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Auteur(s):
BAWA Dangnisso.
N° Page : 6-24
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MORPHO-PEDOLOGIE DES VERSANTS, AMENAGEMENTS ET RISQUES HYDROMORPHOLOGIQUES DANS LA VILLE D’ATAKPAME AU TOGO
Résumé de l'article
Le site de la ville d’Atakpamé tout en collines connait ces dernières décennies une évolution
morphologique rapide qui se signale à travers une érosion généralisée déchaussant les
bâtiments, des inondations et dans une moindre mesure des glissements de terrain sur les
versants en pente forte (35 à 65%). L’objectif de cet article est triple : relever les causes de la
morphodynamique accélérée du site d’Atakpamé ; dégager et expliquer les risques
hydromorphologiques que les mécanismes de surface engendrent et proposer des
orientations pour une meilleure gestion de l’espace urbain d’Atakpamé. Pour atteindre ces
objectifs, notre méthodologie s’est basée sur les travaux de terrain et la cartographie. De
multiples observations et mesures des mécanismes de surface et entretiens avec des
personnes ressources ont meublé les travaux de terrain. La cartographie a été menée à partir
des fonds de cartes topographiques au 1/50 000 è, de l’interprétation des photos aériennes
au 1/30 000 è (mission 1976-1977) et des données de terrain. L’analyse des résultats montre
que les mécanismes de surface qui engendrent les risques hydromorphologiques sont :
l’érosion, les inondations et les glissements de terrain. Ces mécanismes de surface sont mis
en route par l’action anthropique dans un contexte physique favorable à leur manifestation.
La réduction des effets des risques hydromorphologiques dans cette ville passe par une
approche participative dans le cadre d’un aménagement urbain s’inscrivant dans la
prospective de l’espace.
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Auteur(s):
Bidjo AFO, Tak Youssif GNONGBO, Tchilabalo BANASSIM.
N° Page : 25-41
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ELEMENTS DETERMINANTS DE L’EROSION HYDRIQUE DANS L’ESPACE URBAIN DE KARA (NORD-TOGO)
Résumé de l'article
Depuis trois décennies, la ville de Kara, située au nord du Togo, connaît une intense érosion
hydrique affectant toute l’agglomération. L’étude a pour objectif d’identifier les principaux
facteurs responsables de ce risque érosif en faisant une analyse de chacun de ces éléments à
travers une méthodologie basée sur la collecte de données documentaires et de terrain, ainsi
que sur les travaux de laboratoire. La ville a été subdivisée en cinq zones en tenant compte
du degré des manifestations de l’érosion. Les données collectées ont été traitées à l’aide d’un
modèle statistique et spatial à savoir la régression linéaire multiple. Les résultats montrent
que les conditions topographiques, pédologiques, géologiques, pluviométriques et
l’urbanisation sont, entre autres, les facteurs responsables de la dynamique érosive actuelle
de cet espace urbain.
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Auteur(s):
Tatongueba SOUSSOU, Abalo ATATO.
N° Page : 42-54
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POUR UNE PROPOSITION DE PLAN D’AMENAGEMENT DU JARDIN BOTANIQUE DU CAMPUS NORD DE L’UNIVERSITE DE KARA A PYA (PREFECTURE DE LA KOZAH DANS LE NORD TOGO)
Résumé de l'article
Kara est une région où les aires protégées existent. Vu l’état de dégradation de ces
aires, en l’occurrence la disparition progressive des essences locales due à l’action
humaine, l’Université de Kara (UK), sise dans cette région, veut participer activement
au développement local en tant que centre d'expertise en matière de gestion des
ressources naturelles et de l’environnement. Ainsi en collaboration avec le
Laboratoire de Botanique et Écologie Végétale (Université de Lomé/Togo) et le
Conservatoire et Jardins Botaniques de Nancy en France, cette université aménage un
jardin botanique sur son domaine du campus nord qui représentera la flore de la
région, de manière générale, la flore tropicale, et sera par la même occasion, un outil
scientifique et pédagogique.
