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Auteur(s):
Guy Fernand YAO, Kan Emile KOFFI, Bala Mamadou OUATTARA, Jean Lopez ESSEHI.
N° Page : 6-23
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CARACTÉRISTIQUES PÉDO-GÉOLOGIQUES DU PAYSAGE ET APTITUDE CULTURALE DES TERRES A BÉOUMI (COTE D’IVOIRE)
Résumé de l'article
Dans les zones rurales ivoiriennes, la disponibilité des terres a longtemps poussé les
populations à les utiliser de manière désordonnée. La méconnaissance de l’évolution
des sols pour les spécialistes et les usages inadaptés des sols par les paysans ne
jouent pas en faveur de leurs durabilités. L’objectif de cette contribution est de
montrer les caractéristiques pédo-géologiques du paysage et les aptitudes culturales
afférents aux sols dans le département de Béoumi. Les analyses ont été faites à partir
des méthodes de toposéquence et de pédopaysage. Les résultats font état d’un
environnement pédogénétique actif encore influencé à la structure géologique et
d’un important remaniement (dans 68,5 % des sols) incrusté dans des sols à texture
argilo-sableuse. Quant aux aptitudes culturales, 94,58 % des terres sont aptes aux
cultures vivrières contre 73,82 % pour l’arboriculture. Les sols inaptes à toute mise en
culture ont des proportions marginales qui se situent autour de 0,16 %. Ces aptitudes
culturales sont un atout dans la lutte contre la pauvreté et la faim pour les
populations locales. Dans ce contexte, les structures d’encadrement devraient
apporter un appui substantiel en vue d’une utilisation durable de la ressource
pédologique.
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Auteur(s):
AG AHMED Elmahmoud, AZIHOU Akomian Fortuné, SANOGO Mamoutou, TOYI Mireille Scholastique, TOURE Moussa, AMAKE Sagaba, YATTARA Elmouloud, SINSIN Brice.
N° Page : 24-42
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PERCEPTIONS DES POPULATIONS LOCALES ET DES FORESTIERS SUR LA COGESTION DE LA RESERVE DE BIOSPHERE DE LA BOUCLE DU BAOULE (RBBB) AU MALI
Résumé de l'article
La cogestion des aires protégées a été conçue comme un modèle innovant à
implémenter dans le but d’améliorer les conditions de vie des populations riveraines
et d’assurer une conservation des ressources biologiques. L’objectif général de
l’étude est d’analyser les perceptions des forestiers et population sur la mise en place
de la cogestion. La méthodologie s’est appuyée sur des questionnaires et entretiens
auprès de différents acteurs pour un total de 93 informateurs (72 membres des
populations locales,21 forestiers). Les résultats démontrent que les populations sont impliquées dans la gestion de la réserve de biosphère de la boucle du Baoulé (RBBB)
à travers des stratégies adaptées du zonage, de la création de cadre de concertation,
des initiatives locales telles que la radio de proximité. Les analyses en composantes
principales ont été exécutées sur les variables des perceptions des populations pour
évaluer leurs rapports avec les forestiers et les rapports entre les forestiers et
populations en décelant les insuffisances de concertations et leur impact sur la
cogestion. En plus les analyses factorielles des correspondances (AFC) ont été
réalisées sur les données liées aux acteurs qui animent les concertations relatives à la
gestion de la réserve et sur les activités de conservation des ressources. Ainsi, la
cogestion connait de blocage dans sa mise en œuvre à la RBBB, même si les forestiers
ont une bonne perception de celle-ci. Les populations n’ont pas une bonne
connaissance de la cogestion, mais sont à 99% pour sa mise en place dans la réserve
qui regorge de plusieurs sites favorables à l’écotourisme. Cette étude a démontré que
la non implication des populations riveraines de l’espace de la Réserve de Biosphère
de la Boucle du Baoulé pourrait constituer un frein voire, un blocage à la valorisation
de ses sites touristiques. Ainsi, cette étude met en valeur le potentiel touristique de la
réserve et constitue une nouvelle approche pour une gestion participative des
ressources.
