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Auteur(s):
SORO N’golo Brahima.
N° Page : 7-21
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IMPACT ENVIRONNEMENTAL DU DÉVELOPPEMENT DE LA CULTURE DE L’ANACARDE DANS LE DÉPARTEMENT DE MANKONO (COTE D’IVOIRE)
Résumé de l'article
Dans le département de Mankono, l’expansion de la culture de l’anacarde implique de
lourdes répercussions environnementales. L’étude évalue
les
impacts
environnementaux de l’expansion de cette culture sur l’espace. Au total, 05 souspréfectures
et
10
villages
ont
été
choisis
pour
cette
étude.
Des
guides
d’entretien
et
un
questionnaire
bien défini ont été adressés aux composantes de notre échantillon
composé de 206 chefs de ménage producteurs de noix de cajou et 20 responsables de
structures agricoles et de protection de l’environnement. D’abord l’on a pu constater
une forte dégradation du couvert végétal. Ensuite, on a une nette transformation du
paysage agricole du fait de la régression progressive des espaces alloués aux cultures
traditionnelles telles que les cultures vivrières et la culture du coton au profit de la
culture de l’anacarde. Sur un total de 216 ha, les cultures vivrières occupent 87 ha soit
40,27% des terres agricoles ; la culture de l’anacarde est mise en valeur sur 78 ha ce qui
représente 36,11% des mêmes terres ; la culture cotonnière qui observe un recul depuis
quelques années se fait sur 51 ha des terres mises en valeur soit 23, 62% des terres
arables. Enfin, l’expansion effrénée des vergers d’anacardiers contribue à la régression
des terres arables.
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Auteur(s):
Lamine Ousmane CASSÉ, Saliou Mbacké FAYE, Housseini THIAM, Mariama THIANDOUM.
N° Page : 22-47
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ENTRE DISPARITES SPATIALES ET CENTRALITE EMERGENTE A KEUR MOUSSA A L’AUNE DES PROJETS STRUCTURANTS (SENEGAL)
Résumé de l'article
Cette recherche est une contribution à la connaissance des disparités spatiales à Keur
Moussa qui ont longtemps caractérisées cette commune du Sénégal. Elles sont saisies
ici à travers trois manifestations majeures à savoir la portée économique, la répartition
des équipements et l’accessibilité. Cet article souligne l’enclavement de la périphérie
sud de Keur Moussa, un territoire déficitaire en équipements et pauvre contrairement
à la zone septentrionale et centre de la commune dotée de terres fertiles, de ressources
pour l’extraction minière et d’équipements. Depuis 2016, de grands projets de l’Etat
tels que les infrastructures structurantes de transport (autoroute à péage, l’aéroport
AIBD et le projet du Train Express Régional) ont été des catalyseurs changeant
radicalement la périphérie sud de Keur Moussa traversée par ces projets. Ainsi, naît
dans cette périphérie sud, longtemps considérée comme territoire oublié et rural, une
centralité résidentielle émergente pourvue de nouveaux équipements polarisants. Ce
territoire subit également un changement de vocation du sol au profit de l’habitat et
une disparition des activités traditionnelles faisant place au secteur tertiaire.
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Auteur(s):
MAHAMADOU MOUDI Rachid, PARAISO CECIL Zeinabou, MOUSSA HAMADOU Ousseini, SOULEY Kabirou.
