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Auteur(s):
GIBIGAYE Moussa, GOUNOUKON Rose, TENTE Brice.
N° Page : 7-25
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SPATIALISATION, USAGES ET PERSPECTIVES DE GESTION DURABLE DES ESPECES NOURRICIERES EN MILIEU RURAL DANS LA COMMUNE DE TORI-BOSSITO
Résumé de l'article
L’objectif de cette étude d’analyse la spatialisation des usages et les perspectives de
gestion durable des espèces nourricières à Tori-Bossito. La méthodologie s’articule
autour de la recherche documentaire, des enquêtes ethnobotaniques, de
l’identification des espèces inventoriées, du traitement et de l’analyse des données.
En somme 58 espèces végétales nourricières réparties en 55 genres et 37 familles
utilisées par les populations et réparties en 3 catégories d’usage : aliments,
médicaments et bois d’œuvre ou de service. Les trois premières espèces ayant les
plus fortes valeurs d’usage chez les hommes sont : Chrysophyllumalbidum (11,5),
Blighiasapida (10,32) et Vitex doniana (9,66). Chez les femmes, on a : Vitex doniana
(10,56), Blighiasapida (9,56), et Irvingiagabonensis (9,11). L’exploitation de ces espèces
pourrait avoir des impacts négatifs sur l’écologie et la viabilité des espèces végétales
à long terme.
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Auteur(s):
Ama-Edi KOUYA, Tchilabalo BANASSIM.
N° Page : 26-45
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SUSCEPTIBILITE DU MONT OUKOUVLE A L’ALEA EBOULEMENTS SUR LE PLATEAU AKPOSSO AU SUD-OUEST DU TOGO
Résumé de l'article
Les régions montagneuses sont affectées par différents aléas hydrogéomorphologiques dont les éboulements de versant qui ont pour domaines de
prédilection les régions polaires, tempérées, équatoriales et tropicales humides. C’est
le cas du mont Oukouvlé surplombant le village de Koutoukpa sur le plateau
akposso au sud-ouest du Togo, une région tropicale humide. L’occurrence des aléas
éboulements dans ce mont tient à un certain nombre de conditions favorables qu’il
importe de déterminer et d’analyser. La présente étude a pour objectif de mettre en
évidence les facteurs explicatifs de la susceptibilité du mont Oukouvlé à ces aléas.
Pour ce faire, il a été procédé à la collecte des données documentaires et
planimétriques, aux travaux de terrain et aux analyses de laboratoire. L’étude a
révélé que les caractères pédologiques et géotechniques, les conditions géologiques,
les pentes fortes et la relative densité du réseau hydrographique, replacés dans le
contexte des changements climatiques actuels marqués par une agressivité
pluviométrique sont les facteurs de production de l’aléa éboulement sur le mont
Oukouvlé. Elle révèle également que l’anthropisation des versants se traduisant par
la dégradation continue de la couverture végétale en est un facteur aggravant.
3 |
Auteur(s):
MBAIHADJIM Jéchonias, DJEBE MBAINDOGOUM.
N° Page : 46-58
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LES CARACTERISTIQUES HYDROCLIMATIQUES ET LES INONDATIONS A MOUNDOU AU SUD – OUEST DU TCHAD
Résumé de l'article
Les populations de la ville de Moundou sont de plus en plus vulnérables, suite aux
enjeux des changements climatiques globaux qui menacent les villes et les
campagnes, par des inondations et des sécheresses. Située au Sud-ouest du Tchad, la
ville de Moundou est confrontée aux problèmes des inondations récurrentes. Son
extension spatiale est fulgurante et s’opère vers des zones inappropriées aux
habitations à l’état actuel. Cet article fait état des lieux du rôle des caractéristiques
hydro climatiques dans les inondations à Moundou. La méthodologie qui a permis
de le réaliser repose sur les travaux de terrain (observations, et l’analyse des données
climatologiques et hydrologiques de la station de Moundou de 1984 à 2014). Elle a
permis de comprendre que la pluviométrie est abondante à Moundou et doit être
prise en compte dans les travaux d’aménagements urbain. L’hydrographie confère à
la ville de Moundou un caractère quasi insulaire, avec au Sud le fleuve Logone, à
l’Ouest le lac Wey et à l’Est le lac Taba. Il résulte de cette situation, que les
inondations sont dues aux débordements du lac Wey pendant la période des crues et
à la stagnation des eaux de ruissellement des zones dépressives du Nord-ouest
4 |
Auteur(s):
DIOMANDE Soumaïla, TUO Péga, COULIBALY Moussa.
