1 |
Auteur(s):
FAYE Cheikh Ahmed Tidiane, SOW Seydou Alassane, SY Amadou Abou, NIANG Souleymane, DIOP Khalifa, Boubou Aldiouma SY.
N° Page : 7-23
|
ANALYSE DES CARACTERISTIQUES MORPHO-SEDIMENTAIRES DU COMPLEXE LAGUNO-ESTUARIEN DE LA SOMONE (PETITE DU COTE SENEGAL)
Résumé de l'article
L’objectif de cet article est de faire une analyse des caractéristiques morphosédimentaires du complexe laguno-estuarien de la Somone. Le protocole
méthodologique est basé sur des levés topobathymétriques de terrain et des analyses
granulométriques de sédiments. Les analyses topobathymétriques réalisées au
niveau du complexe laguno-estuarien indiquent des altitudes variant entre 4,5 m et -
1,49 m IGN. La configuration de la morphologie de détail indique un morphotype
évolué où les profondeurs ne sont perceptibles que dans les axes hydrauliques
(chenaux de marées). Les zones exondées ou inondables à marée haute
correspondent à la section basse de la rivière de Somone, et aux dépôts sableux
(cordon et bancs sableux).Quant aux analyses sédimentaires par granulométrie, les
résultats font état d’un milieu très ensablé, avec des vasières à composition
granulométrique marquée par des teneurs en fractions fines (entre 86,43% et 99,6%),
et en matières organiques en contradiction avec les écosystèmes laguno-estuariens.
2 |
Auteur(s):
BAWA Dangnisso, BANASSIM Tchilabalo, AFO Bidjo, GNONGBO Tak Youssif.
N° Page : 24-46
|
EROSION HYDRIQUE DANS LE QUARTIER D’ADIDIGOME-AVATAME A LOME : QUELLES MESURES D’AMENAGEMENT POUR UNE GESTION DURABLE ?
Résumé de l'article
Nombreux sont les risques hydro-géomorphologiques qui impactent la vie des
populations des villes d’Afrique subsaharienne où l’urbanisation se singularise,
depuis plusieurs décennies, par son caractère anarchique. C’est le cas, sur le front
nord-ouest de Lomé (capitale du Togo), du quartier d’Adidogomè-Awatamè qui
connaît, une érosion hydrique intense. L’étude a pour objectifs de relever les formes
d’érosion et d’analyser les facteurs du risque érosif, afin de proposer des mesures
d’aménagement adéquates. Pour atteindre ces objectifs, une méthodologie basée sur
la collecte des données documentaires et planimétriques et lestravaux de terrain a été
adoptée.Des résultats de cette étude, il ressort que la signature de l’érosion se résume
aux marques que sont : le déchaussement des fondations de maisons, un ravinement
inquiétant des rues en terre battue et leur ensablement dans les sections où l’intensité
de la pente justifie ce processus. Le ruissellement des eaux pluviales est la principale
cause de cette érosion qui entrave la circulation des usagers. Ce mécanisme de
surface favorisé par la morphopédologie du site est renforcé par les aménagements et
animé par un climat à forte agressivité pluviométrique. Au regard de ces impacts
négatifs et dans une approche participative des populations résidentes, des mesures
appropriées ont été proposées pour une gestion durable de l’érosion.
3 |
Auteur(s):
KOUAME Konan Roland, Pauline Agoh DIBI KANGAH, KOLI BI Zuéli.
N° Page : 47-68
|
PERCEPTIONS DE LA VARIABILITÉ CLIMATIQUE ET DE SES EFFETS PAR LES POPULATIONS RURALES DU CENTRE-EST DE LA COTE D’IVOIRE
Résumé de l'article
Cette étude a pour premier objectif d’analyser les perceptions paysannes de la
variabilité climatique et de ses effets dans le Centre-est de la Côte d’Ivoire et de ses
effets. Le second objectif est d’apprécier la pertinence de ces perceptions au regard
des acquis scientifiques de la variabilité climatique de la région. À cet effet, deux
séries de données ont été mobilisées. Les données climatiques sont issues des postes
des stations de la Société de Développement et d’Exploitation Aéroportuaire,
Aéronautique et Météorologique (SODEXAM). Elles ont été analysées avec le test
d’indépendance et l’analyse de la variabilité climatique (test de Pettitt, tableaux et
représentations graphiques). La seconde série de données, les données humaines de
perception sont ont été obtenues à partir d’enquêtes, d’entretiens collectifs et
individuels, de questionnaires ouverts, semi-ouverts au sein de groupes de paysans
dans 12 villages. Les données sont analysées en utilisant les outils statistiques
communs à plusieurs auteurs. Les résultats obtenus permettent de noter que les
populations rurales du Centre-Est ivoirien perçoivent la variabilité climatique à
travers une diminution et une irrégularité croissante des pluies, un dérèglement de la
saison des pluies, une plus grande fréquence des poches de sécheresse et des excès
de chaleur, la chute des rendements des agricoles et la détérioration des ressources
forestières et en sols.
4 |
Auteur(s):
Isidore YOLOU, Ibouraima YABI, Kondé DJOBO, Faustin Cakpo DOSSOU, Jacob Afouda YABI, Fulgence AFOUDA.