Ainsi, en s’appuyant sur les analyses floristique et géomorphologique déjà effectuées
sur le domaine du campus nord de l’Université de Kara, cette étude propose d’une
part un plan directeur d’aménagement du jardin botanique, et présente et décrit
d’autre part, une douzaine de futures collections végétales.
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Auteur(s):
Ifo Suspense AVERTI, Stevanche NZINGOULA, Stoffenne BINSANGOU, Lisa LOUVOUANDOU.
N° Page : 55-72
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CARTOGRAPHIE DES SITES FORESTIERS DE LA VILLE DE BRAZZAVILLE DANS LA PERIODE DE 1946 A 2016 ET ETUDE DES CAUSES DE LA DEFORESTATION
Résumé de l'article
Dans un contexte international de lutte contre les changements climatiques par la
préservation des écosystèmes forestiers pour leurs rôles comme puits de carbone, les
documents d’archives révèlent que la ville de Brazzaville possédait des superficies
importantes de forêts. La présente étude s’est proposé de suivre l’évolution de ces superficies
forestières dans la période de 1946 à 2016. Pour cette étude, nous avons utilisé des anciennes
photographies aériennes ainsi que l’image Landsat de 2016. Les objectifs de cette étude
étaient : (i) d’estimer les superficies des anciennes forêts de la ville de Brazzaville ; (ii) de
suivre leurs évolutions sur soixante dix ans ; (iii) Etudier les causes directes et indirectes des
pertes de ces forêts.
Afin d’atteindre ces objectifs, ces photographies aériennes ont été vectorisées pour extraire
les surfaces forestières. Les statistiques des classes de l'image vectorisée ont été représentées
sous forme graphique. Les résultats révèlent qu’il existait six massifs forestiers pour l’année
1946 : la forêt de la Patte d’Oie avec une superficie de 223 ha, de la Tsiémé avec 105 ha, de
Diata avec 28 ha, de la Glaciaire avec 29 ha, de la Corniche avec 14 ha et du Tchad avec 9 ha. Cependant vingt ans après (1966) il n’en restait que quatre massifs. Cinquante ans après
(2016), il ne reste que la forêt de la Patte d’Oie avec une superficie de 74 ha. La pression
anthropique est la principale cause de la déforestation et de la dégradation des forêts de
Brazzaville.
Mots clés : Forêt, Déforestation, Urbanisation, Cartographie, Brazzaville
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Auteur(s):
DJANGBEDJA Minkilabe, KOUYA Ama-Edi, AFLA Agbeko Kodjo , TCHAMIE T. K. Thiou .
N° Page : 73-88
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ANALYSE FLORISTIQUE ET PHYTOGEOGRAPHIQUE DE LA VEGETATION DE LA BASSE VALLEE DE ZIO
Résumé de l'article
Le Togo a une faible couverture forestière mais un fort taux de déforestation. Le pays
cependant possède une flore riche et variée. La forte pression démographique et la
dégradation du climat ont entrainé une régression du couvert végétal. Il est devenu très
important de faire le point sur la fore et les écosystèmes spécifiques afin de préserver ce qui
reste. L’étude est réalisée dans la basse vallée de Zio dans la partie méridionale du pays. La
démarche méthodologique utilisée pour la collecte des données floristiques est basée sur une
approche d’aire minimale. L'analyse phytosociologique a permis de mettre en évidence
quatre groupements répartis dans quatre types de formations végétales : forêt très dégradée,
forêt moins dégradée, savane très dégradée, savane moins dégradée. Au total 186 espèces
ont été recensées appartenant à 142 genres et 53 familles. Les familles les plus représentées
sont les Rubiacées (39,2%) et les papilionacées (32,5 %).On compte respectivement dix (10)
espèces et trois (3) familles dominantes dans cette flore. Les spectres biologiques et
phytogéographiques montrent respectivement une part importante des microphanérophytes
de (75,80%) et des espèces Guinéo-congolaises de (37,77%). Les indices de diversité de
Shannon ont pour valeur 3,175±0,24 bits alors que ceux d’Equitabilité de Pielou valent
0,99±0,0095.
