1 | Auteur(s): Koudzo SOKEMAWU. N° Page : 6-18 |
LES INONDATIONS ET LEURS REPERCUSSIONS SOCIO-ECONOMIQUES ET SANITAIRES DANS LA BASSE VALLEE DU ZIO AU SUD DU TOGO
Résumé de l'article
Les catastrophes naturelles ont toujours existé. Elles constituent un phénomène courant et récurrent dans l’histoire de l’humanité. Néanmoins, depuis quelques décennies, les phénomènes catastrophiques semblent advenir à un rythme plus accéléré et être potentiellement plus dangereux et plus dévastateurs. Le Togo n’échappe guère aux situations d’urgence. La situation d’urgence dont il est question dans ce document est l’inondation qui touche très sévèrement les localités situées dans la basse vallée de la rivière Zio. L’objectif de la présente étude est d’identifier les impacts socio-économiques et sanitaires des inondations dans ce secteur d’étude. L’étude s’est basée sur une approche méthodologique classique à savoir la documentation, l’analyse des données cartographiques et les enquêtes de terrain pour aboutir à des résultats. Il ressort des résultats que les inondations récurrentes dans la basse vallée de la rivière Zio ont impacté sérieusement les conditions d’existence des populations et les exposent à des risques de maladies très graves.
2 | Auteur(s): LOUKOU ALAIN FRANÇOIS, ADOU BOSSON CAMILLE. N° Page : 19-32 |
PROLIFÉRATION DES CYBER-CAFÉS À BOUAKÉ : UNE ANALYSE DE L’INTÉGRATION DES POPULATIONS À LA SOCIÉTÉ DE L’INFORMATION
Résumé de l'article
Dans les villes africaines les outils numériques classiques (radio, télévision) sont fortement utilisés par les populations alors que l’accès aux outils numériques modernes (ordinateur et Internet) reste problématique. Face au manque d’outils numériques modernes, les cyber- cafés s’érigent en des « espaces de premier contact » pour une certaine frange de la population à Bouaké. La présente étude vise à analyser l’apport des cyber-cafés dans la construction de la société de l’information. Pour la réalisation de cette étude, notre méthodologie s’est principalement axée sur la littérature grise et sur des enquêtes de terrain. Les résultats de l’étude montrent une inégale distribution géographique des cyber-cafés dans la ville de Bouaké et une multitude de services offerts à la population locale dans le processus d’intégration dans la société de l’information. Par ailleurs, pour des raisons de nature diverse, les motifs de fréquentation des cyber-cafés sont variables.
3 | Auteur(s): Koku-Azonko FIAGAN. N° Page : 33-49 |
ETUDE DES POTENTIALITES AQUACOLES DE LA REGION MARITIME AU TOGO
Résumé de l'article
La région maritime, au Togo, regorge de divers plans d’eau qui représentent environ 40% des potentialités hydrologiques du pays (PNUE, 2007). Ces plans d’eau continentaux offrent des possibilités de pêche aux populations. Le constat qui est fait est que les besoins de la population en produits halieutiques ne cessent de s’accroître et que la production halieutique nationale n’arrive pas à couvrir ces besoins, d’où le recours à l’importation. Pour réduire cette dépendance extérieure en produits halieutiques, un effort doit être fait, non pas en augmentant l’effort de pêche sur la ressource qui est déjà pleinement exploitée, mais plutôt en développant la pisciculture qui permet d’améliorer le régime alimentaire et les conditions de vie des populations rurales. Cette étude se propose d’évaluer les potentialités piscicoles de la région maritime afin d’assurer son plein développement et sa meilleure participation au renforcement des moyens d’existences des populations. A travers la documentation, les données cartographiques, hydrologiques, pédologiques et météorologiques, et d’enquête de terrain, l’étude aboutit à des résultats. Elle révèle que la région maritime regorge d’énormes potentialités physiques et humaines pour la pratique de l’aquaculture. Mais faute d’encadrement, de moyens financiers et l’absence de véritables politiques en matière de pêche, le secteur aquacole est marginalisé au Togo en général et plus spécifiquement dans la région maritime.