N° Page : 48-66
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IMPACT DE LA CRISE SECURITAIRE SUR LA MISE EN VALEUR DES RESSOURCES NATURELLES DANS LA COMMUNE RURALE DE BOSSO AU NIGER
Résumé de l'article
Cet article analyse l’impact de la crise sécuritaire sur la mise en valeur des ressources
naturelles dans la Commune Rurale de Bosso au Niger. Ces ressources sont constituées
du foncier agricole, des enclaves pastorales, des ressources en eau, halieutiques et les
ligneux. La méthodologie utilisée a priorisé les approches qualitative et quantitative
basées sur un échantillonnage raisonné dans la collecte de donnée. Le modèle
d’analyse PEIR (Pression, Etat, Impact et Réponse) a été adopté pour le traitement et
l’analyse des données. Les résultats de recherche ressortent que cette commune
dispose d’énormes potentialités naturelles. Mais suite au conflit lié à Boko Haram,
plusieurs changements sont intervenus dans les pratiques agro-sylvo-pastorales. Il
s’agit principalement pour l’agriculture des difficultés d’accès aux champs (78,46%),
l’évolution des accords dans les modes d’accès à la terre (63,46%), l’inaccessibilité aux
intrants (52,44%), les difficultés d’écoulement des produits (33,84%) et l’abandon de
l’activité (19,16%). Pour l’élevage, on note principalement les difficultés d’accès aux
zones de pâturage (88,22%) et aux points d’eau (66,17%), l’enlèvement des animaux
(39,54) et la cherté du fourrage. Pour la pêche, les changements sont constitués des
difficultés d’accès aux zones de pêche (49%), de la concurrence avec l'arrivée de
nouveaux pêcheurs (18%), de l’évolution des accords d’accès (16%) et de la baisse du
prix (7%). En fin pour le bois, il s’agit des difficultés d’accès aux zones de collecte (47%), la diminution des espaces boisés (18%) la concurrence dans la collecte du bois
avec l’arrivée des nouveaux acteurs (15%) et la flambée du prix (7%). Face à cette
situation, l’Etat et ses partenaires doivent renforcer les mesures de sécurité dans les
zones de production et créer les meilleures conditions pour le retour des populations
déplacées internes de cette commune dans leurs villages d’origine.
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Auteur(s):
Mbaindogoum DJEBE.
N° Page : 67-78
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MISE EN VALEUR LOCALE DES CONTRAINTES PHYSIQUES DANS LA VILLE D’ABECHE A L’EST DU TCHAD
Résumé de l'article
En général, les contraintes physiques sont des obstacles à l’épanouissement de l’homme.
Elles sont partout combattues parce qu’elles engendrent au premier plan des difficultés
empêchant aux hommes d’atteindre leurs objectifs. Elles sont aussi sources de risques
naturels. Cependant, des analyses profondes révèlent que ces contraintes naturelles
renferment des potentialités que les humains ont toujours exploitées et continuent de le
faire pour assurer leur survie et le développement de leur espace de vie. De fait, en raison
du fait que les contraintes physiques constituent des ressources naturelles et qu’elles
peuvent être transformées en atouts, les hommes usent de leur ingéniosité pour mettre
en valeur certains éléments naturels. C’est ainsi que des massifs montagneux, rochers,
vallées et sous-sols qui constituent des obstacles et sources de risques naturels sont des
atouts non négligeables à l’épanouissement des hommes dans la ville d’Abéché à l’Est du
Tchad. Ce travail vise à relever les avantages des contraintes naturelles comme vallées,
“dos de baleine", dans la ville d’Abéché. Il résulte donc de l’analyse que les ressources
pour la mise en place des habitations adaptées et le développement des activités
humaines dans la commune sont produites par les potentialités que regorgent le relief, le
sous-sol et le climat. Par conséquent, ils sont des éléments de succès non négligeables
pour la prospérité de la ville d’Abéché.
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Auteur(s):
Tidiani SANOGO, Koudzo SOKEMAWU, Moussa KAREMBE, Lisa BIBER-FREUDENBERGER.
N° Page : 79-103
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ASSESSING PASTORAL POTENTIAL FEED RESOURCES AND THE EFFECT OF INVASIVE UNPALATABLE SPECIES ON PASTURES IN THE DISTRICT OF BOUGOUNI, SOUTHWEST OF MALI
Résumé de l'article
Pastoral feeding resources play an important role in the improvement of pastoral
livestock in the southwestern of Mali. Invasive unpalatable species have led to the
degradation of pasture quality. This study aims to assess the effect of these species on
pastoral feeding resources and livestock productivity in the southwest of Mali based on
a semi-structured household survey with 404 agro-pastoralists in four communes and
herbaceous vegetation inventory using the point quadrat aligned and yield square
method. The findings revealed significant differences in species composition, biomass,
and carrying capacity between pasture savannahs and bowals. The majority of
households are influenced by invasive species including Hyptis spicigera, Oximum
basillicum, Hyptis suaveolens, Cassia tora, Walteria indica, and Sida rhombifolia. Based on the survey and phyto-ecological data analysis, the paper provides that invasive species are
having a significant impact on pasture quality affecting livestock productivity and rural
livelihoods.
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Auteur(s):
Toundé Roméo Gislain KADJEGBIN.