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Auteur(s):
Béh Ibrahim DIOMANDÉ, Kolotioloma Alama COULIBALY, Saï Pou SOUMAHORO.
N° Page : 89-106
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VARIABILITE CLIMATIQUE ET RECRUDESCENCE DU PALUDISME A NIANGON DANS LA COMMUNE DE YOPOUGON-ABIDJAN (COTE D’IVOIRE)
Résumé de l'article
Les recherches sur les conséquences de la variabilité climatique sur la santé humaine
apparaissent comme de nouvelles pistes d’investigation. L’une des interrogations d’ailleurs,
que suscite ce phénomène climatique est la recrudescence de nouvelles pathologies
vectorielles comme le paludisme (SCIAMA, 2008). La présente étude a pour objectif principal
de montrer l’impact de la variabilité climatique sur la recrudescence du paludisme à
Niangon dans la commune de Yopougon à Abidjan. Des méthodes d’analyses statistiques
ont été utilisées pour l’étude. Ainsi, pour mettre en évidence la variabilité du climat dans la
zone d’étude, avons-nous eu recours au calcul du coefficient pluviométrique mensuel
d’Alfred Angot (1906), la méthode de l’indice de Nicholson (1988), le calcul des moyennes et
des écart-types puis la méthode de détection de rupture à savoir le test statistique de Pettitt
(1979). Pour évaluer la corrélation entre cette fluctuation du climat et la recrudescence du
paludisme, le coefficient de corrélation (r) et sa significativité statistique à l’aide du test de
Student ont été appliqués. Les résultats obtenus de ces différentes analyses indiquent des
fluctuations des paramètres du climat dans leur évolution de 1985 à 2015. Cette situation
n’est évidemment pas sans conséquences sur la prolifération des moustiques et par ricochet
affecte la santé des populations à Niangon. Cet état de fait est aggravé par la faiblesse
d’assainissement du cadre de vie des riverains. Face à ce panorama inquiétant, des stratégies
et moyens de lutte sont adoptés à Niangon malgré la persistance de la pathologie.
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Auteur(s):
Romain GOUATAINE SEINGUE.
N° Page : 107-117
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INFLUENCE DES VARIABILITES PLUVIOMETRIQUES SUR LA VARIATION DES PRIX DES PRODUITS AGRICOLES DANS LE MAYO-KEBBI
Résumé de l'article
Le présent article traite de l’influence des variabilités de la pluie sur les prix des denrées
alimentaires. Il s’agit d’étudier la dynamique pluviométrique dans la plaine du Mayo-Kebbi
à travers les excès pluviométriques occasionnant les inondations, des déficits
pluviométriques entrainant des sécheresses et des faux démarrages et arrêts brusques de la
saison pluvieuse. Aussi est étudiée la relation liant la pluie et les variations de prix surtout la
part de la pluie dans la dynamique des prix. La méthodologie a essentiellement consisté
d’une part à analyser le comportement de la pluie par les anomalies centrées-réduites
interannuelles, les rendements et les prix. Et d’autre part, la corrélation entre la pluie et les
prix de certaines denrées. Il ressort de ces analyses que la pluie varie effectivement dans le
temps et que cette situation contribue pour beaucoup dans la variation des prix. Les prix des
denrées ont augmenté de 1997 à 2010 de 20% et 16% essentiellement pour le maïs et le riz.
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Auteur(s):
KADJEGBIN Toundé Roméo Gislain, YABI Ibouraima, ADJAKPA T. Théodore, KOTCHARE Parfaite, SEWADE SOKEGBE Grégoire, HOUSSOU Christophe S..