N° Page : 69-89
|
AGROFORESTERIE A BASE DE ELAEIS GUINEENSIS EN TANT QU’OPTION DU DEVELOPPEMENT DURABLE DANS LA COMMUNE DE COVE (SUD-EST DU BENIN) : POSSIBILITES, PRATIQUES ET LIMITES
Résumé de l'article
La pratique agroforestière avec ses avantages socioéconomiques et écologiques
semble répondre au principe de durabilité et de résilience et mérite d’être promue
surtout dans les pays africains comme le Bénin. La présente recherche vise à analyser
les atouts et contraintes liées à l’agroforesterie à base de Elaeis guineensis dans la
commune de Covè en vue de dégager des pistes d’actions de développement de cette
pratique agricole dans le milieu. Pour collecter les données relatives à la pratique
agroforestière (cultures associées, durée d’association, avantages, difficultés) des
entretiens directs individuels et de groupes de discussion (focus group) ont été
réalisés. Un effectif de 180 exploitants agricoles a été pris en compte de façon
raisonnée et 16 placettes ont été installées dans le milieu de recherche. Le traitement
des données est fait par l’analyse statistique descriptive appuyée par des illustrations
graphiques. La majorité des producteurs agricoles (72,28 %) associent les cultures
comme le maïs, l’arachide, le manioc à l’espèce Elaeis guineensis. Les terres sont
Revue Ivoirienne de Géographie des Savanes, Numéro 6 Juin 2019, ISSN 2521-2125
70
rapidement occupées par un peuplement arbustif de rejets du palmier à huile dont la
densité est au-delà de 350 pieds à l’hectare contre 70 à 100 recommandée par les
agents des Eaux et Forêts et du CARDER, ce qui réduit la durée d’association et les
rendements des cultures associées. Il s’ensuit la nécessité de politiques publiques
fortes en soutien aux exploitations familiales agricoles porteuses d’innovations
agroécologiques en termes notamment de formation et de financement.
5 |
Auteur(s):
N’kpomé Styvince KOUAO, Della André ALLA.
N° Page : 90-109
|
LES DÉTERMINANTS ENVIRONNEMENTAUX DE L’ESSOR DE LA CULTURE DE L’ANACARDE DANS LES SOUS-PRÉFECTURES DE DIABO, BOTRO ET BODOKRO (Centre de la Côte d’Ivoire).
Résumé de l'article
Depuis la fin de la décennie 1990-2000 la culture de l’anacarde connait un
développement spatial soutenu au sein des finages des sous-préfectures de Diabo,
Botro et Bodokro au point de transformer la physionomie du couvert végétal, la
configuration des espaces agricoles et le statut des terres. Au regard de cette
situation, la présente étude a pour objectif général de déterminer les facteurs
environnementaux favorables à l’expansion rapide des vergers d’anacardier dans les
espaces d’étude. Les recherches s’appuient sur le traitement d’images STRM et de
Landstat (TM 1989, ETM+2002 et OLI 2017), l’investigation bibliographique, les
enquêtes de terrain, le traitement statistique des données climatologiques. Les
résultats de l’étude révèlent que les facteurs environnementaux de l’émergence de la
culture d’anacarde dans les espaces d’études se résument aux bonnes propriétés
physiques des sols de la région, la faiblesse des pentes et des altitudes, le recul du
phénomène des feux tardifs, une pluviométrie atténuée et une saison sèche bien
marquée au cours de la période de fructification de novembre à février.
6 |
Auteur(s):
ZRAN Gonkanou Marius.
N° Page : 110-124
|
GESTION DES BAIES EN LAGUNE ABY ET DÉVELOPPEMENT DURABLE DES PÊCHES À ADIAKÉ (SUD-EST DE LA CÔTE D’IVOIRE)
Résumé de l'article
La présente étude se propose d’analyser les impacts des modes de gestion des baies de
la lagune Aby sur le développement durable de la pêche dans le département d’Adiaké.
En effet, face à la surexploitation du complexe lagunaire Aby avec son corollaire de
baisse de la production et des revenus des acteurs, on assiste à l’avènement d’une
nouvelle forme d’organisation et de gestion de la pêche dans les baies qui existent
autour de ce complexe lagunaire. Elle traduit une volonté de préserver la ressource afin
de pérenniser une activité de pêche qui constitue le pilier de l’économie de ce
département. Quelle est donc cette nouvelle forme de gestion des baies en lagune Aby ?
Quels sont les acteurs impliqués et partie prenante de cette gestion ? Et enfin comment
cette nouvelle pratique contribue-t-elle au développement durable de la pêche à
Adiaké ? La méthode de collecte de données est orientée autour de deux axes. Dans un
premier temps nous avons eu recours à la recherche documentaire. La deuxième phase a
consisté à faire des enquêtes de terrain via des interviews dans les différentes localités
riveraines de baies en lagune Aby. Les résultats obtenus permettent d’affirmer que la
création et l’aménagement des baies dans la perspective d’une gestion durable de la
pêche ont accru la production halieutique ainsi que les revenus des acteurs et ont permis
une pérennisation de l’activité de pêche par la permanence de la ressource.
7 |
Auteur(s):
SIBY Mory, COULIBALY Sina.
N° Page : 125-138
|
STRATEGIES D’ADAPTATION DES PECHEURS A L’INSUFFISANCE DE LA PRODUCTION HALIEUTIQUE DANS L’ESPACE FLUVIAL DU CERCLE DE KATI (REGION DE KOULIKORO) AU MALI
Résumé de l'article
Cette étude porte sur l’insuffisance de la production halieutique dans l’espace fluvial
du cercle de Kati, et sur les stratégies qu’adoptent les pêcheurs face à cette crise
halieutique. Elle vise à identifier et à décrire les causes de la faible production
halieutique, les stratégies d’adaptation des pêcheurs face à cette crise.
La méthodologie utilisée repose sur la recherche documentaire, l’observation de
terrain, l’analyse des données hydro-climatiques, une enquête auprès de 122
pêcheurs et 38 marchandes de poisson. Les résultats montrent une diminution de la
production de poisson d’année en année. Cette situation est liée à la faible
pluviométrie, à la gestion de l’eau au niveau du barrage de Sélingué. La
diversification des activités économiques est une stratégie d’adaptation à cette crise.
