. Du coup
ce pan de la chaîne des valeurs est contrôlé majoritairement par des opérateurs privés.
Dans le but de comprendre le faible niveau de blanchiment du paddy par les coopératives
qui constituent pourtant un levier important du développement rizicole, nous avons initié
ce travail. Pour mener à bien cette étude, une méthodologie basée d’une part sur la
recherche documentaire et d’autre part sur une enquête de terrain. La recherche
documentaire a permis de consulter des ouvrages scientifiques en rapport avec le sujet,
des rapports d’activités des structures locales en charge de la riziculture. Pour l’enquête
de terrain, un guide d’entretien a été élaboré et soumis aux responsables des 10
coopératives réunies en union coopérative du Goh suivi d’un questionnaire administré à
250 producteurs. L’analyse des données recueillies montre que la majorité des
coopératives étant moins équipées pour la transformation du paddy, cette étape est détenue à plus de 80% par des opérateurs privés. Aussi, une dominance d’unités
artisanales affecte-t-elle considérablement la qualité du riz blanchi.
6 |
Auteur(s):
MOATILA Omad Laupem.
N° Page : 103-116
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PÉNURIES EN EAU ET STRATÉGIES PAYSANNES D’ADAPTATION SUR LE TRONÇON NGO-DJAMBALA EN REPUBLIQUE DU CONGO
Résumé de l'article
La question d’accès à l’eau en milieu rural congolais se pose avec acuité. La pénurie en
eau contraint les populations aux multiples difficultés pour son accès. En effet, cette
étude est réalisée en 2022. Elle analyse les stratégies paysannes d’adaptation en matière
d’accès à l’eau au Congo Brazzaville, sur l’axe Ngo-Djambala, en temps de pénuries.
Les principaux résultats sont issus de la recherche documentaire et des enquêtes de
terrain menées dans 9 localités auprès de 300 chefs de ménages choisis de façon
aléatoire montrent que les techniques de construction des citernes traditionnelles, de
creusement des puits, de confection des jarres sont privilégiées pour la collecte de
l’eau. Les bidons (51,33%) et les fûts (26,66 %) sont les principaux récipients utilisés,
pour la conservation de l’eau. En saison sèche, la pénurie en eau oblige 80,54 % des
ruraux à sa gestion particulière. Elle entraine des profondes mutations sociales. 94,82
% des ruraux font des provisions d’eau dans les maisons ; ils sont réduits à la mendicité
pour avoir de l’eau. L’accès à l’eau potable reste un défi majeur afin de booster le
développement socio-économique de cet espace.
7 |
Auteur(s):
Kouamé TANO.
N° Page : 117-130
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PROBLÉMATIQUE DE LA DYNAMIQUE DES LOCALITÉS RURALES EN CÔTE D’IVOIRE : CAS DE L’ÉLECTRIFICATION VILLAGEOISE DANS LA SOUSPRÉFECTURE DE DALOA
Résumé de l'article
L’électrification des campagnes est l’une des priorités de l’Etat ivoirien pour
améliorer les conditions d’existence du monde rural afin de résoudre certains
problèmes qui se posent aux populations rurales et de lutter contre la pauvreté et
l’exode rural. Le paradoxe, avec un taux de couverture électrique universel (100%)
dans la sous-préfecture de Daloa (CI-Energie, 2021), certains ruraux éprouvent
d’énormes difficultés à se connecter au réseau électrique national du fait de
l’étalement spatial de leur localité et des besoins induits par la présence de
l’électricité. En effet, ces ménages se trouvent loin du dernier poteau électrique. Aussi
la puissance du transformateur est-elle devenue faible pour satisfaire les nouvelles
demandes. L’étude vise alors à montrer les déterminants de l’accès à l’électricité
dans les ménages face à l’étalement spatial de leur village. Pour ce faire, la
méthodologie s’est appuyée sur une recherche documentaire puis, l’acquisition des
données statistiques de l’Institut National de la Statistique (INS) et celles de Côte
d’Ivoire-Energie. L’enquête de terrain dans 03 villages de cette sous-préfecture de
Daloa a été aussi indéniable pour les différentes articulations de ce travail de
réflexion. Les résultats révèlent la naissance de nouveaux quartiers ou l’extension des
villages après leur électrification. Ces quartiers sont pour la plupart lotis. Cependant,
ils sont quasiment dépourvus de poteaux électriques. De ce fait, les ménages se
connectent soit à partir du réseau électrique initial soit s’associent pour mener des
opérations d’extension du réseau électrique. Ce qui favorise des branchements
anarchiques dans ces quartiers avec tout le risque que cela peut entraîner.
