1 | Auteur(s): Follygan HETCHELI, Iléri DANDONOUGBO, Goumpouguini DJERGOU. N° Page : 6-23 |
LA RENTE FONCIERE ET SES IMPLICATIONS SOCIOECONOMIQUES A AGOENYIVE, PERIPHERIE NORD DE LOME (TOGO)
Résumé de l'article
La dynamique urbaine qui caractérise les métropoles d’Afrique subsaharienne depuis les indépendances est marquée par un étalement spatial et l’absorption des périphéries. A Lomé, cette dynamique s’est traduite par l’extension de la ville à des anciens villages périphériques à l’instar d’Agoènyivé formant avec eux, une agglomération urbaine. Cette périphérie située à 10 km au nord de la ville a connu une forte pression foncière depuis les années 1980 lorsque les premières opérations de lotissement ont été effectuées. L’importante manne foncière a poussé les détenteurs coutumiers de la terre, les géomètres lotisseurs, les promoteurs immobiliers et les ménages à la quête de la rente foncière. L’objectif de cette étude est de mettre en exergue les implications socioéconomiques et spatiales de cette rente à Agoènyivé. La recherche documentaire a permis d’avoir des informations sur le milieu d’investigation, de montrer les incidences de la dynamique démographique et spatiale de la ville de Lomé sur la pression sur le foncier dans cette périphérie et d’établir son rôle dans la quête de la rente foncière. Les entretiens ont été menés auprès de 12 autorités locales, 14 chefs de collectivités, 15 agents immobiliers et 4 notaires. Le questionnaire administré à 86 chefs de ménages à partir d’une technique d’échantillonnage raisonnée, a permis d’appréhender les différentes formes de spéculation foncière en cours et les effets induits. Au total, 131 personnes ont été interrogées. Les résultats de l’étude montrent qu’en 2016 le prix moyen du m 2 dans le milieu d’étude est de 32 500 F CFA, 59 % des enquêtés ont accédé aux biens immobiliers par achat et 72 % sont des allochtones. La location de ces biens contribue à 27 % aux revenus annuels des propriétaires. L’étude conclut que la rente foncière constitue un formidable moteur de la croissance économique en raison de sa forte valeur ajoutée.
2 | Auteur(s): KONAN Kouassi Toussaint, DJAH Armand Josué, KOFFI Brou Emile. N° Page : 24-36 |
LES ENJEUX DE LA PRODUCTION DU FONCIER URBAIN PAR LES DETENTEURS DE DROITS COUTUMIERS DANS LES COMMUNES DE COCODY ET D’ABOBO (DISTRICT D’ABIDJAN, COTE D’IVOIRE).
Résumé de l'article
Après quelques années de souveraineté, la Côte d’Ivoire a mis en place des moyens pour la gestion et la production des terrains en vue de maîtriser l’étalement des villes modernes ivoiriennes calquées sur le modèle européen. La mise en exécution de ce programme de production de terrains urbains s’est faite par la création de plusieurs structures telles que la Société d’Equipement des Terrains Urbains (SETU) et le Compte de Terrain Urbain (CTU). Cependant, suite aux effets néfastes de la crise économique mondiale, ces structures n’ont pas été à mesure d’atteindre les objectifs qui leur étaient assignés. Ce qui a permis aux détenteurs de droits coutumiers d’outrepasser leurs compétences pour s’ériger en des producteurs incontournables de terrains urbains. Ce présent article se propose d’étudier les enjeux de l’intervention des détenteurs de droits coutumiers dans la production du foncier urbain dans la métropole abidjanaise. Les enquêtes auprès des structures étatiques et des détenteurs de droits coutumiers ont permis de montrer les stratégies mises en place par les villageois pour l’animation du foncier urbain et la production de l’habitat à Cocody et Abobo. De plus, elles ont permis d’analyser les effets de l’animation du foncier urbain par les détenteurs de droits coutumiers sur les populations et sur lesdites espaces communaux.