Ainsi, 38 % des pêcheurs exploitent le sable et le gravier, 17% font l’agriculture, 9%
pratiquent la riziculture, 1% font la rizipisciculture, 66% des mareyeuses revendent le
sable et le gravier.
8 |
Auteur(s):
KADOUZA Padabô.
N° Page : 139-154
|
APPUI A LA PRODUCTION ET A LA COMMERCIALISATION DU RIZ DE BASFONDS PAR L’ENTREPRISE DE SERVICES ET ORGANISATION DES PRODUCTEURS (ESOP) DANS LA PREFECTURE DE SOTOUBOUA AU CENTRETOGO (2004-2018): UNE DYNAMIQUE BRISEE ?
Résumé de l'article
Malgré le rôle important que joue le riz dans l’alimentation, sa production reste
encore insuffisante pour couvrir les besoins de la population togolaise. Après les
résultats décevants des grands périmètres irrigués initiés par l’Etat dans les années
1970, il encourage aujourd’hui l’aménagement des bas-fonds qui constituent une
opportunité pour l’amélioration de la productivité du riz. Dans la préfecture de
Sotouboua au Centre- Togo, l’Entreprise de Services et Organisation des
Producteurs(ESOP) s’investit depuis 2004 pour appuyer les petits producteurs à
cultiver le riz dans les bas-fonds. Mais, les résultats socio-économiques de cet appui
ont commencé à baisser à partir de 2014en raison de la mauvaise gouvernance de
l’entreprise qui ne permet plus d’assurer avec efficacité le soutien aux paysans. La
démarche méthodologique suivie se résume en la recherche documentaire et les
enquêtes de terrain. Les résultats obtenus montrent que les conditions naturelles
satisfaisantes et la disponibilité en main-d’œuvre constituent des atouts pour la
culture du riz. Ils montrent également que l’ESOP apporte un appui aux petits
producteurs essentiellement dans la production et la commercialisation. Au plan de
la production, ces producteurs bénéficient des semences, des intrants et sont
conseillés sur l’itinéraire technique de la culture du riz. Sur le plan commercial, elle
achète du riz paddy aux groupements de producteurs qu’il transforme, fait le
conditionnement et assure sa vente sur les marchés urbains du pays. De 2005 à 2013,
cet appui de l’ESOP aux producteurs a induit un essor socio-économique
incontestable qui s’apprécie à travers les revenus dans l’ensemble élevés, leur
destination et par les emplois créés. Mais à partir de 2014, on assiste à la baisse du
chiffre d’affaires de l’entreprise suite à une mauvaise gouvernance financière qui
s’est soldée par un détournement de fonds par son comptable. Cette situation a eu
des effets néfastes sur ses activités. Le recul du nombre de groupements de
producteurs et par ricochet la chute de la production en constituent les conséquences
évidentes.
9 |
Auteur(s):
ALOKO-N’GUESSAN Jérôme, ANE Salé, N’GUESSAN Kouassi Fulgence.
N° Page : 155-169
|
ANALYSE DE l’IMPACT AGRICOLE DU DECLIN DU BINOME CAFE-CACAO SUR LA REGION DU MORONOU (COTE D’IVOIRE)
Résumé de l'article
La compréhension de l’évolution agricole du Moronou demeure une préoccupation
importante depuis le déclin du binôme café-cacao dans cette zone. Longtemps restée
la locomotive de l’économie ivoirienne avec la culture du café et du cacao, la région
du Moronou à l’instar de l’ensemble de la boucle du cacao s’est essoufflée depuis des
décennies. Cette recherche contribue à déterminer les facteurs explicatifs de cette
évolution afin de mieux comprendre les causes qui sous-tendent cette évolution.
Cette démarche s’appuie sur des données secondaires et primaires collectées et leurs
traitements. L’agriculture de la région du Moronou est en pleine mutation depuis la
fin de la boucle du cacao. Cette situation est due à plusieurs facteurs, dont trois (03)
majeurs. La dégradation des conditions pluviométriques de la région, conjuguée aux
systèmes agricoles responsables de la destruction du couvert végétal ainsi que l’arrêt
des opérations de soutien de l’Etat au monde agricole, vont entrainer un
déplacement de la population vers d’autres zones de production.
10 |
Auteur(s):
YOUAN Louis Gerson, GNAMBA-Yao Jean-Baptiste, ALOKO N’Guessan Jérôme.
N° Page : 170-193
|
LA CACAOCULTURE ET LE DEVELOPPEMENT SOCIO-ECONOMIQUE DU DEPARTEMENT DE DUEKOUE
Résumé de l'article
L’évaluation de la contribution de la cacaoculture dans le développement socioéconomique
du département de Duékoué a suscité cette étude. L’objectif de cet
article est d’évaluer l’impact socio-économique de la cacaoculture dans le
département de Duékoué. Pour atteindre cet objectif, nous avons adopté une
démarche méthodologique. Elle a consisté à faire la recherche documentaire,
l’observation sur le terrain. Les données collectées sur le terrain ont subi des
traitements manuels, numériques et cartographiques. L’étude révèle que la
cacaoculture participe activement au développement socio-économique du
département de Duékoué. Cependant, la situation économique de la majorité des
cacaoculteurs reste mitigée. En effet, plusieurs les producteurs de cacao éprouvent
encore d’énormes difficultés pour assurer leurs besoins. Toutefois avec le
développement de la cacaoculture, l’espoir de voir le quotidien des paysans
s’améliorer reste possible.
11 |
Auteur(s):
YOUAN Louis Gerson, GNAMBA-Yao Jean-Baptiste, ALOKO N’Guessan Jérôme.