N° Page : 59-84
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DYNAMIQUE URBAINE ET GESTION DE L’ENVIRONNEMENT DANS LA VILLE DE MAN (OUEST DE LA COTE D’IVOIRE)
Résumé de l'article
La ville de Man connaît une dynamique spatiale fulgurante mal maîtrisée qui
engendre des problèmes d’environnement. La dynamique est telle que les flancs de
montagnes et les bas-fonds ne sont pas en reste de la conquête spatiale avec tous les
risques encourus. Cette étude montre le lien entre la dynamique urbaine et la gestion
de l’environnement. A l’aide de la recherche documentaire et des enquêtes de
terrains, les résultats montrent que le site est accidenté. Malgré ce caractère du site, la
ville connait une forte dynamique urbaine. La superficie de la ville est passée de 779
ha en 1953 à 6934 ha en 2016. Face à cette dynamique des disparités de gestion de
l’environnement existent dans la ville. Les quartiers d’Air France, Commerce,
Domoraud, Gbêpleu et Zélé sont bien assainis et ceux de Doyagouiné, Blokosso,
Libreville, Dioulabougou, Koko, Mistro, Grand Gbapleu, Lycée, Petit Paris et Treize
sont confrontés aux problèmes environnementaux.
5 |
Auteur(s):
CISSOKHO Dramane, SY Oumar , SOMADJAGO Mawussé.
N° Page : 85-96
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DES CONSEQUENCES DE LA CONSTRUCTION DE COLLEGES D’ENSEIGNEMENT MOYEN PAR LES EMIGRES DANS LA COMMUNE DE BALLOU (SENEGAL)
Résumé de l'article
Ce travail se propose d’analyser les effets des collèges d’enseignement moyen
construits par les associations d’émigrés internationaux dans la commune de Ballou
pour parer aux insuffisances des autorités politiques dans le domaine. Pour y
parvenir, plusieurs techniques de recueil d’informations ont été combinées. Ce sont
entre autres, la recherche documentaire, des entretiens avec les responsables
d’associations de parents d’élèves et des enseignants, l’inventaire des structures et
des observations. Il ressort des informations recueillies que les collèges réalisés par la
diaspora tout en améliorant l’offre éducative à l’échelle de la commune de Ballou
créent une disparité infrastructurelle énorme du cycle moyen entre la zone soninké et
peul de ladite circonscription. En outre, ces réalisations occasionnent des tensions
inter-villageoises et un problème d’enseignants dans les séries scientifiques ; ce qui
impacte négativement sur le cursus des élèves, une fois au lycée.
6 |
Auteur(s):
GBOCHO Yapo Antoine .
N° Page : 97-109
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DYNAMIQUE DEMOGRAPHIQUE, SPATIALE ET DEGRADATION DE L’ENVIRONNEMENT URBAIN À VAVOUA (CENTRE-OUEST DE LA CÔTE D’IVOIRE)
Résumé de l'article
L’urbanisation galopante des villes africaines et ses conséquences sont au centre de
nombreuses études. Ce présent article a pour objectif l’analyse de l’impact de la
croissance démographique sur l’évolution de l’espace, l’environnement et la santé en
milieu urbain.
La méthodologie repose sur l’exploitation des données issues de l’Institut National
de Statistique, du Ministère de la Construction, du Logement, de l’Assainissement et
de l’Urbanisme, du District Sanitaire, et des services d’état civil de la ville de Vavoua.
Les informations collectées concernent les variables relatives à l’espace et à la
population (étendue, densité, prévalence des maladies).Ces données ont été
complétées par une enquête réalisée auprès de 427 ménages issus de 6 quartiers de la
ville. Cette enquête a ciblé les pratiques en matière d’assainissement et les
pathologies les plus fréquentes chez les ménages.
Les résultats obtenus montrent une forte expansion de l’espace urbain et la
désorganisation de l’habitat du fait de la croissance démographique. Ils indiquent
également une dégradation de l’environnement en raison des mauvaises pratiques
d’assainissement et de la densification démographique. En définitive, cette étude
participe à la compréhension de la mutation des villes en Afrique, d’où la nécessité
de la généraliser.
7 |
Auteur(s):
ISSAKA Hamadou, CASSIDY Johnson.