3 | Auteur(s): N’GUESSAN Kouablan, DOHO Bi Tchan André, KOUASSI N'GUESSAN Gilbert , ATTA KOFFI Lazare. N° Page : 37-50 |
LES CITÉS IMMOBILIÈRES DES ENTREPRISES DANS TROIS COMMUNES PÉRIPHÉRIQUES DE LA VILLE D’ABIDJAN (YOPOUGON, COCODY ET ABOBO)
Résumé de l'article
Les politiques urbaines, à la base de grands schémas et de plans directeurs, ont fait la preuve de leur inefficacité à maîtriser une croissance urbaine galopante et déroutante de la ville d’Abidjan. Ce qui ouvre l’espace urbain à toutes les initiatives, individuelles ou collectives, encadrées ou non de citadins pressés de se loger ou de spéculer. Les cités immobilières d’entreprises constituent l’une des voies empruntées par certaines couches socioprofessionnelles pour accéder à la propriété d’un logement. Cette stratégie résidentielle prend une proportion importante dans l’espace urbain d’Abidjan et se développe particulièrement dans les communes comme Yopougon, Cocody et Abobo. La question qui ressort est de savoir l’influence réelle de ces cités d’entreprises sur la structuration et l’évolution de la ville d’Abidjan. Hormis les enquêtes de terrain, basées sur une observation directe, les documents statistiques, cartographiques et certains ouvrages ont permis de recueillir les informations primaires nécessaires pour mener à bien notre recherche. Cette étude se veut une contribution à une meilleure connaissance des cités d’entreprises et de leur apport à l’organisation de l’espace urbain d’Abidjan.
4 | Auteur(s): EVIAR Ohomon Bernard , KOUASSI Patrick Juvet, GOZE Thomas, GOGBE Téré. N° Page : 51-62 |
SOCIETES IMMOBILIERES ET AMENAGEMENT D’UN ESPACE URBAIN : CAS DE LA SICOGI A PK18
Résumé de l'article
Progressivement intégré dans le tissu urbain, certains quartiers précaires sont prisés par certaines sociétés immobilières. PK 18, dans la commune d’Abobo, est une illustration parfaite de ce phénomène. En effet, les constructions faites dans ce quartier sont l’œuvre de particuliers et ne respectent pas les normes d’urbanisme en vigueur. La SICOGI société étatique, a initié dans ledit quartier la construction de logements sociaux dénommé ‘‘cité concorde’’. La réalisation de cette cité vient transformer le paysage précaire de PK 18 et met en évidence l’importance des sociétés immobilières dans l’amélioration du cadre de vie des populations. Cette étude vise à montrer le rôle des sociétés immobilières dans la transformation de l’espace urbain. Pour atteindre cet objectif, la présente étude s’est appuyée sur une méthodologie axée sur la recherche documentaire et les enquêtes de terrain. L’analyse des résultats montre que la SICOGI pour s’adapter aux nouvelles réalités d’habitat a changé sa politique de location simple à l’accès direct à la propriété. Ainsi, l’aménagement d’une partie de PK 18 en un espace résidentiel conduit à une dichotomie paysagère.
5 | Auteur(s): Dègnon Jonas KOTYN, Dèdègbê Louis AHOMADIKPOHOU, Euloge OGOUWALE, Marcel Romuald Benjamin HOUINATO . N° Page : 63-82 |
CONTRAINTES ET EFFICACITE DES SYSTEMES PAYSANS DE STOCKAGE DES PRODUITS AGRICOLES EN PAYS AGONLIN (BENIN, AFRIQUE DE L’OUEST)
Résumé de l'article
Cette recherche décrit les contraintes au stockage paysan et évalue l’efficacité des systèmes paysans de stockage des produits agricoles en pays Agonlin. La description des contraintes au stockage paysan et l’évaluation de l’efficacité des systèmes paysans de stockage des produits agricoles ont été possibles grâce aux enquêtes socioanthropologiques. Les méthodes de traitement des données ont été basées sur les statistiques descriptives et inductives. Le test T de Student au moyen du logiciel Minitab 14.0 a été utilisé pour comparer les taux de pertes des spéculations stockées par système de stockage et par culture. Des enquêtes socio-anthropologiques, les contraintes au stockage paysan sont : les attaques d’insectes, de rongeurs, de moisissures et les menaces de feux de végétation. Les évaluations des pertes post-récoltes effectuées par système de stockage et par culture ont permis de ressortir le système le plus avantageux pour le stockage de chacune des cultures. Ainsi, le système de bidon ou tonneau avec l’usage des Produits Vulgarisés par les Secteurs Communaux pour le Développement Agricole (PV-SCDA) est efficace pour la conservation du niébé. A la différence des systèmes formés de sac de laine ou de plafond sans produits de traitement qui se sont révélés inefficaces pour la conservation du niébé, tous les systèmes restants lui sont peu efficaces. Les systèmes de bidon ou tonneau avec l’utilisation des PVSCDA ont enregistré de très faibles taux de pertes et se révèlent donc très efficaces pour la conservation du maïs. Le sac de laine sans traitement, enregistre une très faible quantité de pertes d’arachide. Il est de ce fait très efficace pour la conservation de l’arachide. Par contre, l’usage du plafond des maisons sans produits de traitement se révèle peu efficace pour la conservation de l’arachide compte tenu des taux de pertes moyennes enregistrées. Face à la tendance révélatrice de l’inefficacité de la plupart des systèmes paysans, un projet de recherche opérationnelle pour l’amélioration de l’efficacité des systèmes paysans de stockage des produits agricoles est rédigé.