N° Page : 170-193
|
LA CACAOCULTURE ET LE DEVELOPPEMENT SOCIO-ECONOMIQUE DU DEPARTEMENT DE DUEKOUE
Résumé de l'article
L’évaluation de la contribution de la cacaoculture dans le développement socioéconomique du département de Duékoué a suscité cette étude. L’objectif de cet
article est d’évaluer l’impact socio-économique de la cacaoculture dans le
département de Duékoué. Pour atteindre cet objectif, nous avons adopté une
démarche méthodologique. Elle a consisté à faire la recherche documentaire,
l’observation sur le terrain. Les données collectées sur le terrain ont subi des
traitements manuels, numériques et cartographiques. L’étude révèle que la
cacaoculture participe activement au développement socio-économique du
département de Duékoué. Cependant, la situation économique de la majorité des
cacaoculteurs reste mitigée. En effet, plusieurs les producteurs de cacao éprouvent
encore d’énormes difficultés pour assurer leurs besoins. Toutefois avec le
développement de la cacaoculture, l’espoir de voir le quotidien des paysans
s’améliorer reste possible.
12 |
Auteur(s):
Daniel SAIDOU BOGNO, Valentin ZOUYANE.
N° Page : 194-215
|
IMPACT SOCIO- ÉCONOMIQUE DE LA COMMERCIALISATION DU CHARBON DE BOIS DANS LA PÉRIPHÉRIE OUEST DU PARC NATIONAL DE LA BÉNOUÉ (NORD CAMEROUN)
Résumé de l'article
Depuis plus d’une vingtaine d’années, le charbon de bois constitue la source
d'énergie économiquement accessible pour les populations en zone soudanosahélienne du Cameroun. En périphérie ouest du parc national de la Bénoué, la
commercialisation du charbon de bois demeure prospère préoccupant autant des
chercheurs et organismes mais les retombées du charbon de bois restent méconnues
et indéterminées à l’échelle d’un terroir. Il s’agit d’évaluer l’impact socio-économique
de la commercialisation du charbon de bois dans les terroirs périphériques ouest du
Parc National de la Bénoué. La collecte des données a été faite dans deux terroirs à
savoir Banda et Samoh gouna où 150 acteurs de cette filière ont été enquêtés appuyée
par des recherches documentaires et observations directes. Les résultats obtenus
attestent que la commercialisation de charbon de bois comporte des enjeux socioéconomiques non négligeables, car environ 80 % de la population bénéficient des
revenus de cette activité.
13 |
Auteur(s):
KARIDIOULA Logbon, ASSI-KAUDJHIS Narcisse Bonaventure.
N° Page : 216-235
|
CONTRAINTES ET PRECARITES DANS L’ACCES A L’EAU POTABLE DANS LE DEPARTEMENT DE DABAKALA (CÔTE D’IVOIRE)
Résumé de l'article
Le département de Dabakala a noué véritablement avec l’usage de l’eau potable à
partir de 1980. Mais, certaines localités disposaient de pompes depuis 1964. Ces
ouvrages ont été régulièrement renforcés à l’échelle du département jusqu’en 2000.
Mais, cette logique de renforcement n’a pas suivi la croissance démographique
durant ces vingt dernières années. La présence d’une source améliorée
d’approvisionnement n’est pas synonyme de la disponibilité quantitative et
qualitative d’eau potable pour couvrir les besoins des usagers. La plupart des
localités de Dabakala vit cette triste réalité. L’étude s’appuie sur une enquête de
terrain sustentée d’entretien réalisée dans 50 localités et de recherches
bibliographiques.
Cette étude vise à mettre en relief les conditions précaires dans lesquelles les
populations de Dabakala accèdent à l’eau potable. La capacité de production des
sources améliorées est largement inférieure aux besoins exprimés par les
populations. Ce déficit de production affecte la qualité des services à offrir aux
usagers raccordés au réseau public ainsi que ceux des localités rurales. L’accessibilité
à l’eau potable est difficile et reste limitée. Très onéreuse, elle est plus éprouvante
pour les ruraux.
14 |
Auteur(s):
KOUIYE Gabin Jules.
N° Page : 236-249
|
LE POLITIQUE FACE AUX DIFFICULTÉS D’ACCES A L’EAUPOTABLE DANS LES TROIS COMMUNESDE NGAOUNDERE (CAMEROUN)
Résumé de l'article
Face à la problématique de l’accès à l’eau potable des populations de Ngaoundéré, de
nombreux acteurs essayent tant soit peu de s’investir à la recherche des moyens
idoines d’approvisionnement en cette ressource. C’est dans cette mouvance que le
présent article analyse le cas des actions et des insuffisances des partis politiques
évoluant dans l’exécutif des trois communes de Ngaoundéré. A cet effet, les
méthodes et outils mobilisés reposent sur des enquêtes auprès de 265 ménages, des
observations de terrain, des entretiens avec 33 conseillers municipaux. Il se dégage
de cette étude que la quasi-totalité des équipements hydrauliques urbains constitués
de forages (29), de bornes fontaines publiques réhabilitées (12), de connexion au
réseau d’eau courant de certains quartiers de la ville (04), sont l’œuvre de certaines
formations politiques qui tiennent les rênes des trois communes que compte
Ngaoundéré. Toutefois, en dépit de ces interventions, des disparités en matière
d’équipements en ouvrages hydrauliques des quartiers urbains sont toujours
constatées. Les quartiers populeux n’enregistrent que 20,68%de ces réalisations.
15 |
Auteur(s):
Vincent HOUSSEINI, Valentin ZOUYANE, Bernard GONNE.