8 |
Auteur(s):
DOSSO Yaya.
N° Page : 131-151
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PÊCHE ET AMÉLIORATION DES CONDITIONS DE VIE DES POPULATIONS DANS LA SOUS-PRÉFECTURE DE KOSSOU (CÔTE D’IVOIRE)
Résumé de l'article
La plupart des réflexions scientifiques portant sur le secteur halieutique et le
développement socioéconomique en Côte d’Ivoire est circonscrite au sud en raison
des potentialités hydrographiques dont dispose cette partie du territoire. Pourtant, il
existe des localités qui abritent des plans et / ou des cours d’eau et où la vie
économique est aussi polarisée par le secteur halieutique. C’est le cas de la souspréfecture
de
Kossou
où
la
contribution
du
secteur
de
la
pêche
à
l’amélioration
des
conditions
de
vie
des
populations
suscite
un
regard
scientifique.
Ainsi,
cet
article
vise
à
analyser
la
participation
de
la
filière
pêche
à
l’amélioration
des
conditions
de
vie
des populations dans la sous-préfecture de Kossou. Cette réflexion à la fois
qualitative et quantitative est basée sur l’observation, la recherche documentaire,
l’entretien et l’enquête par questionnaire auprès de 169 pêcheurs, 20 mareyeurs, 123
transformatrices, 48 grossistes, 170 détaillants et 375 consommateurs. Il ressort de
l’analyse des données que l’exploitation des ressources halieutiques contribue à
l’amélioration des conditions de vie des populations de l’espace d’étude. Elle génère
des revenus à travers une pluralité d’emplois, concourt à l’amélioration des
conditions de vie de ses acteurs et de la population, participe au budget de l’État et
des collectivités locales. Cependant, l’activité est confrontée à des difficultés qui se
résument à la pollution de l’espace de production (l’eau) et au non-respect des
normes du développement durable halieutique par ses acteurs. Ce qui cause la baisse
de la production des pêches, conduit 35,88 % des acteurs vers une précarité sociale et
occasionne une insécurité alimentaire dans l’espace étudié.
9 |
Auteur(s):
OUATTARA Yagnama Rokia-Coulibaly.
N° Page : 152-166
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PRODUCTION ARTISANALE DE L’HUILE DE PALME ROUGE ET VALORISATION DES DECHETS A TOUPAH DANS LA REGION DES GRANDSPONTS, COTE D’IVOIRE
Résumé de l'article
La production artisanale de l’huile de palme rouge en Côte d’Ivoire est une pratique
ancienne qui se développe malgré son caractère informel. Elle génère une quantité
importante de déchet solide et liquide dont la gestion reste problématique. L’autogestion
et les techniques de production donnent lieu à une gestion mitigée qui combine
valorisation et pollution de l’environnement. L’objectif de cette étude est d’évaluer le
processus de production et d’analyser le mode de gestion des déchets issus de cette
activité artisanale en milieu urbain. La méthodologie s’est appuyée sur une recherche
documentaire, des enquêtes de terrain et des interviews semi-structurées. Les résultats
montrent que c’est une activité qui implique majoritairement les femmes (100%). Il résulte
également de l’étude que les déchets de production artisanale d’huile de palme rouge,
autrefois banalisés, rentrent dans un concept d’économie circulaire partielle, de
valorisation à travers une réutilisation des matières résiduelles qui sont rendues utiles en
minimisant ainsi leur impact environnemental. Ce modèle de valorisation crée de
nouvelle opportunités économiques telles que la production artisanale de savon
traditionnel. Par conséquent, l’amélioration des techniques de réutilisation pourrait
aboutir à un objectif de production "zéro-déchet" dans cette filière.
10 |
Auteur(s):
Hetemin Cavalo SILUE, Konan KOUASSI, N’goh Koffi Michael YOMAN, Arsène DJAKO.