N° Page : 110-130
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NIAMEY FACE AU DEFI DU DEVELOPPEMENT URBAIN SENSIBLE AUX RISQUES : MULTIPLICITE DES ACTEURS ET DEFICIT DE SYNERGIE
Résumé de l'article
Niamey est dans une phase d’urbanisation qui expose les citadins aux risques dont
l’aléa inondation est le plus dévastateur. L’objectif de cet article est d’analyser
l’action des différents acteurs intervenant dans la production et la gestion des
infrastructures sensibles aux risques. La méthodologie de recherche repose sur la
collecte des données secondaires et primaires auprès des institutions impliquées
dans la planification et la gestion de la croissance urbaine et une cartographie
diachronique de la croissance spatiale. Les investigations montrent que malgré
l’existence de textes réglementant la gestion urbaine, l’absence de synergie limite
considérablement les actions des acteurs impliqués dans la planification urbaine.
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Auteur(s):
KANGA Koco Marie Jeanne, AKA Kouadio Akou.
N° Page : 131-148
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LE COMMERCE DES PRODUITS DERIVES DU MANIOC À ABIDJAN : LE CAS DE LA PATE DE PLACALI
Résumé de l'article
L’article a trait à la pâte de placali qui est un produit dérivé du manioc. Du fait des
habitudes alimentaires et de l’accessibilité physique et financière, la
commercialisation et la consommation de placali prend de l’ampleur à Abidjan.
L’étude tente d’analyser la contribution de ce produit dans la satisfaction des
besoins alimentaires d’une population urbaine en perpétuelle croissance. Le travail
a vu le jour grâce à des investigations documentaires effectuées principalement au
ministère de l’agriculture, à l’Agence Nationale d’Appui au Développement Rural
et à l’Office d’aide à la Commercialisation des Produits Vivriers. Les informations
recueillies ont été appuyées par des enquêtes de terrain réalisées à Abidjan et en
campagne, notamment dans les communes de Songon et Bonoua.
Les résultats de l’étude montrent que la production nationale de manioc est en
hausse, passant de 2 359 015 tonnes en 2011 à 5 366 549 tonnes en 2017. Malgré
l’apport des autres régions du pays en pâte de placali, la région des lagunes
demeure la principale pourvoyeuse des marchés d’Abidjan. Ce produit qui est entré
dans les habitudes alimentaires transite par les marchés de Yopougon, Adjamé et
Koumassi. La fabrication et la commercialisation de la pâte de placali sont dominées
par les femmes de 25 à 45 ans. 64% de ces femmes jouissent d’une autonomie
financière.
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Auteur(s):
KONAN Amani Fulgence, KACOU N’guessan François, TRAORÉ Kinakpefan Michel.
N° Page : 149-160
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STATION-SERVICE DE ZOUKOUGBEU ET REDYNAMISATION DE L’ESPACE URBAIN
Résumé de l'article
En zone forestière, les cultures agricoles à la périphérie des villages originels des
centres urbains s’éloignent au profit des espaces de bâtis. La mutation spatiale du dit
territoire est tributaire à l’arrivée massive des migrants surtout, l’émergence des
activités non-agricoles. Par ailleurs la faible activité humaine à dominance agricole,
l’accroissement naturel et le regroupement socio-ethnique conduisent au zonage des
aires urbaines des territoires d’accueil. En marge des zones d’habitation et d’activités
non-agricoles consommatrices de grands espaces, les infrastructures et les
équipements réalisés surtout les édifices pétroliers, participent à la périurbanisation
de ces villes en zone forestière. Dans le Haut-Sassandra, les ouvrages socioéconomiques favorisent aussi le processus d’étalement des territoires urbains.
L’objectif de cette étude est d’évoquer l’impact des équipements pétroliers sur
l’extension spatiale des villes. L’analyse s’effectue à Zougougbeu, une localité située
dans le Centre-Ouest de la Côte d’Ivoire. La méthode de collecte de données a reposé
sur des enquêtes de terrain. Les résultats ont révélé l’existence d’un ensemble
d’infrastructures et équipements dont les stations-services favorisent l’extension
urbaine. Le constant seuil d’attractivité de cet édifice urbain engendre dans ses
environs la réalisation de nouveaux bâtis ou création d’activités humaines. La
fréquentation de ce pôle de services conduit donc à diverses implantations
spécifiques dans l’espace originel de Zoukougbeu.
10 |
Auteur(s):
Adama KONE, Malick TIMBINE , Ibrahima SAMAKE , M. Joachim SIDIBÉ, Balla DIARRA.