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Auteur(s):
Aliou IBRAHIMA, Siaka DOUMBIA, Amadou COULIBALY, Souleymane SIDIBE.
N° Page : 43-61
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IMPACTS SOCIAUX ET ECONOMIQUES DE L’EXPLOITATION INDUSTRIELLE DE L’OR DANS LE CERCLE DE YANFOLILA AU MALI : CAS DE LA SOCIETE DES MINES DE KOMANA (SMK) DANS LA COMMUNE RURALE DE YALLANKORO-SOLOBA
Résumé de l'article
a faible compétitivité du secteur agricole malien a largement contribué au choix des
autorités politiques à privilégier le secteur minier notamment l’or. Compte tenu de
l’abondance des gisements aurifères à l’échelle du territoire national, de nombreuses
entreprises nationales et étrangères se sont intéressées à l’exploitation minière
industrielle en y consacrant des investissements colossaux. C’est ainsi que la Société
des Mines de Komana a installé une usine dans la commune rurale de YallankoroSoloba.
L’objectif de cette recherche vise à montrer les impacts sociaux et
économiques de l’exploitation industrielle de l’or dans la commune rurale de
Yallankoro-Soloba.
Les résultats de cette étude résultent de la recherche documentaire et des enquêtes de
terrain. Le guide d’entretien a intéressé les personnes ressources. Pour la collecte des
informations qualitatives auprès des personnes ressources, un guide d’entretien a été
utilisé. Le questionnaire a été l’outil de base dans l’obtention des données
quantitatives. Sa cible a été les chefs de ménages pour une taille de l’échantillon fixée
à 100 personnes à interroger. Les principaux résultats des enquêtes ont fait ressortir
que l’exploitation industrielle de l’or a permis d’une part, des effets induits
favorables sur le plan socio-économique notamment dans les domaines éducatifs,
sanitaires et entrepreneurial. D’autre part, il ressort que cette activité a engendré des
effets dommageables sur la production des déchets, les activités agricoles, de pêche,
la dépravation des us et coutumes.
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Auteur(s):
DOUKPOLO Bertrand, NDJENDOLE Sylvain, BOKO Michel.
N° Page : 62-72
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PERCEPTIONS PAYSANNES ET ETHNO-METEOROLOGIQUES DE LA VARIABILITE CLIMATIQUE DANS LE NORD-OUEST CENTRAFRICAIN
Résumé de l'article
La présente étude porte sur les perceptions paysannes et ethno-météorologiques de
la variabilité climatique dans le Nord-ouest Centrafricain. Ces perceptions
communautaires constituent des savoirs locaux, basés sur les expériences vécues
pour expliquer et comprendre l’évolution récente du climat. Les connaissances
endogènes, sur le changement climatique, ont été capitalisées à l’aide des outils et
techniques d’investigations socio-anthropologiques (interview, focus group et
questionnaire). Les résultats obtenus, montrent que plus de 89 % des populations
paysannes enquêtées ont noté un fort rayonnement du soleil qui n’est en fait que la
manière d’exprimer l’augmentation des températures. Les faits évocateurs des
manifestations du changement climatique sont entre autres la réduction du nombre
de jours des pluies et de la durée des saisons pluvieuses, arrivée précoce et retrait
tardif de l’harmattan, la disparition des espèces animales et végétales annonçant les
saisons et le bouleversement du calendrier cultural. Les perceptions ethnométéorologiques
confrontées aux données conventionnelles observées permettent
d’analyser les impacts réels de la modification du climat dans le Nord-ouest de
Centrafrique.
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Auteur(s):
Romain Gouataine SEINGUE.