N° Page : 118-135
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EFFETS DES PRIX DES SPECULATIONS VIVRIERES SUR LES MENAGES DANS LES COMMUNES DE DASSA-ZOUME ET DE GLAZOUE AU CENTRE DU BENIN
Résumé de l'article
L’importance des flux internes et des flux sortant constitue un important facteur qui explique
l’occurrence des crises alimentaires surtout en période de soudure. Ces flux sont déterminés
par la différence de prix entre les lieux de production et les lieux de consommation et les
différences de prix entre les périodes d’abondance et de soudure. Les communes de DassaZoumé et de Glazoué ne sont pas en marge de la fluctuation des prix des spéculations
vivrières ainsi que de ces conséquences. L’objectif de l’étude est d’étudier l’effet des prix des
spéculations vivrières dans les Communes de Dassa-Zoumé et de Glazoué est d’en apprécier
ses conséquences sur les ménages. Cette étude a pris en compte 279 ménagesa été faite à
partir des outils (questionnaires et grille d’observation). De même, la technique de la MARP
(Méthode Active de Recherche Participative) et le focus-group ont été également
utilisés.L’évolution des prix des spéculations vivrières a été analysée sur la période de 2000-
2012.Ces différentes spéculations vivrières sont collectées à l’ONASA.
Les résultats montrent une évolution en dents de scie des prix des cultures vivrières de 2000-
2012. Ainsi, une hausse des produits vivriers suivants (maïs : 54 %, mil-sorgho : 54 % ;
igname cossette : 25 %, igname pilée : 66 %, igname ordinaire : 81 %, haricot blanc : 38 %,
haricot rouge : 32 %, manioc cossette : 23%, graine d’arachide : 80 %, riz local : 86 %, pois
d’angole 62 %, patate douce :65 %) est constatée. Cette instabilité des prix due aux facteurs
d’ordre international, régional, national et local induit une modification du comportement
des ménages en termes de consommation des produits vivriers. Tout ceci constitue des
facteurs d’instabilité non seulement niveau des ménages mais aussi et surtout des pouvoirs
politiques.
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Auteur(s):
GNINRIN YAO Marcellin, ZOGBO Zady Edouard, YAO N’zué Pauline, DJAKO Arsène.
N° Page : 136-148
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CRISE AGRICOLE ET MUTATIONS AGRICOLES DANS LE DEPARTEMENT DE BOCANDA (CENTRE-EST-COTE D’IVOIRE)
Résumé de l'article
A la fin de la décennie 1970, le département de Bocanda traverse une crise agricole à l’instar
de toutes les régions de la Côte d’Ivoire. Elle s’est manifestée par la réduction de la pluie et
du couvert végétal, la diminution de la production, des surfaces cultivées et la
transformation du milieu écologique. Cette crise a profondément bouleversé les stratégies
de survie des producteurs. Ainsi, pour faire face à l’ensemble de ces contraintes, les
producteurs ont adopté diverses stratégies basées sur l’adoption de nouvelles cultures.
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Auteur(s):
YEO Nogodji Jean, KOUAME Dhedé Paul Eric.
N° Page : 149-162
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ESSOR DE L’ELEVAGE BOVIN DANS LES DEPARTEMENTS DE KORHOGO ET DIKODOUGOU: DETERMINANTS ET IMPLICATIONS SOCIO-ECONOMIQUES
Résumé de l'article
L’élevage bovin dans les départements de Dikogougou et Korhogo se pratique et y connais
même un essor. Cette activité évolue surtout dans un contexte national et local de quête
perpétuelle d’autonomisation en protéine bovine et de recherche continue d’un bien être
social. Sa contribution dans un tel contexte peut être appréhendée à plusieurs niveaux. De
par les activités économiques qu’elle génère, cette activité contribue au dynamisme
économique desdits départements et au bien être social. Cependant, la recrudescence des
dégâts de culture et la dégradation des milieux de vie mettent en mal cet apport. En outre,
l’analyse des facteurs qui justifient son intérêt dans ces départements révèle des insuffisances
au niveau de sa productivité et de sa contribution à l’autonomisation en protéine bovine
locale voire nationale. Ces résultats ont pu être déduits grâce à une enquête menée de 2015 à
2016 dans les départements de Dikodougou et Korhogo qui concentrent à eux seuls 83,07%
du cheptel bovin de la région du Poro. Au total 165 éleveurs de bovin ont été soumis à un
questionnaire. Des entretiens ont été réalisés avec les chefs de terre, de village, responsables
d’associations pastorales et les différentes autorités administratives.
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Auteur(s):
Konnegbéne LARE.