N° Page : 250-267
|
DISTRIBUTION DES PRODUITS PETROLIERS ET DEGRADATION DE L’ENVIRONNEMENT A NGAOUNDERE (NORD-CAMEROUN)
Résumé de l'article
Cet article aborde la question de la sécurité urbaine dans un contexte marqué par la
multiplication effrénée des points de distribution des produits pétroliers exposant les
citadins à des dangers. Plusieurs facteurs expliquent cette multiplication de points de
ventes de produits pétroliers. En effet, l’implantation des stations-services est une
opération contrôlée par l’Etat et se résume à un triptyque à savoir la sécurité des
personnes, la sécurité de l’environnement et la sécurité du cadre de vie. C’est dans ce
contexte que la présente étude vise à faire un état des lieux de l’implantation des
stations-services sous l’angle sécuritaire. Cette étude repose sur une méthodologie
hypothético-déductive et s’inscrit dans le champ d’étude de l’Extrême dangerosité de
la vente de ces produits en rapport avec la proximité des habitations. Des
questionnaires ont été administrés à 184 ménages (soit 9 ménages par station qui sont
situés à 100 m) au tour de 22 stations-services. Les résultats montrent que la
répartition spatiale de 22 stations-services prédispose les habitants de la ville de
Ngaoundéré à une série de risques tels que les explosions, les incendies et les
pollutions sonores.
16 |
Auteur(s):
NASSI Karl Martial, MAWUSSI Ayité Claude, MAGNON Zountchégbé Yves.
N° Page : 269-282
|
ESPACE FRONTALIER SANVEE-KONDJI-HILLACONDJI (TOGO-BENIN) : ENTRE ENTRAVE A LA LIBRE CIRCULATION ET CONTREBANDE
Résumé de l'article
Cet article, basé sur une démarche méthodologique essentiellement qualitative, vise à
analyser les pratiques socio-spatiales au niveau des frontières en questionnant la
sociabilité, l’ouest-africanisation à travers la libre circulation des biens et des
personnes et la porosité des frontières en considérant le trafic de carburant dans la
zone frontalière Togo-Bénin de Sanvee-kondji. De la monographie de cet espacefrontalier et de l’analyse des relations, il ressort qu’il s’agit d’un espace public
transitoire dont les relations sont empreintes de partialité et de méfiance. Par ailleurs,
sur le temps long, se sont constitués des réseaux relationnels plus ou moins
complexes et pérennes qui font fonctionner et inventer la vie quotidienne de la
frontière. Sur la libre circulation des biens et des personnes, il ressort qu’il s’agit
encore d’une illusion car les voyageurs de cet espace subissent des tracasseries qui
allongent le temps de passage à la frontière. Les agents de contrôle, par manque de
pièce d’identité ou de carnet de vaccination ou même en présence de ces documents,
soutirent de l’argent aux passagers. On constate des pratiques informelles favorisant
le ‘’droit de passage de la maladie’’ et le‘’ droit de passage des personnes sans
papiers ‘’. Enfin, l’article questionne la porosité de cette frontière à partir de la
contrebande de carburant frelaté.
17 |
Auteur(s):
DEGUI Jean-Luc, KOUADIO Kouakou Abraham.
N° Page : 283-304
|
DIAGNOSTIC DE L’OFFRE TOURISTIQUE DANS LA REGION DU SUD-EST DE LA CÔTE D’IVOIRE : CAS DES DEPARTEMENTS DE GRAND-BASSAM ET D’ADIAKE
Résumé de l'article
Situés à quelques heures d’Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire, les
départements de Grand-Bassam et d’Adiaké sont des stations balnéaires très bien
équipées, aux multiples installations touristiques. Le Club Méditerranée y a élu
domicile sur une plage paradisiaque. Cet endroit accueille depuis 1960, des villages
de vacances, et des centres de loisirs de renommée internationale. Fort de ce constat,
la Côte d’Ivoire a inscrit le tourisme parmi les priorités de son développement dès le
début des années 1970 (GNAMBA-YAO J-B., 2013 ; p. 16). L’objectif de cette étude
vise à faire le diagnostic de l’offre touristique dans les départements de GrandBassam et d’Adiaké. Pour atteindre notre objectif, nous sommes appuyés sur la
démarche hypothético-déductive afin de vérifier notre hypothèse émise au préalable.
Cette méthode a permis l’utilisation des techniques comme la recherche
documentaire, l’observation directe de terrain et l’enquête par questionnaire. Les
résultats matérialisés sous formes de figures, de photos et de cartes, montrent que les
départements de Grand-Bassam et d’Adiaké disposent d’une importante offre
touristique mais qui se dégrade à cause de l’érosion des côtes (cause naturelle) et la
pression anthropique (fréquentation). Il ressort de cette étude que les départements
de Grand-Bassam et d’Adiaké disposent une offre touristique attractive pour la
destination balnéaire du Sud-est de la Côte d’Ivoire. Cependant, ces stations
balnéaires connaissent un état de dégradation avancée après la crise politico-militaire
qu’a connue la Côte d’Ivoire et en particulier les départements de Grand-Bassam et
d’Adiaké.
18 |
Auteur(s):
TOURE Souleymane, KOFFI Yao Jean Julius.