N° Page : 73-85
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IMPACT DU CHANGEMENT CLIMATIQUE SUR LA PROPAGATION DE LA PANACHURE JAUNE DU RIZ DANS LA PLAINE DE BONGOR, TCHAD
Résumé de l'article
Les changements climatiques constituent un problème sérieux pour l’humanité et
surtout pour l’agriculture. Cette situation entraine un dérèglement climatique avec
ses effets sur le développement et la propagation de certaines maladies. L’objectif du
présent article est d’étudier l’impact du changement climatique sur la propagation de
la panachure jaune de riz. Cette culture qui est entrée dans les habitudes alimentaires
dans la plaine de Bongor fait face ces dernières années à la panachure jaune de riz
qui perturbe les rendements dans plusieurs périmètres rizicoles. La méthodologie
basée sur la statistique descriptive des paramètres climatiques et agricoles a permis
de déterminer les conditions essentielles de développement de la panachure jaune de
riz. Il ressort de cette étude que les séquences sèches nombreuses et la variabilité
interannuelle de la pluie impactent sur le rendement rizicole et offrent des conditions
idéales de développement de la panachure jaune de riz. Cependant, des actions
concrètes allant de l’utilisation des variétés améliorées, la culture sur brûlis, le
faucardage sont des solutions à envisager pour faire face à cette situation.
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Auteur(s):
Beltolna MBAINDOH.
N° Page : 86-100
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DYNAMIQUE PASTORALE ET MUTATIONS DE L’HABITAT RURAL DANS LES MILIEUX SEMI-ARIDES DU TCHAD
Résumé de l'article
Fondé sur la mobilité pour l’accès à l’eau et au pâturage en vue d’entretenir le bétail,
le pastoralisme est un mode de vie dynamique et source de mutations
socioéconomique et environnementales. Pour ce faire, l’exploitation des parcours
naturels contribue, en fonction du rayon de mobilité, à la transformation progressive
des habitations rurales. Ces dernières s’adaptent, avec le temps, aux exigences du
nouveau mode de vie. Ainsi, au fur et mesure que le pasteur abandonne la mobilité,
son habitation se transforme. L’étude analyse les mutations de l’habitat rural induite
par le processus de sédentarisation des éleveurs Arabes. Il ressort des recherches
documentaires et des observations de terrain que les stratégies de conduites du bétail
des milieux semi-arides du Tchad connaissant de profondes mutations, contribuant
ainsi à la sédentarisation progressive des éleveurs arabes. Les nécessités liées à cette
sédentarisation ont conduit ces éleveurs à opter pour de nouveaux matériaux de
construction, entraînant, du coup, la modification de l’habitat rural.
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Auteur(s):
Komla EDOH.
N° Page : 101-118
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L’OFFRE DE TRANSPORTEN TAXISMOTOS (ZEMIDJAN) A LOME : TENDANCES DES PRATIQUES ET REPRESENTATIONS DES ACTEURS
Résumé de l'article
En Afrique subsaharienne, le transport à deux roues « taxi-moto » est apparu
véritablement à partir du milieu des années 80 sous des appellations différentes d’un
pays à un autre. Ce type de transport est très présent en milieu urbain et assure la
grande partie des déplacements des populations à revenu faible et intermédiaire. Il
est omniprésent dans le paysage, aussi bien en milieu urbain que rural. Dans les
sociétés africaines, et surtout urbaines, le transport à deux roues reste un atout
considérable, tant pour son apport en emploi que pour ses multiples fonctions socioéconomiques.
La
présente
recherche
vise
à
appréhender
les
tendances,
les
pratiques
et
les
représentations
des
acteurs
des
taxis
motos
dans
la
ville
de
Lomé.
La
démarche
méthodologique
utilisée s’articule autour de la recherche documentaire,
l’observation directe, l’entretien et l’enquête par questionnaire. Les résultats révèlent
que cinq (05) catégories d’acteurs à savoir : les propriétaires conducteurs, les
conducteurs sur contrat work-and pay, les locataires de moto et les sociétés et les
occasionnels interviennent dans l’activité de taxi moto au Togo. Compte tenu de son
importance grandissante dans le système socioéconomique national, des
investisseurs se sont intéressés à ce secteur d’activité qui, progressivement, évolue
vers la formalisation.
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Auteur(s):
Koku-Azonko FIAGAN, AGBEMELE Kodjo Numuleo Mokpokpo, AGO TCHEME Essodina Pascal.