N° Page : 104-124
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EFFETS SOCIO-ECONOMIQUES DE LA PRODUCTION ET DE LA COMMERCIALISATION DE L’IGNAME (DIOSCOREA ALATA) DANS L’ARRONDISSEMENT DE PIRA (COMMUNE DE BANTE)
Résumé de l'article
En Afrique de l’Ouest en général et au Bénin en particulier, la production traditionnelle
de l’igname est basée sur les systèmes itinéraires de défriche sur brûlis des jachères
naturelles. La présente étude vise à étudier les effets socio-économiques de la
production et de la commercialisation de l’igname dans l’Arrondissement de Pira.
L’approche méthodologique adoptée s’est articulée autour de la collecte des données,
le traitement de ces données et l’analyse des résultats à partir des logiciels comme Word
et Excel 2010. Au total, 280 producteurs et revendeurs d’igname ont été recensés dans
quatre (4) sites d’enquêtes. Les résultats obtenus montrent que la culture de l’igname
est l’une des principales activités qui rythme la vie des populations de l’Arrondissement
de Pira. L’igname constitue l’aliment principal de base des principales sources de
revenus pour les populations dans la Commune de Bantè. C’est un produit alimentaire
très apprécié qui permet de réaliser de nombreux plats dont l’igname pilée. Au totale,
18 variétés d’igname (Dioscorea alata) ont été répertoriées chez l’ensemble des
producteurs et revendeurs. Les sources d’approvisionnement en semence de ces
producteurs sont variées. Dans la majorité des ménages, 80,91 % des cultivateurs, la
production de l’igname est prise comme culture principale. Elle occupe une place très
importante dans la tradition à cause des rites, cérémonie, et fêtes traditionnelles.
7 |
Auteur(s):
DANDONOUGBO Iléri.
N° Page : 125-142
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ORGANISATION DES PRATIQUES DE MOBILITE DE PERSONNES, VERS UNE DIVERSITE DES SOCIETES DE TRANSPORT DANS LE GRAND-LOME (TOGO)
Résumé de l'article
Le transport dans les villes d’Afrique subsaharienne fait face aux dysfonctionnements
dans l’organisation du système de transport collectif. Il relève de l’informel et seules
quelques sociétés existent pour assurer la mobilité urbaine. Cette étude vise à analyser
les formes d’organisation des sociétés de transport collectif intra-urbain dans le
District Autonome du Grand-Lomé. A partir des enquêtes auprès des différents
acteurs (conducteurs, clients, responsables syndicaux, responsables administratives et
politiques), l’analyse des documents administratifs et les observations, l’étude
démontre que le transport urbain dans le district du Grand Lomé est mal structuré.
Les sociétés de transport de personnes évoluent vers la formalisation. Le Grand-Lomé
connaît la naissance des sociétés privées qui se spécialisent aussi dans le transport
urbain par taxi-moto. La forte demande en transport a permis à ces différentes
entreprises de trouver leur place au sein du Grand-Lomé. A partir de 2018, les sociétés
de transport des personnes qui ont vu le jour se focalisent sur l’amélioration des
services existants en utilisant les Technologies de l’informatique et la communication.
En 2022, ces sociétés au nombre de 12, mobilisent 10 000 conducteurs, ce qui représente
8% de l’ensemble des conducteurs dans le Grand Lomé. Les différentes sociétés
évoluent progressivement vers la formalisation.
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Auteur(s):
Youssoufou ADAM.
N° Page : 143-158
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INCIDENCE SOCIO-ÉCONOMIQUE DE LA SAISIE DES OVINS ET CAPRINS À LA BOUCHERIE DE L’ESPACE FRONTALIER DE SÉGBANA
Résumé de l'article
Le contrôle de la qualité de la viande à la boucherie permet de retirer de la
consommation les aliments impropres, mais elle permet aussi de lutter efficacement
contre les pathologies dans les élevages. Le but de cette étude est d’évaluer les causes
des saisies des ovins et caprins à la boucherie de Ségbana pour mieux organiser la lutte
contre les maladies des petits ruminants au Bénin. Ainsi, les organes et les motifs de
saisies de ces organes ont été recensés à l’abattoir de Ségbana. Les données collectées
ont été analysées avec Statistica et les fréquences ont été calculées et comparées avec
le test bilatéral de Z. Il en ressort que le poumon est l’organe le plus saisi avec un taux
de 41%. La proportion de poumons saisis a été significativement (p<0,05) à celles des
autres organes. La proposition de foies saisis (24,73 %) a été également
significativement supérieure (p<0,05) à celle de rate (13,98 %). L’intestin (11,83 %) et
rein (6,99 %) ont été plus saisis (p<0,05) que les mamelles (1,08 %) et le cœur (0,53 %).