6 | Auteur(s): Dr Moussa dit Martin TESSOUGUE, Djénébou TRAORE, Mahamadou Oumar CAMARA. N° Page : 83-103 |
APPROVISIONNEMENT DU MARCHE URBAIN DE BAMAKO AU MALI EN TUBERCULES D’IGNAME PAR LES COMMERÇANTS GROSSISTES
Résumé de l'article
Ce présent document analyse l’approvisionnement du marché de la ville de Bamako en produits vivriers d’igname par les commerçants grossistes. Afin de répondre à cet objectif, la méthode de travail a consisté à répertorier les principaux marchés de la ville de Bamako où opèrent les commerçants grossistes d’igname et à la constitution d’un échantillon quantitatif aléatoire de 50 vendeurs grossistes ; dont 40 sur la rive gauche et 10 sur la rive droite du fleuve Niger. Les résultats de cette étude montrent que le marché de Médine et celui de Sabalibougoure présentent non seulement la zone de convergence des tubercules d’igname en provenance de la Côte d’Ivoire mais aussi les principaux points de ravitaillement en vivriers d’igname des différents petits marchés des six communes de Bamako pour satisfaire les besoins alimentaires d’une population urbaine en perpétuelle évolution. Les commerçants grossistes vendent plusieurs variétés d’ignames comme Discorea rotundata, Dioscorea cayenensis, Dioscorea alata, etc. Bien que les prix des tubercules ne soient pas uniformes durant l’année, la demande en tubercules d’igname à Bamako est de plus en plus croissante. Le marché urbain de Bamako importe et vend les tubercules frais non transformés en cossettes.
7 | Auteur(s): Frédéric Armel MEMEL, Sophie Pulchérie TAPE. N° Page : 104-116 |
ACTEURS TERRITORIAUX ET DEVELOPPEMENT LOCAL : CAS DE LA MUNICIPALITE DE JACQUEVILLE EN CÔTE D’IVOIRE
Résumé de l'article
Jacqueville est l’une des communes balnéaires de la Côte d’Ivoire. Le développement de son espace communal est l’un des défis auxquels doit faire face la municipalité. Après plus de 3 décennies de gestion décentralisée du territoire, un bilan des actions municipales mérite d’être fait dans cette entité décentralisée. La réponse à la question « quel est l’apport des autorités municipales dans le développement de la commune de Jacqueville ? » permettra de dresser ce bilan. L’objectif visé par l’étude est d’évaluer l’apport des autorités municipales dans le développement de la commune. L’approche méthodologique est fondée sur la recherche documentaire, la tenue d’entretiens, l’observation directe et l’inventaire de l’existant. Il ressort de nos analyses que malgré les efforts d’investissement de la municipalité, le niveau d’équipement et d’infrastructure reste faible dans l’espace communal. La municipalité investit plus dans l’équipement des services de la mairie. Les services de bases sont concentrés dans la ville. Le faible niveau de développement et d’aménagement de cette localité découle de la faiblesse de mobilisation des ressources financières.