N° Page : 119-139
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MIGRATION DES PECHEURS GHANEENS AU TOGO, ENTRE OPPORTUNITES ET MENACES
Résumé de l'article
La pêche artisanale maritime au Togo est dominée par les pêcheurs ghanéens. Ils
représentent 70% de pêcheurs saisonniers et 30% de pêcheurs sédentaires. La
population autochtone est traditionnellement composée d’agriculteurs. A la suite du
contact avec les pêcheurs nomades, naissent des pêcheurs nationaux dont les
descendants s’intéressent de plus en plus à cette activité du fait des emplois créés et
des revenus générés. Cet article vise à analyser les enjeux de la migration des
pêcheurs ghanéens dans le secteur de la pêche artisanale maritime au Togo. La
méthodologie adoptée repose sur la documentation, l’observation de terrain et les
entretiens avec les pêcheurs ghanéens et togolais, les mareyeuses et les personnes
ressources qui assurent la gestion de la pêche au Togo. Les résultats de l’étude
précisent que les acteurs ghanéens (60% de l’effectif des pêcheurs) jouent un rôle de
premier plan dans le développement de la pêche au Togo en termes d’innovations
technologiques, de main-d’œuvre, de création de richesse et d’emplois. Mais, les
mauvaises pratiques de pêche, le vol et les actes de grands banditismes au sein des
campements et lieux de pêche leur sont attribués ; ce qui met en mal la cohésion
sociale, le vivre-ensemble et le désir des acteurs nationaux de faire de la pêche un
levier de relance de l’économie nationale.
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Auteur(s):
BOHOUSSOU N’guessan Séraphin.
N° Page : 140-159
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CROISSANCE URBAINE ET ACCESSIBILITÉ AUX ÉTABLISSEMENTS PRIMAIRES PUBLICS À KORHOGO (NORD, CÔTE D’IVOIRE)
Résumé de l'article
L’accès à l'éducation est un droit humain fondamental pour tous. Dans les pays en
développement où l’urbanisation est accélérée, il se pose un problème d’accès aux
équipements scolaires primaires publics. L’objectif visé par la présente contribution
est d’analyser les liens entre les étapes de la croissance urbaine et le rythme de
construction des équipements primaires scolaires dans la ville de Korhogo. Pour
atteindre cet objectif, la collecte de données s’est appuyée sur une combinaison de la
revue documentaire, des observations des écoles dans les quartiers et des entretiens
avec les responsables en charge de la gestion des écoles primaires. Les résultats de
l’étude indiquent que la ville connaît une croissance spatiale et démographique qui
sont en inadéquation avec le rythme de construction des établissements primaires
publics. En effet, 29% des élèves disposent de salle de classe simple, 68% soumis à la
double vacation et 3% pratiquent le double flux. Concernant l’accessibilité
géographique des écoles primaires, 13%des élèves parcourent encore plus de 3 km.
Le renforcement de la couverture en équipements scolaires primaires dans les
quartiers s’impose afin de réduire les effectifs pléthoriques dans les classes et surtout
éviter les longues distances séparant les lieux d’habitation des élèves de leurs écoles.
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Auteur(s):
GBODJE Jean-François Aristide.
N° Page : 160-183
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DÉVELOPPEMENT DE L’AGRICULTURE VIVRIÈRE AUTOUR DES HABITATIONS DANS LA SOUS-PRÉFECTURE DE TIORONIARADOUGOU : UN PHÉNOMÈNE NÉ DE L’EXTENSION DE LA CULTURE D’ANACARDIERS ET DE MANGUIERS DANS LE MILIEU AGRAIRE SENOUFO
Résumé de l'article
La sous-préfecture de Tioroniaradougou, située dans le département de Korhogo en
pays senoufo (Nord Ivoirien) est confrontée au problème de saturation des terres
cultivables. Ce fait est consécutif à l’extension spatiale des cultures de rente que sont
l’anacardier et le manguier. L’hégémonie spatiale de ces deux cultures rend difficile
l’accès aux ressources foncières pour cultiver les vivriers. Cette étude vise à faire
connaître l’impact de l’expansion de ces cultures sur la disponibilité de terres
cultivables et les stratégies adoptées pour la production des cultures vivrières en
milieu rural. La méthodologie s’appuie sur les données issues de la recherche
documentaire, de l’observation l’espace agraire et d’enquêtes auprès des paysans (au
nombre de 190), des autorités administratives (le sous-préfet et un adjoint au Maire
de la localité) et un agent d’ANADER de Korhogo chargé de la promotion des
cultures de rente et vivrières. Les résultats montrent qu’à Tioroniradougou,
l’anacardier et le manguier sont bien ancrés dans le paysage agricole. Ils couvrent
respectivement 65% et 15% des espaces mis en cultures. L’expansion surfacique des
deux cultures entraîne un amenuisement des parcelles de production des vivriers. La
résolution de cette difficulté amène les paysans à cultiver les terrains non bâtis du
domaine villageois, autour des habitations pour produire des vivriers pendant les
saisons pluvieuses.