N° Page : 167-183
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LA RECRUDESCENCE DES CONFLITS AGRICULTEURS-ELEVEURS DANS LA SOUS-PREFECTURE DE SIRASSO : UNE COHESION SOCIALE À RUDE EPREUVE
Résumé de l'article
Les causes des conflits agriculteurs-éleveurs sont autant plus multiples que diverses
depuis très longtemps. La Sous-Préfecture de Sirasso située au nord de la Côte d’Ivoire
est le théâtre de conflits fréquents qui opposent agriculteurs et éleveurs. Cette
situation fragilise la cohésion sociale entre les différentes communautés et met en péril
le développement socio-économique dans cet espace. Cette contribution vise à
montrer comment la persistance des conflits agriculteurs-éleveurs met en mal la
cohésion sociale à l’échelle de la sous-préfecture de Sirasso. Les résultats de cette étude
reposent sur l’exploitation des données issues de l’enquête de terrain, des statistiques
des services administratifs et des écrits disponibles sur les conflits entre agriculteurs
et éleveurs. L’analyse statistique a été possible grâce aux logiciels SPSS 20.0 et XLSTAT
2014. Les cartes ont été élaborées à l’aide du logiciel QGIS 2.18.1. Il ressort de cette
étude que divers types de conflits opposent les agriculteurs et les éleveurs, la
croissance de la population et du cheptel bovin accentuent les tensions entre ces
acteurs. Enfin, les préjudices importants causés de part et d’autre, l’emprisonnement
de certains agriculteurs et l’enclosure des communs pastoraux augmentent les
frustrations et fragilisent la cohésion sociale dans la sous-préfecture de Sirasso.
11 |
Auteur(s):
YEBOUE Konan Thiéry St Urbain, ZOGBO ZADY EDOUARD.
N° Page : 196-212
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YEBOUE Konan Thiéry St Urbain
Résumé de l'article
En Côte d’Ivoire et spécifiquement à Bouaké, le riz prend une part de plus en plus
importante dans l’alimentation des ménages urbains ivoiriens. Il est devenu une
denrée de première nécessité dont la consommation croît très rapidement sous l’effet
de l’augmentation de la population. Cette dernière crée un déficit entre l’offre du riz
local et la consommation de riz. Cette étude fait un diagnostic de l’offre de riz avant
d’en analyser la consommation à l’échelle de la ville de Bouaké. La méthodologie a
combiné aussi bien une approche quantitative que qualitative. Elle s’est appuyée sur
une recension des écrits en rapport avec le sujet. Les informations recueillies ont été
complétées par d’autres issues d’enquêtes de terrain menées auprès de commerçantsgrossistes
de
riz
et
de
170
chefs
de
ménages.
Les
résultats
ont
montré
que
la
faiblesse
de
la
production
et
l’indisponibilité
saisonnière du riz local ouvrent les portes au riz
importé en provenance des pays asiatiques afin de combler le déficit. Les quantités et
le type de riz consommés varient selon la taille des ménages dans lesquels on
observeune consommation moyenne de 55 kg/personne. Face à une telle situation, il
apparaît plus qu’important de redynamiser la riziculture locale afin d’éviter la
dépendance vis-à-vis de l’extérieur.
12 |
Auteur(s):
Djè Bi Djè Ruffin, KOUASSI Konan.
N° Page : 213-228
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CARTOGRAPHIE DE LA SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE DANS LA PARTIE URBAINE DU DISTRICT SANITAIRE DE BOUAKE NORD-OUEST (CENTRE, COTE D’IVOIRE)
Résumé de l'article
Dans un contexte d’urbanisation galopante, la situation épidémiologique, dans la
partie urbaine du district sanitaire de Bouaké Nord-ouest reste complexe. Cette étude
vise à analyser la cartographie, de la situation sanitaire dans la partie urbaine du
district sanitaire de Bouaké Nord-Ouest. Les données sont issues de l’exploitation
des rapports mensuels d’activité des centres de santé. Les maladies infectieuses
prédominent parmi les cas de maladies diagnostiqués dans la partie urbaine du
district sanitaire de Bouaké Nord-Ouest. Elles constituent 53% des cas de morbidités
diagnostiqués. L’exploitation des données sanitaires issues des rapports mensuels
provenant des différents centres de santé publique montre que le paludisme, la
dermatose, la fièvre typhoïde, le VIH/SIDA, la diarrhée et l’IRA constituent les
principaux problèmes de santé des populations urbaines. Cette étude d’aboutir à la
conclusion selon laquelle le paysage épidémiologique de la partie urbaine du district
sanitaire de Bouaké Nord-Ouest est dynamique malgré la mise en place des mesures de sécurité sanitaire.