La congestion a été la principale cause (48 %) de saisie des poumons. En dehors de
cette lésion, les poumons ont été saisis à cause de la présence de nécrose, emphysème,
pneumonie, sclérose, hépatisation, abcès, pétéchie, putréfaction et dégénérescence.
L’hypertrophie est la principale cause (57,69 %) de saisies des rates à la boucherie de
Ségbana. La fréquence de rate saisie à cause de l’hypertrophie a été significativement
supérieure (p<0,05) à celle des autres motifs (l’abcès, splénite et putréfaction). Les
motifs les plus rencontrés pour les foies saisis ont été les abcès (21,74 %), l’hépatite
(19,57 %), la fasciolose (17,39 %) et l’hypertrophie (13,04 %). La péricardite a été la seule
lésion observée au niveau du cœur. Au niveau des reins, les lésions présentes ont été
la putréfaction (30,77 %), la néphrite (23,08 %), les pétéchies (23,08 %) et les abcès (15,38
%). La proportion d’intestins avec les lésions d’œsophagostomoses (81,82 %) a été
significativement supérieure (p<0,05) à celle d’entérite (9,09 %) et de putréfaction (9,09
%). Le poids des organes saisis a été de 403 kg, dont 118 kg pour les ovins et 285 pour
les caprins. Le montant des saisies en trois mois a été évalué à 1 209 000 F CFA, dont
354 000 F CFA pour les ovins et 855 000 F CFA pour les caprins. Les résultats de cette
étude constituent une base de données pour renforcer la lutte contre les pathologies
dans les élevages des petits ruminants au Bénin.
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Auteur(s):
d’ALMEIDA Théophile Kuassi, ADJAKPA Tchékpo Théodore, DJESSONOU Sènangla Franco-Néo.
N° Page : 159-174
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STRATEGIES D’ADAPTATION DES POPULATIONS AUX INONDATIONS DANS LA COMMUNE DE GRAND-POPO (BENIN, AFRIQUE DE L’OUEST)
Résumé de l'article
Les climats béninois sont sujets à de fortes variabilités ou à des changements selon les
échelles de temps et d’analyse dont les conséquences restent néfastes pour le
développement durable. Les aléas climatiques dans la Commune de Grand-Popo se
caractérisent par des inondations. L’objectif de l’étude est de caractériser les
inondations et les capacités d’adaptation des populations de la Commune de GrandPopo
dans
une
perspective
de
développement
durable.
L'approche
méthodologique
adoptée
a comporté différentes étapes notamment la recherche documentaire, les
travaux de terrain, l'analyse et le traitement des données. L'ambition est de réduire la
vulnérabilité à la base, en intégrant les populations au cœur des stratégies de
développement et de gestion des risques liés aux aléas climatiques. Les résultats
montrent que les inondations déséquilibrent les économies locales déjà fragiles. En
effet, les populations de Grand-Popo sont confrontées à l'inondation due à la crue et
au débordement du fleuve Mono selon 72 % des personnes interrogées, exposant ainsi
les ménages déjà vulnérables à la pauvreté et à une dégradation de leurs cadres de vie.
Pour faire face aux effets des inondations dans la Commune de Grand-Popo, les
populations développent des stratégies comme les associations culturales selon 45 %
des personnes interrogées, la mise en valeur des bas-fonds selon 32 % des personnes
interrogées, le maraichage grâce à l'irrigation selon 48 % des personnes interrogées, les
essais piscicoles dans des trous/étangs selon 20 % des personnes interrogées et
l’élevage des porcs et des lapins selon 37 % des personnes interrogées. Les mesures
adoptées ne sont pas efficaces et accentuent davantage la vulnérabilité des personnes aux risques climatiques dans la Commune de Grand-Popo. Ainsi, des propositions
sont formulées et mises en place par des interventions et sont constituées
essentiellement de formation et de recyclage en technique et en gestion, d’appui
continu aux bénéficiaires et à leur installation.