4 | Auteur(s): KONAN Kouadio Philbert, AYEMOU Anvo Pierre, ASSI-KAUDJHIS Narcisse Bonaventure. N° Page : 50-61 |
LES CONTRAINTES SPATIO-ECONOMIQUES LIEES A LA GESTION DES ORDURES MENAGERES A BONGOUANOU
Résumé de l'article
L’urbanisation non maitrisée constitue une préoccupation majeure pour les gestionnaires des villes ivoiriennes. Ceux-ci sont confrontés aux problèmes environnementaux urbains notamment la prolifération des dépôts sauvages d’ordures ménagères. A l’instar des autres villes ivoiriennes, Bongouanou n’échappe pas à la vulnérabilité environnementale liée à la gestion défectueuse des ordures ménagères. Cet article analyse les contraintes spatioéconomiques qui fragilisent la gestion efficiente des ordures à Bongouanou. Les résultats de cette étude reposent sur l’exploitation des données secondaires et d’enquêtes de terrain. Il ressort de cette étude que les difficultés financières, l’insuffisance de matériels de collecte et l’assiette topographique contraignante constituent des obstacles à la gestion des ordures à Bongouanou.
5 | Auteur(s): Kodjo Gnimavor FAGBEDJI, Follygan HETCHELI, Iléri DANDONOUGBO. N° Page : 62-76 |
ELECTRIFICATION DE LOME ET DE SES PERIPHERIES : DISPARITES ET ADAPTATION DES POPULATIONS
Résumé de l'article
Au Togo, la distribution de l’énergie électrique à l’échelle des villes et de leurs périphéries est inégalitaire et constitue un enjeu socio-économique et de gouvernance majeurs. La ville de Lomé, la capitale du Togo, connaît depuis plus de deux décennies une croissance démographique (de 500 000 habitants en 1986 à 1 938 057 habitants en 2015) et un étalement très rapide (de 55 ha en 1914 à plus de 30 000 ha en 2015), entraînant de facto une urbanisation désordonnée nécessitant la mise sur pied de nombreux équipements dont le réseau d’électricité. A partir d’une démarche méthodologique basée sur la recherche documentaire, l’observation, les enquêtes de terrain ainsi qu’une analyse de données fondée sur les questionnaires et entretien, le présent article analyse les ségrégations socio-spatiales de la distribution de l’énergie électrique au sein de Lomé et de son agglomération. Il montre que le centre-ville ; quartiers d’affaires et administratifs, ainsi que les quartiers de résidence des élites sont mieux connectés en électricité, mais les quartiers périphériques pauvres en son démunis. Face aux difficultés d’accès à l’énergie électrique dans les périphéries de la capitale (16% contre 26% pour le centre-ville), l’étude analyse son impact sur les activités économiques et les stratégies d'adaptation des populations.
6 | Auteur(s): KONAN Aya Suzanne, YEBOUE Konan T. S. U., KOUASSI Konan, ASSI-KAUDJHIS Joseph P.. N° Page : 77-92 |
Structuration de l’espace liée à la production de l’attiéké dans la commune de Cocody (district d’Abidjan)
Résumé de l'article
Cet article analyse, à partir de travaux de terrain et de recherches bibliographiques et documentaires, l’organisation et le fonctionnement des unités de production de l’attiéké dans la commune de Cocody (district d’Abidjan). Porteur de développement socioéconomique, car se situant à la croisée de diverses activités économiques (l’agriculture, le commerce, le transport etc.), l’attiéké demeure essentiel pour la sécurité alimentaire des populations citadines ivoiriennes notamment celle de la ville d’Abidjan. A l’échelle de la capitale économique ivoirienne, particulièrement dans la commune de Cocody, il s’est progressivement imposé dans les habitudes alimentaire des populations. Cependant, sans grande innovation, sa production s’éffectue de façon artisanale dans des unités de production intégrées à l’économie familiale. La dynamique de ces unités de production contribue à combler la demande locale en attiéké et l’approvisionnement de certains quartiers du district d’Abidjan.
7 | Auteur(s): N’GORAN Kouamé Fulgence, ALOKO N’Guessan Jerome. N° Page : 93-107 |
DIAGNOSTIC DU TOURISME DANS LE DEPARTEMENT DE KORHOGO
Résumé de l'article
Amorcée timidement au début de l’indépendance, la politique touristique ivoirienne s’est affirmée à partir du plan quinquennal de développement touristique de 1970. Dès cette date, deux grands axes de développement touristique sont élaborés : la promotion du tourisme balnéaire au Sud du pays, et la valorisation d’un tourisme de découverte dans les villes de l’intérieur. A ce titre, le département de Korhogo a pour rôle d’impulser un développement socioéconomique régional à travers l’activité touristique. A partir d’un inventaire des investissements touristiques réalisés et des effets induits du tourisme sur et dans l’espace, cet article fait le point de la situation du tourisme dans le département de Korhogo.