N° Page : 305-325
|
LA « DURABILITE SOCIALE » CONTRARIEE PAR L’INSUFFISANCE D’EAU POTABLE DANS LES VILLAGES DE LA REGION DE GBÊKÊ (CENTRE DE LA COTE D’IVOIRE)
Résumé de l'article
Le service d’eau potable connaît des perturbations sévères en milieu rural dans la
région de Gbêkê. Les facteurs climatiques, la gestion irrationnelle des ressources
naturelles et des infrastructures hydrauliques sont à l’origine de ce drame. Cette
situation n’est pas sans conséquences sur la durabilité sociale dans les villages de
Gbêkê. La présente étude vise une pérennité du service d’eau potable pour assurer le
développement durable. L’approche méthodologique s’appuie sur la recherche
documentaire et les enquêtes de terrain. Les enquêtes exploratoires ont été menées
auprès de la DTH de Bouaké, la SODECI, le ministère du plan et 80 ménages ont été
interrogés. Les résultats de ces enquêtes montrent que147 villages souffrent d’un
manque criard d’eau potable. Dans les villages, les femmes mettent en moyenne 3
heures 30 minutes à la recherche d’eau potable. Puisque 34,24 % des infrastructures
sont en panne et 17, 80 % d’entre elles sont abandonnées. 26,14 % des ménages n’ont
pas accès à l’eau potable. Dans les villages de Gbêkê, 54,75 % des puiseurs
parcourent plus de 300 m pour avoir accès à l’eau potable ; la quantité moyenne
d’eau obtenue pour l’usage domestique dans l’espace rural de la région de Gbêkê
selon cette enquête est de 22,85 litres d’eau par jour par personne. L’eau est une
ressource difficilement quantifiable, mais, à l’état actuel des choses, la région de
Gbêkê est loin d’atteindre la norme que la Côte d’Ivoire s’est fixée. Dans les villages
de Gbêkê 29,45% des comités de gestion ne prévoient aucun budget pour
l’amortissement, 45% des ménages affirment que leur service d’eau potable est
discontinu. De plus, 47,27% des ménages affirment que le temps de ravitaillement
joue sur les heures d’étude des enfants. Suite à toutes ses insuffisances, 29,95% des
ménages affirment avoir été victimes des maladies hydriques.
19 |
Auteur(s):
KOUASSI Yao Frédéric.
N° Page : 326-346
|
HABITAT RURAL ET COUVERTURE SANITAIRE DANS LA SOUSPREFECTURE DE BOUAFLE (CENTRE-OUEST DE LA COTE D’IVOIRE) : CONSEQUENCES POUR L’ACCESSIBILITE AUX SOINS
Résumé de l'article
L’étude porte sur l’impact de la dispersion de l’habitat rural sur l’offre de soin de
santé à Bouaflé. La dispersion, caractéristique de l’habitat rural à Bouaflé influence-telle l’accessibilité aux soins de santé dans la sous-préfecture de Bouaflé ? Telle était
la question centrale qui a guidé ce travail. La méthodologie de cette recherche a fait
appel à la documentation, l’entretien et l’administration d’un questionnaire. C’est un
échantillon de six villages, vingt campements et deux cent neuf personnes qui ont
été interrogées dans l’enquête de terrain. Les résultats indiquent un habitat dispersé
sur l’ensemble des finages des villages. L’originalité de cette dispersion tient à son
caractère à la fois primaire et secondaire. La dispersion de l’habitat rural a des
conséquences non négligeables: c’est d’abord l’isolement des populations du fait de
l’absence ou de l’éloignement des équipements sociaux de base tels que les centres de
santé, et du fait également du mauvais état des voies d’accès aux services de santé
disponibles. C’est ensuite, un isolement favorisant la sous-information et une faible
inclination des populations vers les soins de santé modernes. Ces populations isolées
ont en conséquence recours à la médecine traditionnelle et l’automédication comme
pratique sanitaire alternative.
20 |
Auteur(s):
Yéboué Kassé N’DRI, Péga TUO, Kouassi Paul ANOH.
N° Page : 347-369
|
ACCES AUX INFRASTRUCTURES SANITAIRES DANS LA COMMUNE DE TIEBISSOU (CENTRE DE LA COTE D’IVOIRE)
Résumé de l'article
L’accès aux infrastructures sanitaires reste une préoccupation pour les populations
des pays en développement. Dans la commune de Tiébissou, au centre de la Côte
d’Ivoire, les taux de fréquentation (36%) et d’utilisation (34%) demeuraient faibles en
2015 malgré les efforts des autorités. Cette étude vise à montrer les déterminants de
l’accès aux infrastructures sanitaires. L’étude s’est basée sur la recherche
documentaire, des enquêtes de terrain à travers l’observation, les entretiens, une
enquête par questionnaire auprès d’un échantillon de 389 chefs de ménages et
l’utilisation du test de Khi-deux de Karl Pearson. Les résultats montrent que, les
populations de la commune de Tiébissou sont presque couvertes par les
infrastructures sanitaires dans un rayon de 5 Km. Cependant, 39,57% des chefs de
ménages enquêtés fréquentent les infrastructures sanitaires de la commune. Le test
de Khi-deux a montré que l’accès aux soins dans les infrastructures sanitaires de la
commune, est significativement entravé au seuil de 5% par des facteurs
économiques, sociodémographique, culturels et liés au système de santé. En effet, le
revenu du chef de ménage, le genre, l’âge, la taille, les barrières linguistiques,
l’accueil ainsi que la qualité des prestations de soins se révèlent comme les
principaux déterminants qui influencent négativement l’accès des chefs de ménages
aux soins dans les infrastructures sanitaires de la commune de Tiébissou. L’accès des
populations aux soins de santé demeure l’un des défis à relever pour atteindre les
Objectifs du Développement Durable.
21 |
Auteur(s):
Salifou SANOGO.
N° Page : 370-390
|
LOGIQUES PAYSANNES D’EXPLOITATION DES BAS-FONDS DANS LA COMMUNE RURALE DE BILANGA (RÉGION EST DU BURKINA FASO)
Résumé de l'article
L’objectif de cette étude est d’analyser les logiques paysannes dans les modes
d’exploitation des bas-fonds de la commune rurale de Bilanga dans la région de
l’Est du Burkina Faso. Pour atteindre cet objectif, la démarche méthodologique s’est
appuyée sur les approches quantitatives et qualitatives, la recherche documentaire
et l’analyse spatiale au moyen des Systèmes d’information géographique. Il ressort
des analyses que l’exploitation des bas-fonds est un levier de développement
régional. Elle participe à l’amélioration des conditions de vie des ménages et à
l’atteinte de la sécurité alimentaire. Aussi, les revenus issus de l’exploitation des
bas-fonds sont utilisés pour la santé, l’éducation et la reconstitution du capital
agricole. La valorisation des bas-fonds pourrait offrir de nouvelles perspectives de
réduction de la pauvreté, du chômage des ruraux, de la migration en milieu rural
burkinabè, si tous les chaînons de la filière jouissent de façon constante
d’investissements des pouvoirs publics et privés.