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Auteur(s):
ASSUÉ Yao Jean-Aimé, KOFFI Kouamé Sylvain.
N° Page : 175-191
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LES AUTORITÉS ADMINISTRATIVES ET JURIDIQUES DANS LA GESTION ET LA PRÉVENTION DES CONFLITS FONCIERS RURAUX DANS LE DÉPARTEMENT DE BÉOUMI (CENTRE, COTE D’IVOIRE)
Résumé de l'article
Depuis les années 1990, l’on assiste à une recrudescence de conflits fonciers dans
plusieurs localités ivoiriennes entre autres, le Département de Béoumi. Ainsi, de
nombreuses tentatives de résolutions se sont avérées complexes et parfois sans issue.
À cet effet, le présent article vise à comprendre les stratégies de gestion et de
prévention des conflits fonciers ruraux dans ledit Département. L’étude menée
auprès des autorités administratives et des producteurs d’anacarde répartis dans 21
villages, révèle une croissance exponentielle des cas de conflits, passant de 76 cas en
2018 à 159 en 2022. L’on note par ailleurs, une proportion élevée des cas de conflit
dans la sous-préfecture de Kondrobo, située à l’ouest du Département par rapport
aux autres. En outre, la réduction des parcelles de terre suite à l’extension des
vergers d’anacardiers et à la pression démographique sont les principaux facteurs de
ces conflits. En revanche, 69,74 % de ces conflits sont réglées par les différentes souspréfectures
contre
17,09
%
par
la
gendarmerie
et
13,17
%
par
les
instances
judiciaires,
notamment
le
tribunal
de
Bouaké.
De
même,
la
sécurisation
foncière
par
les
achats
légaux
des terres et la mise en place des comités locaux de gestion foncière sont
d’actions préventives de ces conflits. En somme, l’implication des différents acteurs
dans la gestion de conflits fonciers ruraux n’a d’autres objectifs que le maintien de la
stabilité, de la cohésion sociale et la paix en vue d’un développement
socioéconomique dans le Département.
11 |
Auteur(s):
Songanaba ROUAMBA, Mathieu NAMA, Joseph YAMEOGO.
N° Page : 192-210
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ÉVALUATION DES CHANGEMENTS D’UTILISATION ET D’OCCUPATION DES SOLS DUS A L’EXPLOITATION INDUSTRIELLE DE L’OR DE 2000 A 2020 A L’AIDE DE L’IMAGERIE GLOBELAND30M, DANS LA VILLE DE HOUNDE (BURKINA FASO)
Résumé de l'article
L’objectif de notre étude est d’analyser la dynamique d’occupation des terres. Pour
ce faire, des données primaires et secondaires sont utilisées. Au total 384 ménages
ont été enquêtés par des questionnaires afin d’apprécier la perception des
communautés locales cette dynamique. Huit entretiens ont été réalisés avec les
autorités locales. Aussi des images satellitaires prétraitées ont été utilisés. Les
résultats ont montré que, la démographie, les modes d’acquisitions des terres, les
outils et les opérations d’aménagement urbains sont les déterminants de la
dynamique d’occupation des terres. Les forêts, plans d’eaux, surfaces bâties, terrains
recouverts d’herbes naturelles, terres couvertes d’arbustes et terres cultivées sont les
unités d’occupations et d’utilisations des terres à Houndé. Les terrains recouverts
d’herbes naturelles dominantes (358,57 ha) en 2000. L’an 2020 est poste installation
de la mine industrielle combiné à l’orpaillage artisanal avec les surfaces bâties
dominants (532,91 ha). La forte dynamique est la résultante d’un processus
anthropique et naturel. Elle est source d’insécurité foncière dans les villes moyennes,
l’installation de la gentrification dans ces zones. Il serait donc important d’actualiser,
disponibiliser les outils et les instruments d’aménagement dans les villes aurifère,
mais aussi exigé leurs respects en vue d’assurer une dynamique harmonieuse
territoriale et des unités d’occupation des sols.
12 |
Auteur(s):
Francis Biaou YABI, Laurent G. HOUESSOU, Abiola Romain OGNONKITON, Toussaint Olou LOUGBEGNON, Jean Claude Timothée CODJIA.