N° Page : 163-181
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LE MARAICHAGE DE CONTRE-SAISON ET SA CONTRIBUTION A LA REDUCTION DE LA PAUVRETE EN MILIEU RURAL DANS LA REGION DES SAVANES (TOGO)
Résumé de l'article
Située dans l’extrême nord du Togo, la Région des Savanes est un secteur où l’agriculture
vivrière traditionnelle y a été pendant longtemps, l’activité principale des ruraux et
parvenait tant bien que mal à répondre à leurs besoins. Depuis plus de deux décennies, la
culture maraîchère émerge dans la région et connait un engouement important. Des facteurs
naturels et humains ont participé à l’émergence de la filière maraîchère dont le
développement a des implications socio-économiques sur les différents acteurs
socioprofessionnels de ladite filière. L’objectif de cet article est d’analyser les facteurs qui ont
contribué à l’émergence de l’activité maraichère et ses implications à la réduction de la
pauvreté en passant par ses contraintes auxquelles elle fait face. A partir de la recherche
documentaire, de l’observation et des enquêtes menées auprès de 200 producteurs répartis
dans 12 localités, cette étude a montré que l’engouement des ruraux au maraîchage de
contre-saison est dû à sa contribution à l’atténuation de leurs problèmes financiers et à
l’amélioration de leurs conditions de vie. Cependant, la filière maraîchère est confrontée à
un certain nombre de contraintes aussi bien physiques que socio-économiques.
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Auteur(s):
KOUAME Kouadio Arnaud, AYEMOU Anvo Pierre, N’GUESSAN Kouassi Guillaume.
N° Page : 182-195
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IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SANITAIRE DE L’EXPLOITATION ARTISANALE DE DOME DE GRANITE DANS LA VILLE DE DALOA (CENTRE-OUEST DE LA COTE D’IVOIRE)
Résumé de l'article
L’exploitation artisanale de carrière de granite est une activité peu développée en Côte
d’Ivoire contrairement à l’activité minière. Aujourd’hui, avec le développement du secteur
de l’habitat, elle se pratique en marge de l’exploitation industrielle. En raison de son
importance dans la construction immobilière, ce matériau se commerciale facilement. A
Daloa, cette activité permet à plusieurs chefs de ménage sans emploi de se relancer dans la
vie active et d’avoir des revenus pour assurer la charge de leurs familles. Cependant, les
mauvaises conditions d’exploitation incluant, le mépris des règles environnementales et
sanitaire ainsi que l’absence d’autorisation d’exploitation, nous poussent à apprécier son
impact sur l’environnement, le cadre de vie, la santé et la sécurité des exploitations. Cette
contribution vise à analyser les conditions dans lesquelles les exploitants exercent l’activité et
à évaluer son impact socio-économique, environnemental et sanitaire. L’étude révèle que la
plupart des acteurs la considère comme une activité génératrice de revenu, sans réellement
mesurer son impact sur l’environnement et leur santé.
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Auteur(s):
Fulbert TRA, Elisabeth ADOUA AFFOUA KRAH.
N° Page : 196-208
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PROBLEMATIQUE DE L’ENTRETIEN DURABLE DE L’HABITAT SOCIAL A SOGEFIHA (ABOBO-COTE D’IVOIRE)
Résumé de l'article
L’entretien durable de l’habitat est devenu de nos jours une préoccupation majeure. En Côte
d’Ivoire, les logements sociaux issus des différents plans d’aménagement et d’urbanisation
des villes, se trouvent dans des états de délabrement très avancés. Les différentes cités
ivoiriennes construites au lendemain de l’indépendance du pays ont perdu de leur éclat sous
l’effet du temps. En ce sens, cette dégradation peut constituer une problématique
environnementale. Cet article vise, à cet effet, à comprendre les facteurs de la dégradation
actuelle de l’habitat social en Côte d’Ivoire à travers l’exemple de la cité SOGEFIHA (Société
de Gestion Financière de l’Habitat) d’Abobo. L’approche qualitative a été privilégiée dans
cette étude. Elle a mobilisé à cet effet, l’observation directe, l’entretien (direct et semi directif)
et l’analyse de contenu. Les résultats de notre étude ont montré que la situation économique
des habitants, la non-implication des habitants dans l’entretien de leur cadre de vie et
l’ignorance des enjeux liés à l’entretien durable de l’habitat constituent les facteurs explicatifs
de cette dégradation.