8 | Auteur(s): KONE Basoma. N° Page : 108-124 |
FIEVRE DE L’OR ET LE DEVENIR DES ACTIVITES RURALES DANS LE DEPARTEMENT DE TENGRELA (nord de la Côte d’Ivoire)
Résumé de l'article
Depuis le déclenchement de la crise socio-politique du 19 septembre 2002 en Côte d’Ivoire, l’activité d’extraction d’or s’est développée dans le département de Tengrela. Elle attire de plus en plus de ruraux à travers les revenus qu’elle procure aux populations.Toutefois, cette activité d’orpaillage constitue une entrave au développement de plusieurs activités rurales qui assurent le développement socio-économique, spatial et la sécurité alimentaire du département de Tengrela. Les effets de l’orpaillage sur la végétation, l’environnement et la santé des populations constituent des motifs d’inquiétudes concernant le devenir des activités agricoles (cultures cotonnières et vivrières), les activités de chasse, de pêche et d’élevage dans certaines parties du département. Les résultats de cette étude reposent sur l’exploitation de données issues d’une enquête menée auprès de 60 producteurs dans 6 villages du département de Tengrela.
9 | Auteur(s): KOFFI Yao Jean Julius. N° Page : 125-142 |
LE BOIS DE TECK DANS LA SOUS-PREFECTURE DE BROBO (CENTRE DE LA COTE D’IVOIRE)
Résumé de l'article
Le déclin de la culture du coton et celle du café a rendu les populations de la sous-préfecture de Brobo vulnérables. La culture de l’anacarde en laquelle les paysans ont porté leur espoir a connu ces dernières années des difficultés de commercialisation. Face à la pauvreté encore existante dans les ménages agricoles des villages de Brobo, la culture du bois de teck se présente comme une opportunité. A Brobo, sa production est de plus en plus importante. L’objectif de cette recherche est d’analyser les impacts de la production du bois de teck dans le monde rural de cette souspréfecture. La méthodologie adoptée est principalement constituée d’enquêtes de terrain à travers des questionnaires adressés aux producteurs agricoles. Un échantillon de 60 paysans à raison de 12 par village est retenu. 5 (cinq) villages répartis équitablement dans l’espace de cette sous-préfecture ont été visités pour ces travaux. Les résultats révèlent que les avantages agro-écologiques de ce bois notamment ses qualités en tant qu’essence de reboisement militent en faveur de son adoption. De plus, il a un caractère commercial. En effet, sur les 60 enquêtés, 46 pratiquent la culture de bois de teck soit environ 77 %. Dans les villages, les plantations de teck sont pratiquées à 77 % comme activité de rente et seulement 23 % des enquêtés font d’autres activités. L’ensemble des superficies dédiées à cet arbre est de 87 hectares dans les villages enquêtés. Les ventes de ces bois de teck rapportent des revenus intéressants déjà à la cinquième année de croissance. Les ventes à partir de 15 ans peuvent rapporter jusqu’à une moyenne de 10 millions par hectare dans les localités rurales de la sous-préfecture de Brobo.
10 | Auteur(s): SORO Goyo Mamou, VEI Kpan Noel. N° Page : 143-157 |
LES FACTEURS DE LA GESTION DEFECTUEUSE DES EAUX USEES DANS LA VILLE DE BOUAKE
Résumé de l'article
La gestion des eaux usées dans la ville de Bouaké est de plus en plus une préoccupation majeure pour les autorités et les populations urbaines. Dans cette ville, les infrastructures d’assainissement publiques sont insuffisantes et irrégulièrement reparties dans l’espace urbain. 35,80% des ménages disposent de toilettes précaires. Ces toilettes précaires sont inadaptées à une meilleure évacuation des eaux usées domestiques sachant qu’elles entrainent l’écoulement de ces eaux dans le cadre de vie des populations. Aussi, 75% des ménages utilisent la nature comme moyen d’évacuation des eaux de vaisselles et de lessives. Ainsi, à Bouaké les eaux usées sont gérées dans des conditions précaires en raison du déficit d’infrastructurel et des modes de gestion d’eaux usées domestiques utilisés par les ménages. Les résultats de cette étude reposent sur l’exploitation de données collectées auprès d’un échantillon de 385 ménages interrogés dans la ville de Bouaké.