N° Page : 161-179
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MIGRATION INTERNE DANS LE DISTRICT ET LES ZONES PERIURBAINES DE BAMAKO : MOTIFS DE DEPART, STRATEGIES D’INSERTION SOCIALE ET RELATION AVEC LA ZONE D’ORIGINE
Résumé de l'article
Cet article porte sur les motifs de départ, les stratégies d’insertion sociale des
migrants internes dans le district de Bamako et leur relation avec la zone d’origine.
La migration malienne est un fait historique. Elle s’inscrit dans une tradition de
mobilité. Mali, pays continental, sahélo-saharien et fortement enclavé. Face à cette
contrainte territoriale, les populations ont adopté la migration, la mobilité et la
transhumance comme une alternative de survie. Elle fait partie des stratégies de
survie des ménages. Autrefois, orientée vers les pays voisins proches, mais de nos
jours un nombre important de flux s’oriente vers le district de Bamako. Le district de
Bamako doit sa dynamique à l’arrivée massive des populations rurales due aux
conséquences de la sécheresse qui ont durement frappées le monde rural, et contraint
les populations à s’exiler. Bamako, grand centre d’accueil des migrants internes. Les
migrants internes déploient plusieurs stratégies pour s’intégrer dans le tissu social
bamakois. Ils s’appuient sur les parents anciennement installés dans le district et les
zones périurbaines de Bamako.
Pour traiter ce sujet, une démarche méthodologique axée sur les entretiens,
l’observation directe, la revue de la littérature et une enquête quantitative a été
adoptée.Les motifs de la migration interne sont dominés par la recherche d’emploi
avec 50% des enquêtés. Par ailleurs, 69,14% des migrants enquêtés ont bénéficié
Revue Ivoirienne de Géographie des Savanes, Numéro 5Décembre 2018, ISSN 2521-2125
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d’accueil de la part des parents anciennement installés. En fin, 85,10% des enquêtés
entretiennent des rapports étroits avec leur milieu d’origine.
11 |
Auteur(s):
YAPI Atsé Calvin, KOFFI Brou Emile .
N° Page : 180-194
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LA TRANSGRESSION DES OUTILS DE PLANIFICATION URBAINE DANS LA VILLE DE YAMOUSSOUKRO (COTE D’IVOIRE)
Résumé de l'article
La chute des cours mondiaux du café et du cacao et la montée spectaculaire du cours
du pétrole ont plongé la Côte d’Ivoire dans une grave crise économique à partir de
1980. Les institutions de Bretton sollicitées pour le redressement de l’économie,
proposent à l’État son retrait des secteurs non productifs, notamment celui de la
production des terrains urbains. Le retrait de l’Etat de la production et de la vente
des terrains urbains consacre alors l’avènement des aménageurs privés régi par la loi
n°97-524 du 4 septembre 1997 portant création d’une concession d’aménagement
foncier. Ces opérateurs privés ont pour mission essentielle la production des terrains
urbains viabilisés pour juguler la forte demande en Côte d’Ivoire de façon générale et
particulièrement dans la ville de Yamoussoukro. Face à la croissance démographique
accélérée dans la ville de Yamoussoukro avec une population de 207 412 habitants en
2014 (RGPH 2014), le déficit en terrains urbains s’est considérablement accru.
Toutefois, les lotissements réalisés pour résorber le déficit transgressent
régulièrement les outils de planification urbaine. Cet article vise à comprendre la
transgression des outils de planification urbaine dans la ville de Yamoussoukro. Pour
atteindre cet objectif, l’étude s’est appuyée sur la recherche documentaire et l’enquête
de terrain (observation, inventaire et entretien). Les résultats obtenus révèlent
qu’aujourd’hui, les réserves pour les équipements futurs de la ville de
Yamoussoukro sont constamment agressées par certains acteurs locaux. Tous les
acteurs doivent conjuguer leurs efforts pour le respect scrupuleux des outils de
planification urbaine afin de permettre à la ville de jouer pleinement son rôle de
capitale politique et administrative.
12 |
Auteur(s):
Damitonou NANOINI .