13 |
Auteur(s):
SEWADE SOKEGBE Grégoire, GNIMADI Codjo Clément.
N° Page : 229-248
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EVALUATION DE LA MISE EN ŒUVRE DE LA POLITIQUE DE GESTION DE L’EAU POTABLE EN MILIEU RURAL DANS LA COMMUNE DE DJAKOTOMEY AU SUDOUEST DU BENIN : ELEMENTS DE BILAN ET LEÇONS APPRISES
Résumé de l'article
L’eau occupe une place importante dans les priorités de développement durable du
Gouvernement de la République du Bénin. Le secteur de l’eau a connu un nouveau
dispositif de mise en œuvre de la politique d’Approvisionnement en Eau Potable qui
confère aux Commune la maîtrise d’ouvrage. Des enquêtes de terrain et la recherche
documentaire ont été réalisées auprès des populations cibles, des personnes
ressources, les agents de la DGEau et de ses services déconcentrés, soit au total 244
personnes. Les données traitées manuellement et automatiquement ont permis
d’apprécier l’évolution des rôles des principaux acteurs, la fonction de maîtrise
d’ouvrage par la Commune, les modes de gestion et la disponibilité permanente de
l’eau aux bornes fontaines, la gouvernance de la gestion des infrastructures
hydrauliques. L’objectif de l’étude a été d’évaluer la mise en œuvre de la politique de
gestion de l’eau potable en milieu rural dans la Commune de Djakotomey. Les
résultats de l’étude révèlent qu’à 91%, les personnes enquêtées estiment que la
Commune est entrée dans la plénitude de ses attributions. Toutefois, le niveau de la
maîtrise d’ouvrage est jugé moyen par les 9 % des personnes enquêtées au motif que
les 100 % des ouvrages ne sont pas affermés. Deux modes de gestion s’observent dans
le milieu d’étude : le modèle de gestion communautaire et le modèle gestion
professionnelle (gestion affermée ou déléguée). La disponibilité permanente de l’eau
potable dans le modèle de gestion communautaire est de 15 % contre 79 % dans la
gestion déléguée. La mise en œuvre de cette nouvelle politique dans la Commune de
Djakotomey a permis d’améliorer les conditions de vie des populations à la base.
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Auteur(s):
MEITE Isoumaila, TTA Kouacou Jean-Marie, N’GUESSAN Kouassi Fulgence.
N° Page : 249-265
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ANALYSE CARTOGRAPHIQUE ET STATISTIQUE DE L’OCCUPATION DU SOL DANS LA SOUS-PREFECTURE DE SEGUELA (COTE D’IVOIRE)
Résumé de l'article
Situé au nord-ouest de la Cote d’Ivoire, la Sous-préfecture de Séguéla est l’une des
zones de transition forêt-savane. L’introduction des cultures spéculatives telles que le
coton et l’anacarde dans le cadre de la diversification des cultures à intensifier la
transformation du paysage dans cette localité. Pour appréhender ce phénomène, cette
étude se propose de faire le point sur l’état de l’occupation du sol de 1985 à 2018. Pour
ce faire, les images Landsat 5 TM de 1985, Landsat 7 ETM+ de 2000 et Landsat 8 OLI
de 2018 ont été utilisées. A cela des données vectrices concernant la ligne de découpage
de la zone d’étude, la position des localités, les routes, les cours d’eau et les missions
de terrain (point GPS, documents, observation etc.) ont été nécessaire pour affiner la
méthode de classification par le maximum de vraisemblance. Une analyse
diachronique menée sur une période de trente-trois (33) ans qui nous a permis de
constater une régression des espaces naturels (64% en 1985, 56% en 2000 et 53% en
2018) au profit des espaces humanisés (36% en 1985, 44% en 2000 et 47% en 2018). La
principale cause est relative aux activités agricoles avec une augmentation de 11%
représentant une superficie de 8 660 ha et une superficie de 32 839 ha ayant changé
d’affectation. Pendant la période d’étude le taux d’instabilité dans la Sous-préfecture
de Séguéla est de 39,97%.