8 | Auteur(s): DIARRASSOUBA Bazoumana, VEI Kpan Noel , KOUAKOU Kouamé Serge-Eric. N° Page : 229-245 |
ASSAINISSEMENT LIQUIDE ET PLUVIAL EN MILIEU URBAIN : ETAT DES LIEUX ET PERSPECTIVES À M’BAHIAKRO (C TE D’IVOIRE)
Résumé de l'article
Le présent article aborde la problématique de gestion des eaux usées et pluviales dans une ville secondaire en Côte d’Ivoire. L’insuffisance de gestion de ces eaux usées et pluviales est une conséquence de la défectuosité des installations de rétention des effluents liquides. Dans la ville de M’Bahiakro, les latrines simples, les toilettes traditionnelles, et les canalisations à ciel ouvert en majorité bouchées intensifient ces problèmes. Ces pratiques locales ont des effets directs et indirects sur la qualité du cadre de vie urbain. L’objectif de l’étude est de contribuer à une meilleure compréhension de l’épineux problème de gestion des eaux usées et pluviales à M’Bahiakro. Une approche éco systémique a permis de révéler et de mettre en évidence l’ampleur des problèmes d’assainissement liquide rencontré par les décideurs. L’enquête par questionnaire est la méthode utilisée et a permis de collecter des informations auprès d’un échantillon de 334 ménages.
9 | Auteur(s): GOGBE Téré, WADJA Jean-Bérenger , KOUASSI N’guessan Gilbert, KARAMOKO Djenan Marie Angèle. N° Page : 246-264 |
LES ACTEURS DE DEVELOPPEMENT LOCAL ET LE DEVELOPPEMENT DU DEPARTEMENT DE KOUNAHIRI (Centre-Ouest de la Côte d’Ivoire)
Résumé de l'article
En dépit de ses nombreuses potentialités naturelles, humaines et économiques, la région demeure l’ombre d’elle-même. Ainsi, le présent article a mis l’accent sur le jeu des acteurs de développement local dans le dit département. En effet, il s’agira de mesurer son niveau de développement. Les résultats de cette étude reposent sur l’exploitation des données issues de la recherche documentaire, des entretiens et d’une enquête par questionnaire portant sur un échantillon de 100 personnes choisies selon la méthodes des unités types Les résultats montrent que l’Etat est l’acteur le plus important du développement de Kounahiri avec une majorité des investissements. Ils permettent de montrer que le département souffre d’une insuffisance criarde en infrastructures et équipements.
10 | Auteur(s): TUO Abou, SOUMAHORO Manlé, DJAKO Arsène. N° Page : 265-277 |
IMMIGRATIONS AGRICOLES ET DÉVELOPPEMENT DU DÉPARTEMENT DE DIANRA DANS LA RÉGION DU BERE (CÔTE D’IVOIRE)
Résumé de l'article
Le département de Dianra est à l’image de la Côte d’Ivoire, une terre d’immigration dont l’économie repose sur l’agriculture. L’objectif de cet article est d’analyser l’impact de l’immigration agricole sur le développement local du département de Dianra. Comme outils méthodologique, nous avons eu recours à une recherche documentaire, à l’observation directe et à une enquête de terrain. Les résultats de cette étude mettent en exergue, le rôle prépondérant des immigrants agricoles qui, au travers de l’économie de plantation contribuent au développement local du département. Toutefois, la saturation foncière source de tensions sociales reste à ce jour, l’un des défis majeurs du développement local dans le département de Dianra.
11 | Auteur(s): MAKOU Laurentine Luce, Eleno Manka’a FUBE, NJOUONANG DJOMO Harold Gaël. N° Page : 278-295 |
LES MUSÉES À L’ÉPREUVE DE LA PROMOTION DU TOURISME AU CAMEROUN : L’EXEMPLE DES MUSÉES DE YAOUNDÉ
Résumé de l'article
L’activité muséale dans les pays développés s’avére être un atout pour le tourisme. Ceci n’est pas le cas en Afrique surtout au Cameroun où les visiteurs des musées restent en majorité des étrangers. Rare sont les nationaux qui s’y intéressent. La ville de Yaoundé compte cinq musées reconnus. Cet article vise à évaluer l’impact de l’activité muséale sur le tourisme à Yaoundé. Ces musées sont majoritairement implantés à proximité des hôtels de renom, lieux d’accueil des principaux touristes. Ils offrent une grande diversité de services et produits à leurs clientèles qui font d’eux des véritables gardiens de la culture africaine. Sur le plan économique, on note que le nombre important de visiteurs enregistrés en moyenne dans chaque musée par an et les modalités d’accès aux différents services proposés, ces musés font un chiffre d’affaire assez important. Ceci nous permet de conclure que l’activité muséal contribue au développement du tourisme à Yaoundé ; même si on déplore encore quelques problèmes pour une meilleure offre touristique.