N° Page : 195-206
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DYNAMIQUE URBAINE DE LA VILLE DE KARA (NORD-TOGO) ET PROBLEMATIQUE DE SON APPROVISIONNEMENT EN PRODUITS VIVRIERS
Résumé de l'article
Située à 413 km de Lomé la capitale du Togo, Kara, de par ses infrastructures sociocollectives et sa démographie en pleine expansion revendique de nos jours la place
de seconde ville du pays au détriment de Sokodé qui a longtemps été considérée
comme la deuxième plus importante ville du Togo. Le dernier Recensement Général
de la Population et de l’Habitat (RGPH) de 2010 avance en effet un chiffre de 94 878
habitants contre seulement des effectifs de 2 875, 10 087 et 28 902 habitants
respectivement en 1960, 1970 et 1981. Cette croissance démographique est couplée
d’une expansion spatiale tout aussi spectaculaire. Evaluée à 96 hectares en 1950, la
superficie de la ville de Kara s’est accrue considérablement pour atteindre 3 780
hectares en 1980 et dépasser 9 000 hectares en 2010. Cette expansion spatiale pour
l’habitation des citadins de plus en plus nombreux se fait aux dépens des aires
agricoles qui elles, s’amenuisent. Cette étude, à partir de la revue de la littérature et
des travaux d’enquêtes de terrain, décrit la dynamique urbaine de Kara, circonscrit
ses bassins d’approvisionnement et analyse ses relations avec les petites villes
environnantes. Comme principaux résultats, l’étude révèle que l’agriculture
périurbaine qui servait à nourrir une partie de la population urbaine ayant périclité
au profit des habitations et des équipements urbains, la ville voit ses bassins
d’approvisionnement croître en nombre et se distancer davantage de son
environnement immédiat. Les relations entre Kara, métropole régionale et les petites
villes environnantes se caractérisent désormais par une logique de domination
accrue voire de succion car les besoins accrus d’échange de cette métropole avec les
campagnes éloignées laissent ces petites villes hors des circuits avec leur hinterland.
13 |
Auteur(s):
SAGNON Ibrahima, OUATTARA Teninan Hugues, BÉCHI Grah Félix.
N° Page : 207-236
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L’ESSOR DU TOURISME DANS LA RÉGION DE GBÊKÊ (CÔTE D’IVOIRE) : MYTHE OU RÉALITÉ ?
Résumé de l'article
Pour les pays subsahariens dont le développement économique repose souvent sur
un petit nombre de secteurs d’activités, le tourisme offre un réel potentiel de
diversification. Dotée d’atouts touristiques, la Côte d’Ivoire se fixe pour objectif
d’être première destination touristique en Afrique de l’Ouest à l’horizon 2030. À
l’instar du Sud du pays, le Centre notamment la région de Gbêkê offre une diversité
de potentialités touristiques. En dépit de cette offre touristique, la région centrale du
pays enregistre peu de touristes. La présente contribution a pour objectif de mettre
en rapport la multitude de potentialités et la faible attractivité touristiques de la
région de Gbêkê. La méthodologie de recherche utilisée pour parvenir aux résultats
de l’étude est axée sur une recherche documentaire, des entretiens et une
observation de terrain. Matérialisés sous les formes graphiques, photographiques et
cartographiques, ces résultats obtenus indiquent un manque d’aménagement
touristique dont l’effectivité contribuerait au développement socio-économique de la
région.
14 |
Auteur(s):
Abalo KOKOLOU .
N° Page : 237-256
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LES ENJEUX DE L’IMMATRICULATION DES VEHICULES DE TRANSPORT ROUTIER AU TOGO
Résumé de l'article
Le dynamisme du système de transport routier en général et celui du parc routier
singulièrement est une problématique pour la traçabilité de la circulation des moyens
de mobilité. Leur gestion suppose une logistique afin de répondre aux aspirations
des usagers. Les législations en vigueur imposent l’immatriculation des véhicules
après leur acquisition. La Direction des Transports Routiers et Ferroviaires est la
structure étatique chargée de l’immatriculation. Certains manquements sont révélés
dans l’accomplissement de ses missions notamment les rackets, l’usage de fausses
plaques, la lourdeur administrative, etc. Cet état de choses entraine un important
manque à gagner et un véritable enjeu pour l’économie nationale. Il s’agit à travers
cette étude d’analyser les enjeux de l’immatriculation des véhicules routiers au Togo.
L’approche méthodologique utilisée s’organise autour de la documentation et les
investigations de terrain à travers les questionnaires et l’observation directe. Il
aborde les difficultés de l’immatriculation des véhicules à l’aune de la procédure
onéreuse et fastidieuse à la DTRF sans ignorer ses contributions à l’économie et enfin
suggère des mesures pour dynamiser les prestations de cette direction.
15 |
Auteur(s):
ACQUET Apie Marie Martine, NIAMKE Gnanké Mathieu , SYLLA Yaya, ANOH Kouassi Paul.