15 |
Auteur(s):
AGBAMARO Mayébinasso, DANDONOUGBO Iléri.
N° Page : 266-288
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INFRASTRUCTURES ROUTIÈRES ET FERROVIAIRES PENDANT LA PÉRIODECOLONIALE AU TOGO (1884-1960) : ANALYSE CARTOGRAPHIQUE
Résumé de l'article
Le chemin de fer et la route introduits au Togo pendant la période allemande vont
connaître des mutations significatives sous l’administration française. Cet article vise
à analyser les actions des Allemands et des Français dans le domaine des
infrastructures ferroviaires et routières au Togo sous domination coloniale (1884-1960).
La méthodologie adoptée intègre essentiellement la recherche documentaire et
l’observation directe. De 1884 à 1914, les Allemands ont introduit les transports
ferroviaire et routier au Togo en y orientant leurs actions dans le sud du pays. À
l’arrivée des Français, les réseaux de communication terrestres ont été renforcés et
améliorés avec des tentatives de redressement des équilibres entre le Sud et le Nord
du Togo. Le taux densitaire par unité de surface du réseau routier est de 13,82 km/1000
km
2
dans tout le Togo en 1914. À la veille de l’indépendance, ce taux est de 56,13
km/1000 km
2
. En 1914, le taux densitaire du réseau routier est respectivement de 2,15
km/1000km
2
dans le Nord Togo et 33,48 km dans le Sud. En 1960, il est passé à 65,68
km/1000 km
2
dans la partie septentrionale et à 96,68 km/1000 km
2
dans la partie
méridionale du Togo. À l’image de la route, le chemin de fer a été aménagé et renforcé.
Le territoire comptait 320 km de voies ferroviaires en 1914, toutes héritées de la période
allemande. Les Français ont prolongé de 112 km, le chemin de fer jusqu’à Blitta. Ces
voies terrestres construites par les Allemands et renforcées par la suite par les Français,
étaient consacrées essentiellement au transport des produits de rente vers les
métropoles européennes.
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Auteur(s):
BASSOLE Zelbié, YANOGO Pawendkisgou Isidore, OUEDRAOGO Joël.
N° Page : 289-308
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PERCEPTIONS PAYSANNES DE LA DÉGRADATION DE LA FERTILITÉ DES SOLS AUTOUR DES BAS-FONDS DANS LA COMMUNE DE RÉO (BURKINA FASO)
Résumé de l'article
La dégradation de la fertilité des sols et ses effets sur l’agriculture burkinabè sont
sans équivoque. L’objectif de la présente étude est d’analyser les causes et les
indicateurs paysans de dégradation de la fertilité des sols autour des bas-fonds de
Bonyolo et de Goundi-Djoro, dans la commune de Réo (Burkina Faso). La démarche
méthodologique est basée sur des enquêtes ménages, des entretiens, des observations
et l’analyse des données. Les données quantitatives ont été traduites sous forme de
statistiques descriptives portant sur les fréquences, les pourcentages et les moyennes
ordinaires. Ensuite, des tests de corrélations de Khi2 de Pearson ont été effectués
avec les données qualitatives. Enfin, des moyennes et des scores totaux ont été
calculés sur l’échelle de Likert R., (1932). Les résultats montrent que 95% des paysans
enquêtés perçoivent clairement la dégradation de la fertilité des sols. Les indicateurs
paysans de dégradation de la fertilité des sols les plus significatifs selon l’échelle de
Likert R, (1932) sont les mauvaises récoltes, avec une moyenne des scores de 3,95, la
faible croissance des plantes (plantes chétives ou rabougries), avec 3,61, la texture
très sableuse du sol (3,56), l’état de surface gravillonnaire ou encroûté du sol (3,53) et
la présence de mauvaises herbes sur le sol, comme Striga hermonthica (3,52). Les
causes de dégradation de la fertilité des sols les plus perçues par les paysans sont la
variabilité climatique (91,36%), la dégradation du couvert végétal (82,72%), la
pression foncière (74,54%) et l’érosion hydrique (71,81%).