22 |
Auteur(s):
DIALLO Issoufou, ASSUE Yao Jean-Aimé.
N° Page : 391-409
|
ESSOR DES ETABLISSEMENTS D’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE PRIVE ET PRECARITE DANS LES ETABLISSEMENTS D’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE PUBLIC DANS LA REGION DE LA MARAHOUE
Résumé de l'article
Cet article analyse l‟essor des établissements d‟enseignement secondaire privé dans
la Région de la Marahoué au détriment des établissements publics. L‟on note un taux
de croissance de trois (3) établissements d‟enseignement secondaire privé par an
dans la région de la Marahoué. Cette situation est à l‟origine des réformes successives
entreprises par les autorités coloniales et postcoloniales entre autres, le décret du 14
février 1922 et la loi 95-696 du 07 septembre 1995. Cela a été motivé suite aux
résultats non satisfaisants observés dans l‟enseignement public. En effet, on note un
taux de redoublement dans les établissements d‟enseignement publics dans la
DRENET-FP de Bouaflé de l‟ordre de 10,54 % contre 4,45% au privé et les renvois de
10,12% au public contre 0, 35% au privé. Par ailleurs, les taux de croissance annuel
des salles de classes dans le public sont restés depuis des décennies, très faibles voire
négatifs soit -3% contre 6% dans le privé. Ainsi, malgré la croissance de réformes en
matière de circula éducatifs, à travers des coopérations tant avec des Etats africains,
des occidentaux que des bailleurs de fonds, l‟on observe une stagnation de la
situation de précarité dans le secteur public.
23 |
Auteur(s):
KOUADIO N’Guessan Roger Carmel, KOUAME Yao Alexis, Koffi Guy Roger Yoboué, KOUASSI Konan.
N° Page : 410-425
|
PESANTEURS SPATIO-BEHAVIORISTES DE L’OCCURRENCE DES ACCIDENTS ROUTIERS SUR LE TRANSECT BOUAKE-YAMOUSSOUKRO
Résumé de l'article
Dans un contexte de redéploiement de l’administration et de décentralisation, la
destination Yamoussoukro-Bouaké gagne en importance. Se faisant, le transect
Bouaké-Yamoussoukro connaît une mobilité accrue avec un corolaire d’accidents aux
conséquences diverses. Cette étude a permis de mettre en exergue la corrélation entre
les caractéristiques de la route et l’occurrence des accidents sur ce transect. Il s’est agit
de déterminer les facteurs de risque d’accident en vue de réduire les accidents sur le
transect Bouaké-Yamoussoukro. L’occurrence des accidents sur ce transect découle
d’une combinaison entre plusieurs facteurs parmi lesquels figurent l’état dégradé de la
route, la dense charge du trafic routier et l’incivisme des usagers de la route. Les
résultats de cette étude reposent sur l’exploitation des registres d’accidents de 2015 et
2016 des Groupement des Sapeurs Pompiers Militaires de Bouaké et Yamoussoukro.
Aussi, il a été question de faire appel à la méthode historico-déductive qui constituait
à interroger les populations vivant le long du transect dans le but de connaître le
nombre d’accidents. En outre, des comptages directionnels visant à évaluer les charges
de trafic sur le réseau routier sur le transect Bouaké-Yamoussoukro ont été effectués.
Cette étude aura permis de montrer qu’effectivement l’état dégradé de la route, la
densité de la charge du trafic routier et l’incivisme de population sont les facteurs qui
contribuent à augmenter le risque d’accident sur le transect Bouaké-Yamoussoukro. La
mise en évidence de ces facteurs contribuera non seulement à aider à lutter contre les
accidents sur le transect Bouaké-Yamoussoukro, mais aussi à redynamiser les axes de
recherche sur les facteurs de risques accidentogènes.
24 |
Auteur(s):
KITHENI Bamba, BRENOUM Kouakou David, ATTA Koffi.
N° Page : 426-443
|
L’IMPACT DE LA CRISE POLITICO-MILITAIRE SUR LES EQUIPEMENTS ET LA PARTICIPATION DES POPULATIONS A LA GESTION DE LA COMMUNE DE BOUAKE
Résumé de l'article
La commune de Bouaké est située au centre de la Côte d’Ivoire. Elle appartient à la
région administrative du Gbêkê. Cette commune a été influencée par la crise politicomilitaire de 2002-2011qui l’a fortement endommagée. Elle a eu des répercussions tant
sociales que spatiales. Cette étude vise à montrer les conséquences de la crise
politico-militaire sur les équipements et la participation des habitants à la gestion de
la commune de Bouaké. Cette étude est originale en ce sens qu’elle est d’actualité et
n’a fait l’objet d’aucune publication. Pour atteindre l’objectif que nous nous sommes
fixé, l’observation directe sur le terrain, la recherche documentaire et l’enquête par
questionnaire sont les moyens et méthodes utilisés pour mener cette étude. Deux
résultats en découlent : La crise a contribué à détruire ou dégrader les équipements
existant. Elle a entrainé un désintérêt des populations à la gestion de leur commune.
25 |
Auteur(s):
Djarsoumna KAÏNARAMSOU, Michel TCHOTSOUA.