11 | Auteur(s): KOUADIO N’guessan Olivier. N° Page : 158-171 |
DEVELOPPEMENT DES AGRO-SYSTEMES INTEGRES A LA PISCICULTURE DANS LA REGION DU HAUT SASSANDRA (COTE D’IVOIRE)
Résumé de l'article
Le système intégré à la pisciculture a bénéficié d’une attention particulière dans les années 1992 due aux politiques nationales de développement économique et social du fait de la forte dépendance du pays vis-à-vis des pêcheries étrangères et d’autres produits vivriers de base. Cette volonté politique s’est traduite par l’exécution de plusieurs projets de développement qui visent à améliorer les moyens d’existence des populations pauvres en milieu rural et a favorisé la sécurité alimentaire en améliorant les vivres, l’emploi et le revenu. Cette étude s’interroge sur les effets induits par ces systèmes intégrés à la pisciculture dans le secteur halieutique locale après plus d’une décennie d’appui technique et financier. Son objectif est d’examiner l’état et l’évolution des productions agricoles associées à la pisciculture dans le Haut Sassandra depuis deux décennies. L’étude s’appuie sur les entretiens et sur l’analyse de données secondaires. Il ressort des différentes analyses que les actions mises en œuvre ne sont pas encore parvenues à faire de la pisciculture, un domaine moteur dans le système halieutique national. Cependant, pour une production piscicole nationale estimée à 3720 tonnes en 2012, grâce au système intégré dans le haut Sassandra, la part de cette localité s’élève à 236,278 tonnes soit 06,9% de la production nationale halieutique. Cet article analyse l’évolution des productions intégrées dans le Haut Sassandra et met l’accent sur leurs fonctions économiques, sociales, spatiales et environnementales.
12 | Auteur(s): Gervais AsaiAkinni ATCHADE, Expédit Wilfrid VISSIN, Pascal GBENOU, Biaou Ibidun Hervé CHABI, S. Romaric F. LAVINON. N° Page : 172-184 |
CULTURES DE CONTRE-SAISON DANS LA COMMUNE D’ADJOHOUN AU BENIN : ENTRE ATOUTS ET CONTRAINTES
Résumé de l'article
L’agriculture constitue l’une des principales activités économiques de l’Afrique subsaharienne. Le présent travail analyse les atouts et contraintes de la culture de contresaison dans la Commune d’Adjohoun au Bénin. Les données utilisées sont à la fois quantitatives et qualitatives. Il s’agit notamment des statistiques pluviométriques, d’évapotranspirations, démographiques et agricoles. Ces dernières sont soumises à la méthode des statistiques descriptives pour mettre en exergue les conditions favorables à la production agricole dans le milieu d’étude. De même, les enquêtes de terrain ont été menées auprès de 186 producteurs répartis dans les principales zones de production de la commune. Les résultats de terrain montrent que la Commune fait face à une forte variabilité pluviométrique sur la période 1971-2010, ce qui met en mal l’agriculture. Cependant, la commune dispose de nombreux atouts pour la production des cultures de contre-saison qui permettentd’améliorer la résilience de la production agricole face aux effets de la variabilité climatique. Pour la production de contre-saison, la main d’œuvre est locale (65 %) et étrangère (35 %). Quarante-neuf pour cent (49 %) des parcelles sont exploitées en association. Mais, la non-maîtrise des ressources en eau amène chaque paysan à développer des stratégies de production en fonction de ses moyens.
13 | Auteur(s): YOMAN N’goh Koffi Michael, KOUAME Dhedé Paul Eric. N° Page : 185-197 |
LES PETITS BARRAGES PASTORAUX A L’EPREUVE DE LA GESTION PAYSANNE : CAS DU DEPARTEMENT DE FERKESSEDOUGOU
Résumé de l'article
A la suite des sècheresses des années 1970, qu’a connues l’Afrique de l’Ouest, des petits barrages à vocation pastorale ont été édifiés dans le Nord de la Côte d’Ivoire pour les troupeaux transhumants dans cette partie du pays. Mais à partir des années 1990, les Programmes d’Ajustement Structurel (PAS) provoquent la dissolution de la Société pour le Développement des Productions Animales (Sodepra), structure étatique chargée de la gestion des ouvrages. La gestion des petits barrages est donc confiée aux acteurs locaux. Très rapidement, l’incapacité des nouveaux gestionnaires à gérer ces ouvrages de manière efficiente met en cause la durabilité des barrages. Cet article analyse les limites du mode de gestion actuelle des petits barrages dans le département de Ferkessédougou. Des enquêtes par questionnaires sur 19 petits barrages du département de Ferkessédougou ont été menées de 2014 à 2015 auprès de 58 agro-éleveurs senoufo, 55 maraîchers, 36 éleveurs peuls et 65 bouviers. Aussi, les membres des différents comités de gestion des barrages et les autorités administratives ont été interrogés dans la réalisation des enquêtes en vue d’obtenir des données qualitatives.