17 |
Auteur(s):
COULIBALY Salifou.
N° Page : 309-327
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ÉTALEMENT URBAIN ET LE DIFFICILE ACCÈS DES POPULATIONS À L’EAU POTABLE DANS LA VILLE DE HIRÉ (CÔTE D’IVOIRE)
Résumé de l'article
La présente étude pose l’épineuse problématique du difficile accès des populations à
l’eau potable dans la ville de Hiré. En effet, l’accès à l’eau potable dans les différents
ménages de la ville de Hiré est et reste une préoccupation majeure pour les populations
de ladite ville. Et ce, en dépit des actions menées par la société minière New Crest et
la SODECI (construction de sites de distributions et de château d’eau). Cette étude vise
à montrer l’impact de l’étalement urbain sur l’accès des populations à l’eau potable à
Hiré. Pour atteindre l’objectif visé, la méthodologie adoptée s’est appuyée sur la
recherche documentaire qui a permis de parcourir la documentation de d’autres
auteurs sur la thématique. Quant à l’enquête de terrain, elle a été menée auprès de 400
chefs de ménages obtenus à l’aide de la méthode de quotas. Et enfin, des entretiens ont
eu lieu avec les responsables en charges de l’urbanisme et de la gestion de l’eau potable
dans la ville de Hiré. Les résultats de l’étude ont révélé que l’accès à l’eau potable à
Hiré est une véritable préoccupation pour les populations. Par ailleurs, l’étude a
montré que l’étalement urbain rapide et la dynamique démographique soutenue sont
les maîtres-mots du manque criard de cette denrée vitale. En outre, les populations de
Hiré sont confrontées à un difficile accès à l’eau potable qui ne couvrait que la moitié
(50%) de leurs besoins déjà en 2013 et la situation ne fait qu’empirée avec la croissance
spatiale rapide de la ville et la croissance exponentielle de la population. En somme,
l’évolution fulgurante de la ville de Hiré, n’a pas été suivie de l’installation
d’équipements et d’infrastructures hydrauliques nouveaux.
18 |
Auteur(s):
YAO N’goran Yannick, SERHAN Nasser, MAFOU Kouassi Combo.
N° Page : 328-345
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DYNAMIQUE DES POPULATIONS MIGRANTES ET MUTATIONS SPATIALES A ASSINIE-MAFIA
Résumé de l'article
Les flux migratoires importants qui se sont effectués ces dernières décennies à AssinieMafia
ont
impacté
la
population
et
l’espace.
Au
vu
du
poids
écrasant
des
populations
migrantes,
il s’avère que le rapport de cause à effet n’est pas à mettre en doute : d’où
l’intérêt voué à l’étude de la relation migrations/mutations. L’objectif associé à cette étude
est de montrer les transformations apportées par les populations migrantes dans le
paysage assinien. Pour obtenir les résultats, l’étude s’est appuyée d’une part sur l’enquête
documentaire. D’autre part, elle s’est servie des données d’enquêtes de terrain
(observations directes, entretiens semi- directifs et questionnaire) et des images satellites
(Landsat 1990 et OLI 2020). L’analyse et le traitement de ces données ont grandement
contribué à la réalisation de l’étude. Ainsi, les résultats auxquels nous sommes parvenus,
révèlent que la forte présence des populations migrantes à Assinie-Mafia a fortement
contribué à transformation de la population, au regard de l’effectif et de la diversité
ethnique. Au niveau de l’effectif, la population s’est accrue assez rapidement. Les résultats
de l’étude indiquent également que les populations migrantes sont issues de divers
horizons, qu’il s’agisse des allochtones ou des allogènes. Les emplois du secteur tertiaire
sont devenus majoritaires avec une prééminence du commerce. Les populations qui
relèvent des cadres moyens ou supérieurs augmentent du point de point de vue des
statuts socio-professionnels. Par ailleurs, la forte présence de ces populations contribue à
la dégradation du couvert végétal et au déséquilibre de l’écosystème de ce milieu d’une
part. D’autre part, elle accélère le développement des espaces habités et propulse la mise
en place des infrastructures et équipements annexes.