N° Page : 211-230
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NVENTAIRE ET DELIMITATION DES ZONES DE FORTE CONCENTRATION DE L’AVIFAUNE POUR LA VALORISATION ECOTOURISTIQUE DANS LA RESERVE DE BIOSPHERE DU MONO AU BENIN
Résumé de l'article
L’activité touristique génère des revenus substantiels pour l’économie locale,
améliore le niveau de vie des communautés locales et contribue à une gestion
rationnelle des ressources naturelles. Il a été question, au cours de cette étude réalisée
dans la Reserve de Biosphère du Mono Bénin, d’inventorier les espèces d’oiseaux et
de cartographier les zones de concentration avienne pour une valorisation
écotouristique. La méthode d’échantillonnage stratifié de type ponctuel simple (EPS)
est utilisée pour l’inventaire de l’avifaune. Il s’agit des points d’écoute de 15 minutes
dans un cercle de 30m de rayon. Les relevés sont effectués dans divers écosystèmes et
pendant deux périodes de la journée : le matin de 06h à 14h et le soir de 14h à 19h. La
similarité entre ces deux sites est appréciée à l’aide de l’indice de Jaccard. De plus, une analyse des indices de diversité de Shannon et de la régularité de Pielou est faite
sur base d’abondance des espèces suivant les différents écosystèmes investigués. La
cartographie des zones est réalisée suivant l’abondance et la richesse spécifique
présentées par sites de relevés. Au total, 65 espèces d’oiseaux appartenant à 29
familles sont recensées au moyen de 17 points d’écoute. L’indice de Jaccard entre ces
deux sites est égal 0,62 prouvant donc l’existence de similarité avienne entre ces sites.
La diversité de Shannon pour l’ensemble de ces sites varie entre 2,59 et 4,31 bits et
l’équitabilité de Piélou dans les fourchettes de 0,71 à 0,90. Cela témoigne d’une
grande concentration avienne de ces sites. Pour l’ensemble des espèces recensées,
deux (Alcedo atthis et Vanellus spinosus) sont classées vulnérables sur la liste rouge
internationale de l’UICN et une (Agapornis pullarius) vulnérables sur la liste rouge
nationale de l’UICN.
13 |
Auteur(s):
MAIGA Yaya, TIAMIYU Kasimou, SANOU Korotimi, YANOGO Pawendkisgou Isidore.
N° Page : 231-244
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LES DÉTERMINANTS SOCIO-ÉCONOMIQUES DE L’EXPLOITATION DES ZONES AGRICOLES DE BAS-FONDS DE LA COMMUNE DE KYON (BURKINA FASO) : UNE APPROCHE PAR L’ÉCHELLE DE LIKERT
Résumé de l'article
Les terres de bas-fonds de la commune de Kyon sont d’excellentes zones de
productions agricoles. Elles sont privilégiées par la population agricole. Il s’agit donc
des territoires agraires qui connaissent une ruée de plusieurs producteurs. Cette étude
a pour objectif d’identifier et d’analyser par l’échelle de Likert, les facteurs socioéconomiques
qui participent à la valorisation des sites agricoles de bas-fonds de la
commune de Kyon. La méthodologie de recherche embrasse la collecte de données
quantitatives et qualitatives à l’aide des questionnaires et des guides d’entretiens
auprès d’un effectif total de 378 exploitants sur une estimation de 1030 que compte la
commune rurale de Kyon. L’approche par l’échelle de Likert, additionnée aux tests
statistiques de Khi-deux constituent la principale méthode d’analyse des données
collectées. Les facteurs qui participent à la mise en culture des terrasses humides de la
commune de Kyon sont l’autoconsommation (score moyen : 4,02), les déterminants
historiques et culturelles (score moyen : 3,58), l’appui et l’accompagnement des projets
et des programmes (score moyen : 2,72), le facteur écoulement des produits agricoles
(score moyen : 2,54). Ainsi, certains déterminants tels que la consommation familiale
et les motifs sociologiques influencent fortement l’exploitation des zones de bas-fonds
(niveau élevé) tandis que la contribution des projets et programmes agricoles ainsi que
la vente des produits participent modérément à la mise en valeur de ces zones de
dépressions. Au regard de l’importance que représente les zones agricoles de basfonds
pour
la
population,
l’injonctif
est
donc
fait
aux
autorités
communales
d’accélérer
ou
de
rechercher
des
financements
pour
l’aménagement
des
surfaces
agricoles
de
bas-fonds exploitables en toute saison de l’année. À cela s’ajoute l’aménagement des
voiries et des marchés locaux afin de faciliter la vente et l’écoulement des produits
agricoles de bas-fonds qui sont parfois difficilement conservables.