N° Page : 257-272
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COMMERCE ET DEGRADATION DE L’ENVIRONNEMENT DANS LE MARCHE DE COCOVICO (COCODY-ABIDJAN)
Résumé de l'article
Le marché de Cocovico accueille quotidiennement une population importante allant
de 1200 à 2000 personnes (Comité de Gestion du Marché, 2017) et constitue un centre
de commerce économique important pour la municipalité de Cocody. Malgré le fait,
que ce marché constitue un poids économique pour la commune et qu’il représente
une importante source de ravitaillement en aliments, biens et services pour les
ménages, il apparaît comme source de dégradation de l’environnement. L’étude vise
à montrer le rôle du marché de Cocovico dans la dégradation de l’environnement
notamment par le commerce qui y est pratiqué. Pour ce faire, un échantillon stratifié
selon les activités a permis de réaliser notre enquête. Les observations de terrains
associant les indices de niveau de dégradation et la mesure du niveau de
performance des réponses (évaluation des actions et des politiques). Les résultats ont
permis de montrer un désordre spatial à proximité des marchés avec près de 25,95%
des commerçants occupant les rues et trottoirs.
16 |
Auteur(s):
KONE Bakary, TAPE Bi Sehi Antoine .
N° Page : 273-289
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POLITIQUE ET PRATIQUE SANITAIRE EN COTE D’IVOIRE
Résumé de l'article
La Côte d’Ivoire fait face à une difficile gestion des problèmes sanitaires malgré
l’adoption d’une politique en vue de les gérer. En effet, les taux d’incidence élevés
des pathologies comme le paludisme (154,58‰), la diarrhée (24,95‰), les IRA
(55,66‰), le VIH/Sida (en hausse de 20,23%) et la faible couverture en
infrastructures et ressources humaines de certaines régions illustrent le déphasage
entre la politique et les pratiques sanitaires. Cette étude analyse la relation entre la
politique et les pratiques sanitaires en Côte d’Ivoire. Les données de l’étude
proviennent de l’exploitation des documents du système de santé et des entretiens
semi-directifs qui ont permis de collecter des informations quantitatives et
qualitatives. Les résultats montrent que le pays dispose d’un système sanitaire qui a
subi des mutations au regard des recommandations internationales. En outre, les
efforts des différents gouvernements ont permis d’améliorer certains indicateurs
sanitaires. Cependant, dans la pratique 65% des régions sanitaires ont un ratio
médecin/population en deçà de la norme de l’OMS. Pour la disponibilité des
infrastructures de soins, on note qu’aucune norme de l’OMS n’a été atteinte à ce jour
concernant la couverture en infrastructure. Effet, 67% de la population vit encore à
plus de 5 km d’un centre de santé en 2016 alors que l’OMS recommande 100% des
habitants à moins de 5km d’un centre de santé. On enregistre également une
croissance au niveau des cas de maladies à potentiel épidémique telles que la
rougeole (45 cas), la méningite (117 cas), la grippe (277 cas). A cela s’ajoute la
tragique pandémie du SIDA dont on enregistre de fortes baisses ces dernières années
Revue Ivoirienne de Géographie des Savanes, Numéro 5 Décembre 2018, ISSN 2521-2125
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(24,3% de 2014 à 2015 et 18,71% de 2015 à 2016). L’étude conclut à une disharmonie
entre la politique et la pratique sanitaire en Côte d’Ivoire.
17 |
Auteur(s):
MIALO Edwige S., SOUSSIA Theodore, KOUMASSI Dègla Hervé.
N° Page : 290-303
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INDICATEUR D’ACCES A L’EAU POTABLE (IAEP) ET PREVALENCE DIARRHEIQUE DANS LA COMMUNE DE LALO AU SUD-BENIN
Résumé de l'article
La présente recherche a pour objectif d’analyser la relation entre l’indicateur d’accès
à l’eau potable (IAEP) et la prévalence des maladies diarrhéiques dans la commune
de lalo. Dans ce cadre, les données ont été collectées à la Direction Générale de l’Eau
(DG-Eau), au Ministère de la Santé et auprès de services spécialisés dans le domaine
de santé. Une enquête socio communautaire a été réalisée auprès de 206 ménages à
l’aide des entretiens directs et semi directs. Ainsi, à partir des données recueillies,
l’Indicateur d’Accès à l’Eau Potable (IAEP) et la prévalence des maladies
diarrhéiques ont été déterminés.