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Auteur(s):
IDANI Talaridia Fulgence, BASSOLE Zelbié, DA Dapola Evariste Constant.
N° Page : 184-200
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ACCÈS À L’EAU POTABLE AU BURKINA FASO : CASDE LA COMMUNE RURALE DE SAFANÉ EN 2018
Résumé de l'article
L’eau est une ressource importante et son accès est un droit fondamental pour
l’Homme. L’accès à l’eau potable est un enjeu pour les pays en développement
comme le Burkina Faso. Le pays enregistre des déficits en eau potable, tant en milieu
urbain que rural. La commune rurale de Safané dans la province du Mouhoun en est
un exemple. La présente étude a pour objectif d’apprécier l’accès à l’eau potable des
ménages dans cette commune,selon les normes de distance parcourue par les
populations. L’approche méthodologique est basée sur la revue de littérature, des
enquêtes ménages, des entretiens et des observations directes. Le questionnaire
individuel, le guide d’entretien, la fiche d’observation, le GPS, les logiciels SPSS et
Arc GIS sont les outils utilisés.L’étude a montré que les 250 ménages enquêtés dans
les 10 villages sur 40 que compte la commune ont un accès théorique à l’eau potable
car ils sont situés à moins de 1000 m d’un forage fonctionnel, selon les normes
nationales en vigueur. Bien que la distance règlementaire habitat-point d’eau
moderne soit respectée, le problème d’eau se pose avec acuité dans cette commune.
La croissance démographique, l’insuffisance et la répartition spatiale déséquilibrée
des ouvrages hydrauliques, les pannes récurrentes et les difficultés de gestion de ces
équipements en sont les principales causes.
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Auteur(s):
MBAIHADJIM Jéchonias, Myriam VALME JOSEPH, KEM-ALLAHTE Julien.
N° Page : 201-217
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LES REFUGIÉS ET LES POPULATIONS HOTES DES DÉPARTEMENTS DE LA NYA-PENDÉ ET DE MONTS DE LAM DANS LA PROVINCE DU LOGONE ORIENTAL (TCHAD) FACE AUX RISQUES ET DES DÉSASTRES
Résumé de l'article
La vulnérabilité des individus, des activités agricoles et des infrastructures au sud du
Tchad, dépend étroitement des problèmes liés à l'environnement physique, à
l'augmentation de la population et surtout aux effets du changement climatique. Les
Départements de la Nya-Pendé et de Monts de Lam, dans la province du Logone
Oriental sont confrontés à des risques et catastrophes de diverses natures. Cette
contribution vise à identifier et à analyser les risques fréquemment rencontrés, pour
permettre l’amélioration des conditions de vie des refugiés, des retournés et des
populations hôtes de ces deux Départements. Pour réaliser ce travail, la
méthodologie utilisée est participative, basée sur le travail de terrain et suivi d’un
traitement informatique. Les résultats obtenus montrent que, les Départements de la
Nya-Pendé et de Monts de Lam connaissent régulièrement des inondations, des
tornades, des incendies, des ravages de champs, des morsures de serpents et des
conflits entre agriculteurs et éleveurs.
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Auteur(s):
DJADJI M’Bonné Ahui Odilon, N’DAHOULE Yao Rémi.