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Auteur(s):
Mar Gaye, Cheikh Ahmed Tidiane Faye, Amadou Abou Sy, Mamadou Thior, Boubou Aldiouma SY.
N° Page : 245-263
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ETUDE DE L’EVOLUTION MORPHO-SEDIMENTAIRE DU LITTORAL TRANSFRONTALIER SENEGALO-MAURITANIEN ET SES IMPACTS : AXE NDIAGO-TARE
Résumé de l'article
Le littoral sableux transfrontalier sénégalo-mauritanien est une côte à barres
prélittorales avec un déferlement en rouleaux. Abritant un secteur rural et un secteur
fortement urbanisé, il repose sur la Langue de Barbarie. Cette dernière séparant le
fleuve Sénégal de l’océan Atlantique, se rétrécit davantage face à l’augmentation
généralisée du niveau marin. L’objectif de cette contribution est d’analyser les
caractéristiques de la cinématique côtière et les dommages envisagés sur le plan socioéconomique
et environnemental entre Ndiago et Taré. L’approche méthodologique
adoptée consiste d’abord, à prélever des échantillons de sable de plage le long de l’axe
cible pour une analyse granulométrique ; ensuite, suivre les fluctuations du trait de
côte par imagerie satellitaire entre 2002 et 2022 ; et enfin, mener des enquêtes couplées
avec des observations directes afin de déterminer les modes de gestion des divers
impacts de la mobilité du trait de côte. L’analyse des résultats obtenus montre que les
fractions sableuses moyennes et fines comprises entre 450 et 25 µm occupent plus de
98% des échantillons prélevés. La cinématique côtière est marquée par un recul de la
ligne de rivage accéléré de l’ordre de -0,91m de Ndiago à la brèche et une accrétion
décélérée de l’ordre 3,27m/an au sud de la brèche. Cette morpho-dynamique côtière
occasionne progressivement des destructions majeures de plages, du bâti, malgré les diverses stratégies de lutte adoptées à l’image des murs et digue de protection,
d’alignement de sacs de sable, de filaos.
15 |
Auteur(s):
Grah Joseph KOUASSI, André Della ALLA.
N° Page : 264-294
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IMPLICATION DES FACTEURS PHYSIQUES ET DES ENJEUX HUMAINS DANS LA SURVENUE DES RISQUES NATURELS DANS LE SUD-OUEST IVOIRIEN : CAS DES VILLES DE SASSANDRA ET SAN-PEDRO
Résumé de l'article
Chaque année, la Côte d’Ivoire fait face à des glissements de terrain et à des
inondations pendant la saison des pluies. Bien que la ville d’Abidjan et le district du
Sud Comoé restent les régions les plus touchés par des risques naturels, d’autres villes
de la Côte d’Ivoire, par contre n’en sont pas épargnés à l’image de Sassandra et SanPédro.
En effet, la ville coloniale de Sassandra et celle portuaire de San-Pédro sont
confrontés au problème de risques naturels. L’objectif de cette étude est d’analyser les
facteurs physiques d’aléas et les enjeux humains et matériels qui participent à la
survenue des risques naturels à Sassandra et San-Pédro. Pour atteindre cet objectif, la
méthodologie utilisée, est l’élaboration d’un modèle d’analyse qui combine dans un
Système d’Information Géographique (SIG) les facteurs physiques d’aléas
(topographie du site, pente du relief, nature des sols et de la roche et la pluviosité),
puis les enjeux humains et matériels (population et bâtiments, à travers leur densité et
leur qualité). L’étude révèle que les sites des villes de Sassandra et San-Pédro sont très
tourmentés avec des pentes relativement moyennes à forte. Les socles de ces villes
regorgent de roches peu résistantes à l’érosion et des sols favorables aux inondations.
Les précipitations y sont abondantes et agressives. Sassandra et San-Pédro sont des
villes de faible et moyenne concentration humaine. Le bâti est dense dans les quartiers
évolutifs, précaires et de moindre qualité alors que clairsemé dans les quartiers
résidentiels et de bonne qualité. Le réseau de drainage est vétuste, insuffisant et mal
entretenu.