Il ressort des résultats que la survenue des cas de diarrhée est faible (30,1 %) au sein
des ménages qui ont un accès moyen à l’eau potable comparativement à ceux qui ont
un accès difficile à l’eau potable (39,6 %) et ceux ayant un accès facile (30,3 %). Que
l’IAEP soit facile, moyen ou difficile, la survenue des cas de diarrhée demeure assez
importante. Ceci signifie que la survenue d’un cas de diarrhée n’est pas forcément
liée à l’accès potable dans le ménage. Mais, elle est certainement liée aux
comportements des membres des ménages envers l’eau de boisson. Donc la relation
linéaire entre l’eau et la morbidité diarrhéique n’est plus valable. Il convient donc de
prospecter d’autres pistes afin de mieux appréhender le cycle de survenue des
épisodes diarrhéiques.
18 |
Auteur(s):
KONE Tanyo Boniface, SANOGO Pongathie Adama, BOHOUSSOU N’Guessan Séraphin.
N° Page : 304-320
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L’AUTOMÉDICATION : UN ITINÉRAIRE DE SOINS PRISÉ PAR LES POPULATIONS DES QUARTIERS BELLEVILLE, BROUKRO ET KENNEDY
Résumé de l'article
Les difficultés des populations pour leur prise en charge sanitaire en Côte d’Ivoire en
général et dans les villes ivoiriennes en particulier ont entrainé plusieurs itinéraires
thérapeutiques au nombre desquels l’automédication occupe une place de choix chez
les populations à Bouaké. Cette forme pratique pour la prise en charge des épisodes
de morbidité est récurrente à Bouaké. Ce faisant, cette étude vise à montrer les causes
du recours accru des populations à l’automédication dans la ville de Bouaké. Le
support cartographique de la ville de Bouaké de 2014 réalisé par l’Institut National
de la Statistique et un appareil photo numérique ont servi comme matériel. La
démarche méthodologique que nous avons adoptée repose sur une synthèse de la
littérature consacrée au système de santé et aux types de recours aux soins, sur des
entretiens avec des responsables de services de santé et sur des observations
concrètes dans des quartiers choisis. Elle repose également sur un questionnaire
administré à des chefs de ménages. Les résultats de cette étude montrent une forte
proportion des chefs de ménages (87%) ayant recours à l’automédication sur
plusieurs formes (l’automédication moderne, traditionnelle, et celle de rue).
Egalement, on a une floraison de facteurs (coût des soins modernes élevés, diagnostic
sur connaissance des symptômes de certaines maladies) à l’origine du recours
important à cet itinéraire de soins thérapeutique.
19 |
Auteur(s):
YETONGNON J. Eric Georges, SEWADE SOKEGBE Grégoire.
N° Page : 321-346
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MODES DE GOUVERNANCE DES RESSOURCES EN EAU DANS L’ARRONDISSEMENT DE DOGBO-TOTA DANS LA COMMUNE DE DOGBO AU SUD-OUEST DU BENIN
Résumé de l'article
Cette recherche est une contribution pour une meilleure gouvernance locale des
ressources en eau dans l’arrondissement de Dogbo-Tota. L’approche
méthodologique suivie comporte la recherche documentaire, la collecte des données
relatives à l’approvisionnement en eau et l’analyse des différents modes de gestion
faite de cette ressource. L’analyse des données est faite à base du modèle FFOM ou
SWOT.
Les résultats obtenus montrent que différents acteurs sont impliqués à des degrés
divers dans la gestion des ressources en eau dans l’arrondissement de Dogbo-Tota.
Ils’agit de l’Etat (04 %) ; la commune (38 %) ; desfermiers (21%), desexploitants(27%)
et les usagers (10%). La répartition spatiale de ces ouvrages en eau est inéquitable.
Aussi, deux (02) types de contrats sont signés (contrat Commune/Fermier et contrat
Commune/Fermier/ACEP). De même, le mode de gestion actuelle des ouvrages en
eau en l’occurrence les AEV et les PEA est le mode délégataire. Cependant, certaines
contraintes liées à la gestion communautaire, la gestion déléguée, la gestion
institutionnelle, la gestion de l’eau et les conflits internes au sein des ACEP entravent
la pérennité des ouvrages en eau dans l’arrondissement de Tota. De plus, la gestion
des ouvrages d’eau ne prend pas suffisamment en compte les principes de la GIRE
qui demeure une politique de gestion consciencieuse et durable des ouvrages d’eau.