N° Page : 218-231
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IMPLANTATION DES TOILETTES PUBLIQUES ET GESTION DES EAUX USEES A ADJAME
Résumé de l'article
La commune d’Adjamé, de par sa fonction commerciale, accueille chaque jour plus
d’un million de personnes en transit sur son territoire. Pour satisfaire les besoins
naturels de ces migrants quotidiens, des opérateurs économiques y implantent des
toilettes publiques qui sont mises à disposition de passants ou de visiteurs de la
commune. Ces toilettes qui devaient contribuer à améliorer la qualité du cadre de vie
sont à l’origine des problèmes de dégradation du cadre de vie à travers la mauvaise
gestion de ces eaux vannes. Cette étude vise donc à analyser les différents modes
d’évacuation des eaux vannes issues des toilettes publiques. Pour atteindre cet
objectif, une recherche documentaire a permis d’obtenir une cartographie des
réseaux collectifs d’assainissement de la commune, des entretiens avec les
gestionnaires des toilettes publiques ont ensuite été menés, et enfin une observation
directe du système de rejet des eaux vannes issues des toilettes publiques a été faite.
Les résultats de l’étude ont montré que les toilettes publiques sont implantées pour
leurs grandes majorités dans des zones couvertes par le réseau d’égouts. Les résultats
montrent que 36% des toilettes publiques sont raccordées au réseau d’égouts, 13%
des toilettes sont raccordées aux fosses septiques et 51% des toilettes publiques
évacuent leurs eaux vannes dans les caniveaux en plein air.
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Auteur(s):
Drissa KONE, Seydou MARIKO.
N° Page : 232-247
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ANALYSE DE LA COMMERCIALISATION DU BETAIL DANS LA REGION DE SIKASSOAU MALI
Résumé de l'article
L’élevage occupe une place importante dans l’économie de la République du Mali en
général, et en particulier dans la Région de Sikasso. La production bovine, ovine et
caprine à Sikasso est importante. Entre la Région et la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le
Burkina Faso, le Niger, s’opèrent des flux de commercialisation du bétail. La présente
étude a pour objetif principal d’analyser la commercialisation du bétail dans la
Région de Sikasso. L’approche méthodologique de l’étude s’est appuyée sur les
enquêtes auprès des acteurs de la filière et sur les recherches bibliographiques. Les
relevés des données de comptes d’exploitation ont été également utilisées.
L’étude a permis d’obtenir des résultats probants. Les flux de commercialisation du
bétail proviennent de deux circuits de commercialisation. Ce sont les circuits
organisés par les propriétaires transhumants, et ceux mise en place par les
spécialistes du commerce de bétail. L’analyse du compte d’exploitation des différents
acteurs impliqués dans la filière, revèle que le prix de vente moyen, par bovin, est de
205 325 FCFA, celui de l’ovin est de 36 805 FCFA, et celui du caprin est de 23 680
FCFA. Ces résultats permettent de dire que la commercialisation des ruminants est
rentable pour l’ensemble des opérateurs de bétail de la Région.
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Auteur(s):
Fidèle ALLOGHO-NKOGHE.
N° Page : 248-262
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LES CHEFS DE QUARTIER DANS LE CHAMP POLITIQUE MUNICIPAL A LIBREVILLE (GABON): ENJEUX ET PERSPECTIVES DE LA GOUVERNANCE DES QUARTIERS
Résumé de l'article
Bien qu'étant nommés par les Maires, les chefs de quartier rencontrent d'énormes
difficultés de gouvernance de leurs territoires. Cette étude met en évidence le rôle et
l'action des chefs de quartier dans le champ politique municipal. Elle a porté sur un
échantillon de 24 chefs de quartiers répartie dans six arrondissements de la
commune. Ces sujets ont été soumis à un dispositif d'enquêtes de terrain
(observation directe, entretiens) qui a permis d'apprécier les compétences, les
missions, les logiques de gouvernance des chefs de ces derniers dans l‟organisation
administrative communale de Libreville. Les résultats obtenus indiquent que les
chefs de quartiers connaissent des problèmes de statut. Ces problèmes rendent leur
gouvernance des territoires, difficile.
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