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Auteur(s):
BRENOUM Kouakou David, DIHOUEGBEU Deagai Parfaite, KOBENAN Appoh Charlesbor, ATTA KOFFI.
N° Page : 209-224
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ANONO : DU VILLAGE AU QUARTIER DORTOIR (ABIDJAN-CÔTE D’IVOIRE)
Résumé de l'article
Phagocyté dans son étalement par Cocody, le village d’Anono subit les conséquences d’une
urbanisation rapide et non maîtrisée. Ce village Ebrié autrefois calme est devenu un quartier
populaire et populeux. Le petit village s’est transformé en une nouvelle zone dortoir et
contraste avec la Riviera chic qui l’enveloppe. Il a ainsi changé de fonction et d’aspect.
Désormais, tout comme les quartiers populaires des centres urbains des pays en
développement, Anono connaît une forte concentration humaine et présente un paysage de
quartier précaire, qui désemparent et interloquent. Il s’agit d’analyser et d’expliquer les
mutations qui s’opèrent dans ce village intra-urbain de la commune huppée de Cocody. Pour
mener à bien cette étude, la documentation, l’observation, l’inventaire et les enquêtes
(entretien et questionnaire) ont été utilisés.
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Auteur(s):
Daouda KEITA, Moussa dit Martin TESSOUGUE, Yamoussa FANE.
N° Page : 225-251
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MENACES DES CONFLITS ARMES SUR LE PATRIMOINE CULTUREL : CAS DE L’OCCUPATION DJIHADISTE DE LA VILLE DE TOMBOUCTOU AU MALI
Résumé de l'article
L’occupation djihadiste des régions du nord du Mali en 2012 a fortement endommagé le
patrimoine culturel et annihilé les activités touristiques. Le Mali, avec l’appui de ses
partenaires, s’est défait de ces extrémistes religieux, mais le forfait sur le patrimoine culturel
était déjà consommé. C’est à la faveur de l’adoption d’un « Plan d’actions pour la
réhabilitation du patrimoine culturel endommagé et la mise en place des mesures pour la
sauvegarde des manuscrits » que le Mali et ses partenaires ont réussi le pari de la
restauration du patrimoine culturel outragé. La participation de toutes les parties prenantes
est désormais nécessaire pour la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine culturel
restauré de la ville de Tombouctou ou « Cité des 333 Saints ».
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Auteur(s):
KOUMOI Zakariyao, BOUKPESSI Tchaa, KPEDENOU Koffi Djagnikpo.
N° Page : 252-273
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PRINCIPAUX FACTEURS EXPLICATIFS DE LA DYNAMIQUE DE L’OCCUPATION DU SOL DANS LE CENTRE-TOGO : APPORT DES SIG ET DES STATISTIQUES SPATIALES
Résumé de l'article
L’évaluation de la dynamique de l’occupation du sol a relevé la régression des forêts au
profit des formations anthropiques. Les facteurs qui sous-tendent cette dynamique sont
divers et doivent être appréhendé afin de les confronter à la réalité terrain pour mieux
orienter les stratégies de gestion. La présente étude se propose d’analyser ces facteurs par le
biais des statistiques spatiales en s’appuyant sur la télédétection et les SIG. En effet, le taux
de la dynamique de l’occupation du sol (variable dépendante) a été calculé à partir des
superficies générées sous SIG par traitement des images satellitaires Landsat TM de 1987 et
ETM+ de 2012. Les tests statistiques ont permis de retenir et pondérer dix facteurs explicatifs.
Ces facteurs ont été regroupés en trois catégories suivant leur nature et leur action dans le
paysage (facteurs primaires, secondaires et facteurs de réponse).Les plans d’aménagement
participatifs doivent tenir compte de ces différents facteurs qui agissent différemment d’un
canton à un autre.