20 |
Auteur(s):
KOUASSI N’guessan Gilbert, YAO Affoua Marie Rose, GOGBE Téré.
N° Page : 347-366
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OCCUPATION DE L’ESPACE DANS LA VILLE D’ABIDJAN : DU LAISSER-FAIRE AU DESORDRE URBAIN A PORT-BOUËT
Résumé de l'article
Cette étude vise à montrer les insuffisances des collectivités face au désordre urbain dans les
communes périphériques de la ville d’Abidjan. Elle identifie spécifiquement les causes et les
manifestations à travers les formes et les zones de concentrations du désordre dans l’espace
urbain. Elle analyse en outre les mécanismes et les perspectives de solutions mis en place par
les autorités communales pour juguler le désordre à travers la politique environnementale et
du développement durable.
L’approche hypothético-déductive a servi de base à l’atteinte des objectifs et à la vérification
des hypothèses de cette analyse.
Cette méthode utilisée s’est appuyée sur les techniques suivantes : la recherche
documentaire, l’observation, l’inventaire et l’enquête par questionnaire. Il ressort de cette
étude que des facteurs d’ordre technique, administratif, règlementaire et socioéducatif sont
les causes du désordre dans la ville. Le désordre se manifeste à travers tous les quartiers de
Port-Bouët par des constructions irrespectueuses des normes de l’urbanisme, la prolifération
de l’habitat précaire et l’insalubrité urbaine, causant ainsi des dysfonctionnements dans la
structuration de l’espace. En outre, des stratégies et des politiques nationales en faveur de
l’amélioration des cadres de vie pourront contribuer à la gouvernance intelligente locale au
profit des populations.
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Auteur(s):
BOSSON Eby Joseph, KOUASSI-KOFFI Amenan Micheline, SERHAN Nasser.
N° Page : 367-386
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L’APPORT DU NUMERIQUE DANS LE PROCESSUS D’IMMIGRATION EN COTE D’IVOIRE
Résumé de l'article
Cet article se propose de montrer l’apport du numérique dans le processus
d’immigration en Côte d’Ivoire. La méthodologie de collecte des données s’est
reposée essentiellement sur la recherche documentaire et l’administration d’un
questionnaire à des immigrants dans la ville d’Abidjan. A cet effet, un échantillon de
100 immigrants choisis de façon aléatoire a été constitué. Il a permis de recueillir par
l’entremise du questionnaire des informations sur les caractéristiques
sociodémographiques et économiques des immigrants et les stratégies mises en place
pour planifier leur départ. Il ressort de l’étude que les immigrés sont issus pour la
plupart de la CEDEAO, ils se recrutent majoritairement parmi les personnes de 20 à
49 ans, sont peu alphabétisés et exercent pour la plupart dans l’informel. L’article a
aussi mis en évidence que le numérique a supplanté les modes familiaux et
communautaires d’acquisition de l’information des migrants avant leur départ pour
la Côte d’Ivoire.
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Auteur(s):
KOFFI Yéboué Stéphane Koissy, KRA Kouadio Joseph, ADIGRA Mousso Emmanuel .
N° Page : 387-401
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QUELLES SYNERGIES ENTRE COLLECTIVITES DECENTRALISEES ET ASSOCIATIONS VILLAGEOISES POUR LE DEVELOPPEMENT RURAL DANS LA COMMUNE DE BONGOUANOU ?
Résumé de l'article
L’avènement de la communalisation en 1980 en Côte d’Ivoire a suscité un espoir de
développement. Elle est censée contribuer à l’amélioration des conditions et cadre de
vie des populations. Elle responsabilise aux niveaux administratif et financier les élus
locaux dans la conduite d’une politique de développement communale et la
réalisation d’équipements visant à satisfaire aux besoins de leur population locale.
Cependant, les réalisations de ces élus locaux sont en inadéquation avec les besoins
des populations. De plus, force est de constater qu’à côté de ces structures
décentralisées, des associations villageoises regroupées en association collective
participent au développement rural endogène. Quelles relations entretiennent ces
deux acteurs locaux ? Cet article vise à analyser la collaboration entre les élus locaux
et les associations villageoises de développement de Banabo et Ahorosso dans la
commune de Bongouanou. Pour analyser cette collaboration, l’article a eu recours à
deux méthodes de collecte des données notamment la documentation et l’enquête de
terrain. Les résultats montrent que les entités décentralisées et les associations
villageoises de développement ne mutualisent pas leurs efforts. Pis encore, ce sont
des organisations rivales.