N° Page : 444-559
|
ACTIVITES ANTHROPIQUES SUR LES MAYOS ET RISQUES ENVIRONNEMENTAUX DANS LA VILLE DE MAROUA (EXTREMENORD CAMEROUN)
Résumé de l'article
Les changements climatiques et l’extrême pauvreté qui règnent dans les pays du
tiers monde en général et ceux de la région de l’Extrême-Nord Cameroun en
particulier poussent les populations à adopter des nouveaux modes de vie basés
sur une exploitation anarchique des ressources. L’objectif du présent travail est
de démontrer que les activités économiques implantées le long des berges des
Mayos dans la ville de Maroua présente des conséquences. Pour cela, l’étude
s’est faite à travers les observations, les enquêtes par questionnaire auprès d’un
échantillon de 144 riverains, les enquêtes et entretiens auprès des structures en
charge de l’environnement, de la ville (Communes rurales, Ministère de
l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Ministère de
l’Habitat et du développement Urbain) et du domaine foncier ont constitué des
sources d’informations. Les laveries, l’extraction du sable, la fabrique des briques
et des parpaings, les garages, l’agriculture maraichère sont les activités
économiques qui façonnent négativement le paysage des Mayos. Les berges sont
de plus en plus dégradées par les passages anarchiques des camions exploitants
du sable, les eaux usées issues des ménages sont canalisées vers les Mayos, les
eaux des Mayos sortent de leur lit et envahissent des espaces bâtis. Les
responsables de toutes ces conséquences ne sont pas seulement les populations
riveraines. Les communes rurales sont en partie responsables de ce désastre.
Conscient des conséquences, elles ne mettent en place aucune réglementation en
matière de gestion des ressources. Au contraire, elles se contentent de prélever
les impôts journaliers sur les différentes activités. L’exploitation des résultats de
ce travail pourrait être un outil pouvant servir à l’aménagement des berges et
une utilisation rationnelle des ressources des Mayos en prenant en compte des
générations futures.
26 |
Auteur(s):
YEO Watagaman Paul, KOUAME Dhédé Paul Eric, DJAKO Arsène.
N° Page : 460-475
|
LES FACTEURS DE L’ESSOR DE LA CULTURE DE L’ANACARDE DANS LA ZONE DENSE DE KORHOGO (NORD DE LA CÔTE D’IVOIRE)
Résumé de l'article
Dans le Nord ivoirien, singulièrement dans la zone dense de Korhogo, la culture du
coton et celle des vivriers étaient les deux cultures traditionnelles qui entretenaient
des rapports d’interdépendance et même de complémentarité. Mais, avec la crise de
la filière coton, dans les années 90, plusieurs difficultés apparaitront et seront à
l’origine de la baisse drastique du pouvoir d’achat des paysans. Pendant ce temps, la
noix de cajou issue de la culture de l’anacarde connait un marché international
prometteur. Les paysans commencent à adopter massivement cette culture au
détriment du vivrier et même le coton. Cette situation pose le problème de la
pérennisation des cultures vivrières face au développement de la culture de
l’anacarde dans la zone dense de Korhogo. Pour mieux comprendre cette
problématique, une enquête de terrain a été menée de 2016 à 2017 auprès de 346
exploitants d’anacarde et 30 exploitants de vivriers. Des entretiens ont été réalisés
avec les chefs de terre, de village, responsables d’associations d’anacarde et de
vivriers et les différentes autorités administratives. Finalement, l’étude a montré que
la culture de l’anacarde se fait au détriment des cultures vivrières et cela à travers
l’état des lieux de la culture de l’anacarde et des vivriers. L’engouement pour la
culture de l’anacarde est déterminé par les facteurs socio-politiques et naturels, mais
aussi des facteurs d’ordre économique. Au-delà de ses effets induits, la culture de
l’anacarde du fait de son caractère pérenne peut à la longue occasionner une
situation d’insécurité alimentaire.
27 |
Auteur(s):
KAMELAN Kouacou Hermance-Starlin, Kakou Geoffroy André, TAPE Achille Roger, KOUASSI Konan.
N° Page : 476-494
|
LES ACTIVITES DE LA RESTAURATION POPULAIRE ET DEGRADATION DE L’ENVIRONNEMENT URBAIN A BOUAKE
Résumé de l'article
Les activités de la restauration populaire connaissent un essor remarquable à
l’échelle des grandes villes. La restauration de rue est considérée non seulement
comme une solution au problème d’emploi et de la pauvreté qui persiste mais aussi,
comme une solution aux besoins alimentaires des citadins, surtout ceux dont le
pouvoir d’achat est relativement faible. L’ampleur de cette activité à l’intérieur de la
ville de Bouaké constitue un facteur de vulnérabilité environnementale et sanitaire.
Cet article vise à analyser la dégradation de l’environnement induite par les activités
de la restauration populaire à l’échelle de la ville de Bouaké.L’objectif de la réflexion
conduite dans cet article est de comprendre d’une part les déterminants à l’essor des
activités de la restauration populaire et d’autre part, les effets néfastes de cette
activité sur l’environnement. Les résultats de ce travail émanent de la recherche
documentaire, d’une observation directe et d’une enquête de terrain réalisée en juillet
2017.Le secteur de l’alimentation de rue contribue à la production d’ordures, d’eaux
usées et à la transformation du paysage urbain. La transformation du paysage urbain
et l’insalubrité de l’espace imputable à la prolifération des points de vente d’aliments
de rue sont les supports matériels d’expression de la dégradation de l’environnement
à l’échelle de la ville de Bouaké. Les déterminants de cette dégradation
environnementale sont le produit de plusieurs facteurs défaillants aux nombres
desquels nous avons la mauvaise gestion des ordures issues des activités de la
restauration populaire et surtout du laxisme des pouvoirs publics quant à
l’occupation de l’espace public. Ce travail a permis d’aboutir à la conclusion selon
laquelle, les activités de la restauration populaire ont favorisé la dégradation de
l’environnement urbain.